Tsé, des fois, en préparant le plan d'un projet, tu fais des erreurs nouilles sans t'en rendre compte.
Par exemple, tu prévois toutes les actions de ton roman policier, tu les agences soigneusement, avec la date correspondante et l'heure de la journée et la température du jour et tout...
Et tu te rends compte, en pleine écriture, que tu as, par erreur (ou lapsus freudien), prévu DEUX vendredis dans ta semaine!
Tu regardes ce que le personnage devait faire durant ce deuxième vendredi... et tu te rends compte qu'il ne peut pas. Qu'il va se cogner le nez sur une pancarte "fermé pour la fin de semaine".
Tu angoisses, tu tournes en rond dans ta cuisine, tu vas écouter un épisode de Stanger Things (et tu l'abandonnes bien vite au profit de The Bridge)...
Puis tu te rends compte que c'est pas grave. Que ton personnage est exactement le genre de personne qui se cognerait le nez sur une pancarte "fermé pour la fin de semaine". Que tu peux, après avoir ramené la fin de semaine à ses deux jours réglementaires, coincer l'action prévue dans son lundi.
Bref, que ton erreur, loin de nuire à ton roman, va juste lui donner un petit souffle de réalité supplémentaire.
Yé! Ouf! Joie! Bonheur!
Mais la prochaine fois, je vais quand même m'assurer de ne prévoir que des semaines de sept jours! :p
8 commentaires:
Très drôle! :)
Moi aussi, j'ai dû me faire une ligne du temps avec des dates de naissance et tout et tout. Parce que des personnages enceintes ne peuvent pas l'être plus de neuf mois quand même!!! ;)
@Nomadesse : Des lignes du temps avec mois de naissance, j'en avais déjà fait, mais je gardais ça flou d'habitude. Là les événements se déroulent sur peu de jours, alors je devais être précise... et c'est évidemment là que je me suis plantée! :P (Et je me souviens avoir lu un roman où une fille était enceinte pendant 11 mois... pauvre elle! lolol!)
Tu vois, il m'est arrivé quelque chose de semblable la semaine dernière. Dans mon cas, c'est un musée que mon personnage principal devait visiter pour un moment important dans l'intrigue. Sauf qu'elle y va au début avril, et que le musée n'ouvre qu'en mai! Et dire que depuis le début, je m'assurais que tout soit réaliste, que les choses que mes personnages font concorde vraiment avec ce qui est possible au moment où ils le font, etc.
Puis, après quelques minutes de réflexion, une relecture de mon plan de travail (MERCI! à tous ceux qui m'ont convaincu d'en faire un qui se tient!) je me suis moi aussi rendu compte que je pouvais repousser la visite dans un autre chapitre et prendre un événement de ce chapitre pas écrit pour le déplacer dans le chapitre en cours (je suis clair là?).
Donc, mon personnage se cogne le nez sur une porte fermée, se fait la réflexion qu'elle va devoir revenir et on enchaîne avec l'événement rapatrié. Résultat, un chapitre plus étoffé, qui relance l'intrigue avec une scène plus intense que prévue.
Mais maintenant, je peux te garantir que je vérifie trois fois plutôt qu'une les heures d'ouvertures et les périodes d'ouvertures des endroits visités par mes personnages! ;)
@Pierre-Alexandre : Ça fait plaisir de t'avoir convaincu de l'utilité du plan! ;p
Imagines-tu avoir essayé de régler ce genre de problème-là sans plan?!? Moi non, entk! (Le pire dans mon cas c'est que je ne me serais sans doute même pas aperçue du problème!)
Première apparition ici depuis le blog de femme Libre... Comique ton histoire! Comme ça, je ne suis pas la seule à être dans la lune...
@Nanou : Hé bonjour! :) Bienvenue chez moi! Je suis une lunatique chronique, mais je me soigne normalement à grands coups de listes, post-it, plans et autres. D'habitude, ça marche, mais là j'en ai échappé une solide! Hihihihi!
En fait, c'était un problème avec une histoire policière, mais ça n'aurait pas été grave du tout avec de la SFF... ;)
Ouaip, vive les plans, les listes, les post-il, etc., etc.!!! (Je ne pourrais plus vivre sans!)
@Isa : En effet, j'aurais juste eu à introduire une semaine de huit jours. Mais en l'occurrence, ça ne s'y prêtait pas! :p
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