lundi 4 juillet 2016

Ah, les livraisons!

En cette ère d'instanéité et de web omniprésent, le commerce électronique a le vent dans les voiles. Les gens aiment magasiner dans le confort de leur foyer, comparer les prix en paix, passer leur commande en quelques clics.

La beauté du magasinage en ligne, c'est que si le produit est un livre électronique, de la musique, un film sur demande, un jeu vidéo, etc, on le reçoit instantanément (ou presque, ça dépend de votre bande-passante et de votre vitesse de téléchargement).

Cependant, si le produit acheté est un truc matériel ou alors un produit culturel sur support physique, il va devoir être livré.

Et c'est là que ça se gâte.

Quand le colis est assez petit et qu'il est envoyé dans le système postal régulier, en général ça va bien. Poste Canada (enfin, quand ils ne sont pas en grève) gère bien les choses, même si les délais sont parfois un peu longs.

Mais quand la livraison est effectuée par un service indépendant de livreurs ou de messagers, là franchement, ça devient n'importe quoi.

La plupart du temps, on ne sait pas quand le paquet arrivera. Ou si on le sait, il n'y a pas moyen de choisir une date qui nous accommoderait mieux (et je ne parle même pas d'une plage horaire pratique!).

Et même si on reste à la maison pendant une semaine, dans l'espoir de ne pas manquer la livraison, il n'est pas rare que le livreur ne prenne même pas la peine de sonner en arrivant devant chez vous, parce que, eh, qui est à la maison un mardi avant-midi! (Réponse : un écrivain qui attend impatiemment sa nouvelle table de travail!!!)

Alors si vous n'avez pas des oreilles bioniques et/ou une alarme vous avertissant lorsqu'on met le pied sur votre perron, il se peut très bien que vous découvriez, en fin de journée, un petit papier accroché à votre poignée de porte (et ça c'est quand le vent ne l'a pas soufflé chez le voisin) vous prévenant que votre paquet, pour lequel vous avez pourtant payé des frais de livraison afin de le recevoir chez vous, a été déposé au centre de tri "le plus proche". Qui se situe, généralement, en plein milieu d'une zone industrielle à trente minutes de voiture de chez vous! À vous d'aller le récupérer.

Dans d'autres cas, au lieu du petit papier, vous découvrirez carrément votre colis abandonné sur votre perron, au mépris des risques de pluie/ neige/ vol/ ratons laveurs/ autres catastrophes. J'espère que c'était rien de trop précieux ou de trop fragile...

Pour contourner ou amoindrir ces problèmes, certaines compagnies ont maintenant des systèmes complexes qui vous envoient un courriel ou un texto pour vous prévenir des étapes que votre colis franchit. Malheureusement, le système n'est pas toujours au point.

La semaine dernière, j'ai reçu un courriel m'informant que mon colis allait être livré deux heures près qu'il ait été déposé (sans que le livreur ait frappé ou sonné) sur mon perron.

Mais pourquoi, pourquoi, est-ce qu'ils n'essaient pas de voir s'il y a quelqu'un? Ils ont peur de générer trop de satisfaction chez leur clientèle? O.o

Et vous, pas d'histoire de livraison rocambolesque à raconter?

10 commentaires:

Dominic Bellavance a dit…

Malheureusement, sonner et attendre, ça prends des minutes qu'ils peuvent utiliser pour livrer plus de colis et obtenir leur bonus :(

Gen a dit…

@Dominic : Je comprends (même si c'est une logique de merde...), mais pourquoi ne pas sonner avant de remplir le petit papier? (J'ai souvent vu des livreurs faire : ils se rendent à la porte, écrivent leur papier, l'accroche à la poignée et repartent... Hé! Pourquoi ne pas sonner avant de sortir le crayon alors!?!?!)

Claude Lamarche a dit…

Une seule fois, pour une raison inconnue, le courrier privé a considéré que ma municipalité ne relevait pas de Saint-Jérôme (45 minutes de chez moi), mais d'Ottawa (75 minutes de chez moi) alors le paquet passait d'un entrepôt à l'autre. Deux semaines plus tard, enfin, une camionnette blanche est venu livrer le paquet. Affaire de GPS a-t-on trouvé comme excuse!

Mais que ce soit Dicom, Purolator, Ups, les livreurs descendent tous de leur camionnette et viennent sonner ou toquer à la porte. Et quand je sais que je ne serai pas là, je laisse un ti-papier pour leur dire où laisser le paquet. Je n'ai jamais eu besoin de les rappeler ou d'aller cherche mon paquet.

Mais ça t'a fait un beau billet!

Prospéryne a dit…

Voilà pourquoi je fais livrer le plus possible de trucs par Postes Canada! Et en outre, je magasine très peu sur le net, ça doit être pour ça que j'ai moins de problèmes avec ça. Sinon, l'autre parade, utilisé par la plupart de mes collègues, est de faire livrer au bureau. Comme ça, pas d'excuses pour les livreurs pour ne pas laisser le colis et la réceptionniste vient le porter sur leur bureau avec un grand sourire!

richard tremblay a dit…

Moi j'ai des problèmes juste avec un livreur d'UPS, toujours le même, celui qui finit sa tournée vers 16 heures à Rigaud. Comme je suis un acheteur en ligne régulier, c'est un problème qui se répète, parce qu'Amazon utilise Postes Canada et UPS dans mon boutte.

J'habite à 120 mètres du chemin, mon driveway fait une longue courbe montante de sorte que je ne vois pas le chemin de la maison. Le livreur (Steve, sur le récépissé)choisit de ne pas monter la côte et de laisser mes paquets sous ma boîte à journaux, à quelques pieds de la rue. Hiver comme été. Heureusement il a le réflexe de mettre l'envoi dans une grand sac de plastique fermé pour le protéger des intempéries. L'été, on le voit bien (trop bien même), mais l'hiver, s'il neige un tant soit peu, on risque constamment de perdre le paquet dans le tas de neige. Une fois, j'ai bien failli le perdre pour vrai, la charrue municipale avait rejeté par-dessus un banc de neige brune et il ne restait de visible qu'un petit bout d'enveloppe qui dépassait.

Heureusement le système de localisation d'UPS est extrêmement précis. Quand ça annonce que le paquet est livré, c'est qu'il l'est.

L'autre livreur d'UPS (qui remplace Steve à l'occasion) monte toujours la côte pour livrer en personne. Pas le temps de sonner, les chiens sonnent l'alarme !

Les autres livreurs, j'ai eu à faire plusieurs fois avec FedEx, Puro, Postes Canada, DHL, font des livraisons sans aucun problème.


Gen a dit…

@ClaudeL : Ah, bonne idée le papier! Je pense que la prochaine fois je vais mettre un papier "Cognez, svp, je suis là!!!"

@Prospéryne : Je magasine peu par Internet moi aussi et j'essaie de me limiter aux trucs qui sont livrés par Poste Canada, mais bon, des fois on a pas le choix. Et faire livrer au bureau... ben, mon bureau c'est chez moi maintenant! lol! :p

@Richard : J'espère que tu t'es plains. (Cela dit, UPS, c'est le démon!!! Chez nous, ils ne veulent jamais laisser les paquets et leur centre de tri est au diable vaux-vert!

Caro a dit…

Moi, Postes Canada "câlisse" ça généralement sur mon perron. À la vue de tous et à la merci des intempéries. Une fois, on me l'a "câlissé" ds mon bac de compost (placé sous la boîte aux lettres, mais quand même)??!! Faque, maintenant, je regarde toujours avant de mettre mon compost à la rue, des fois que j'aurais reçu un paquet. :-/

Et j'ai aussi déjà eu à récupérer mon passeport au diable vauvert dans une zone industrielle louche à 30 minutes de chez moi.

Bref, maintenant, si ce n'est pas trop volummineux/lourd, je fais livrer au bureau. ;-) Et c'est vrai qu'ils ne se donnent pas toujours la peine de sonner. C'est pas fort comme service. Ah, les joies des commandes en ligne. ;-p

Daniel Sernine a dit…

Plaint.
Vauvert.
Cela dit, moi je me fais livrer à Lurelu, je suis sûr qu'il y aura quelqu'un.
Et je suis toujours fidèle à la Poste.

Gen a dit…

@Caro : L'avantage des boîtes postales communes, c'est qu'il y a de grands casiers pour les paquets, alors pas de problème avec Poste Canada. ... mais le coup du colis dans la boîte de compost, c'est quelque chose!!! O.o

Coudonc, ptêt que la solution pour qu'ils sonnent, ce serait d'indiquer sur la porte "ceci est un bureau, donc oui, il y a quelqu'un"! :P (Je peux pas faire livrer au bureau de mon chum : il n'y a pas de réception!!!)

@Daniel : Le premier est une faute d'inattention. Le deuxième m'a menée à une intéressante recherche sur les origines de l'expression! :) (Me suis rendue compte trop tard que "val" étant le singulier de "vaux", l'expression ne pouvait pas faire référence à une particularité géographique et n'était donc pas une christianisation de l'expression antique au "Fleuve noir d'Hadès"... qu'est-ce qu'on en apprend des choses avec ce blogue! lol!)

Nomadesse a dit…

Parle-moi z'en pas. J'ai déjà eu mon iPod laissé devant ma porte. Imagine! J'étais verte en découvrant ça!

Personnellement, j'adore Postes Canada, je n'ai jamais eu de problèmes. Et le facteur me reconnaît en plus, parce que je fais souvent livrer des livres ou du linge pour les enfants! ;) Ou encore mieux: je reçois des colis du Japon (oh bonheur) ou du thé de Taïwan! :)