J'suis emportée par un tourbillon ces temps-ci.
C'est le dernier rush d'animations scolaires.
Ma puce a été malade.
Les pissenlits menacent de déclarer leur indépendance et leur souveraineté sur ma cour arrière.
Les acariens s'inspirent de ces mouvements révolutionnaires et commencent une guérilla sournoise en se rassemblant derrière les meubles.
Les multiples projets remis dans les temps me reviennent pour direction littéraire, correction, révision. Et, évidemment, j'avais oublié de le prévoir.
Bref, je sais plus où donner de la tête, alors le blogue souffre.
En plus, les commentaires en nette diminution commencent à me décourager d'écrire. Est-ce que c'est moi qui est rendue plate ou vous êtes juste débordés vous aussi? Si vous prenez 5 minutes pour me rassurer aujourd'hui, j'vais continuer à déblatérer régulièrement, promis! ;)
29 commentaires:
Il y a longtemps que les pissenlits ont gagné la bataille chez nous et ça ne me fait pas un pli. Je les adore. Léo aussi d'ailleurs: il a toujours adoré les fleurs. Et quels beaux petits soleils!
La diversité végétale de mon gazon me rend heureux. Il change de couleur aux deux semaines selon les fleurs (certains appelleraient ça des mauvaises herbes) qui poussent. Concernant les commentaires, c'est peut-être l'écosystème du blogue qui change un peu. Mais ce n'est pas parce qu'il y a moins de commentaires qu'il y a moins de lecteurs. J'observe le même phénomène sur facebook. Je prends juste moins le temps de commenter, en général.
@Nomadesse : Éliane aussi aime beaucoup les pissenlits. Mes voisins, par contre, apprécient moins! :p Cela dit, je n'essaie pas de me débarrasser des pissenlits, juste de les couper pour qu'ils ne puissent pas envoyer du pollent partout...
@Fred : Merci d'avoir répondu à l'appel entk! Et oui, je sens qu'il y a un changement sur les blogues et sur Facebook : les gens commentent moins. Je me demande si c'est pas lié à la généralisation des tablette et téléphones intelligents : c'est chiant de taper du texte avec ces affaires-là!
Pour ce qui est du gazon, sa biodiversité me réjouit aussi, tant qu'elle reste courte! :p (Je sens que le jour où on va payer pour faire tondre notre gazon se rapproche à grands pas...)
Moi, c'est mon indice courriel qui est en passe de déclarer sa souveraineté... Entre 2 visites de Qualinet, du plombier, de la pépine à démol' et des 3 voyages chez Rona quotidiens (j'exagère à peine) je suis prisonier du shitspace et je manque cruellement de temps et d'énergie pour le cyberspace. :(
@Luc : Ah, la vie de nouveau propriétaire! :p Courage!
Quand tu vas savoir où trouver, sans hésitation, les vis galvanisées, les truelles à plâtrer, les plaques électriques blanches pis les pièces pour changer la chasse d'eau de la toilette, ça va vouloir dire que ton calvaire achève. Selon mon expérience personnelle, une fois que tu ne te cherches plus dans le Rona, les dieux de la rénovation jugent que tu as assez souffert (ou que tu es rendu trop savant) et tu as droit à une pause de travaux à effectuer jusqu'à ce que le magasin ait été réaménagé et que tu t'y perdes à nouveau! :p
Je ne commente pas quand tu parles de stratégies d'écriture mais quand tu parles de ta vie autre que littéraire, de ton bébé, de ton mari et même des arts martiaux, je suis la première à commenter!
@Femme libre : En effet, et c'est toujours apprécié! :) L'appel aux commentaires ne te visait pas du tout! :) Mais j'en étais à considérer l'idée de vous envoyer des courriels à toi et à Nomadesse et à fermer le blogue! :P
J'apprécie toujours autant passer par ici (non, t'es pas devenue plate! lolol). Je commente de moins en moins, un peu partout, et la grande cause est un léger surmenage par ici aussi. Comme personne n'a encore réussi à nous donner des journées de 36 heures, faut faire avec le malheureux 24 qu'on a... :P
@Isa : Je sais ben pas ce qu'on a tous, mais me semble que le surmenage est généralisé. Est-ce saisonnier? Une question d'âge? De multiplication des plateformes? Je m'interroge... Tiens, ça fera ptêt un prochain billet! hihihihi! ;)
De mon côté, je te lis toujours avec autant de plaisir et d'attention. Le problème, c'est que plus souvent qu'autrement, je me dis que j'aimerais commenter, amener mon grain de sel à la discussion et puis... pouf! J'oublie complètement d'y revenir et de prendre le temps de le faire! D'ailleurs, je vais de ce pas commenter ton précédent billet, je voulais vraiment le commenter, ce sera chose faite! ;)
Sinon, pour expliquer le phénomène, c'est sûr que c'est chiant commenter sur un cellulaire ou une tablette. D'autre part, peut-être qu'avec la multiplication des commentaires (pas toujours réfléchis) sur les médias sociaux, les gens ont en quelque sorte envie de revenir au rôle de spectateur plus passif? Ou alors on est tous en train de devenir super paresseux et les pissenlits vont en profiter pour prendre le contrôle de la planète? :o
Bon, ça y est, je me suis fait peur! o.O
@WikiPA : Ah, le déficit d'attention! ;) Élisabeth dit que c'est le mal de notre génération. (Cela dit, moi aussi ça m'arrive de me dire que je veux commenter tel truc, puis d'oublier de le faire)
Et pour ce qui est de la multiplication des commentaires pas toujours réfléchis sur les réseaux sociaux... Avez-vous remarqué que ce blogue est plutôt exempt de troll? Et que je ne publicise pas les mises à jour sur Facebook? Je vois un lien direct... :p Bref, vous pouvez commenter : on est entre nous! ;)
Mais oui, je vois ce que tu veux dire quand tu parles d'une envie de passivité : sur la plupart des sites à public large (genre site de journaux), non seulement je ne commente pas, mais je ne lis pas non plus les commentaires, sinon je finis enragée devant la bêtise humaine!!!
Non, ne fermes pas ton blogue. Si tu savais comment il peut être nourricier de le lire, et depuis ses débuts (je l'ai fait une fois). Il est remarque exemple d'une auteure de la relève qui s'est remonté les manches pour arriver à ses fins. À moins que tu n'aies un jour le temps de regrouper tous tes billets en un même livre... Un genre d'autobiographie. Là, tu pourrais le fermer, ton blogue. Son contenu aura été immortalisé sur papier. ;)
Moi, je n'ai jamais eu de trolls sur mon blogue et j'y veille au grain pour ne pas en avoir.
Et je partage ton désir de recevoir des commentaires pour te motiver à écrire. Or, je n'en reçois jamais des comme ceux-là. Suis-je une exception? Ou bien, mais lecteurs ne s'intéressent qu'à mes petits projets imprimés que je vends ici et là et non pas à mon art littéraire, bien que j'ai peu publié, ces dernières années?
(Oups. Désolée pour mes fautes de français. Je m'étais relue pourtant. O.O)
Moi, tu me connais, je suis pas du genre à commenter abondamment. Keep on truckin'.
Comme je lis les blogues sur mon téléphone intelligent plus de la moitié du temps... eh bien je suis moins intéressés à commenter avec mes gros doigts malhabiles qui frappent des lettres qui ne leur ont rien fait et je ne parle même pas du correcteur qui aime apporté son grain de sel et créer des glissements de sens!
Hé bien moi, qui ai mis ton "blog" comme page d'accueil de mon navigateur Web, afin de voir rapidement à chaque jour s'il y a du nouveau.
D'un autre côté, faudrait pas que ce soit pour toi une occasion de procrastiner, alors toute absence prolongée de ta part est pardonnée à l'avance.
Évidemment on sympathise avec ton vécu de super maman et auteure devenant de plus en plus accomplie et sommes choyés d'être témoins ou même des accompagnateurs de tes états d'âmes et apprécions les chroniques où tu ventiles un peu ou même beaucoup.
Ah sans oublier toutes ces réflexions sur le travail et le métier d'auteur et du merveilleux monde du roman ou de l'imaginaire.
Oups c'est moi qui procrastine ici, faut que je retourne à la correction des travaux de smes étudiants. :OP
Ah tiens, mon ID pour les commentaires apparait comme "Ben Logg" alors que "Daniel Blouin" serait plus clair et net. Hum, je vais corriger ça, quelque part dans mon profil je crois.
Voilà c'est fait je pense, à plus :O)
Je t'encourage aussi à continuer. Ne doute pas de la pertinence de ton blogue. C'est très chronophage, mais tu es régulièrement lue par beaucoup plus de personnes que tu l'imagines ! Il serait dommage d'arrêter !
@Gabrielle : Merci pour les encouragements! :) Mais je ne pense pas faire un jour de biographie. J'haïs tellement ça en lire, je me verrais pas en train d'en corriger une! lolol!
@Richard : Dans ton cas, c'est normal que tu commentes peu : même sur ton blogue tu es souvent trop silencieux! :)
@Pierre-Luc : Ah, je savais que c'était la faute des téléphones! :p
@Ben Logg/Daniel Blouin : J'me suis demandé un instant c'était qui ça "Ben Logg!" lol! Allo papa! :p J'suis contente que tu aimes me lire et d'être la page d'accueil de ton navigateur, mais malheureusement tu comptes comme un public acquis d'avance! ;) Hihihihi! J't'adore!
@Frédérick : En effet, j'dois avoir des lecteurs dont je ne me doute même pas, parce que je pensais pas que toi tu me lisais!!! :) Merci pour la tape dans le dos, ça fait du bien (surtout le passage pour la pertinence, étant donné que j'ai surtout l'impression de dire ben des folies! hihihihi!)
Je ne commentes... jamais. Nulle part.
Mais je te lis religieusement! N'arrête pas d'écrire!
@Mlle Maria : C'est pas vrai, c'est pas vrai, j'ai des commentaires de toi! ;) Mais je pensais que tu avais disparue! :) Coudonc, je vais faire un appel à tous annuel, c'est le fun de vous revoir/relire.
C'est pour cette raison que j'ai pris le temps de laisser un commentaire, d'ailleurs ! Bref, comme on dit, lâche pas !
Je te lis toujours avec plaisir. Parfois avec un décalage, je commente peu, mais j'apprécie toujours mon passage par ici. :-)
Bon, te voilà rassurée, là, Gen? On t'aiiiiimmmmeeeee, lâche pas ton blogue! ;)
@Frédérick : Ok, ok, je lâche pas! :)
@Caro : Hé, t'es toujours là! :) Coudonc, c'est le fun ces retrouvailles!
@Isa : Ben oui, me revoilà rassurée... et, surtout, remotivée! C'est pas mêlant : depuis mercredi j'ai écrit plus de brouillon de billet que durant les deux derniers mois. Ils ne se rendront sans doute pas tous en ligne, mais au moins là j'ai du matériel!
Histoire de te rassurer, Geneviève, je vais faire ce que je fais si bien: te reprendre ;O)
Que signifie le verbe «déblatérer», selon toi? (Et vous tous/toutes, car la faute est répandue). Souvent je le vois employé comme synonyme de «parler (ou écrire) abondamment, avec volubilité».
Consultez vos dicos, les amis: «Déblatérer: Parler longtemps et avec violence contre quelqu'un ou quelque chose. Synonyme: vitupérer». On peut déblatérer contre les propriétaires de pitbulls, contre les gens qui marchent en textant.
Contre est ici la préposition clé.
J'ai deux hypothèses sur l'origine de cette erreur fréquente chez des gens pourtant éduqués.
1) Le verbe a été employé erronément dans un manuel ou un cahier de français très utilisé, et en usage pendant longtemps (l'erreur n'est pas limité à une génération).
2) Le verbe était employé souvent -- à mauvais escient -- par un personnage de série télévisée ou d'émission pour enfants, très populaire elle aussi.
Prochaine leçon: l'usage abusif et grammaticalement erroné du «qui», par les journalistes, en particulier Yvan Qui Côté, le correspondant de Radio-Can en Asie.
@Daniel : Comme je n'ai pas spécifié que je déblatèrerais dans chaque billet et qu'il m'est effectivement arrivé de vitupérer contre un truc ou un autre (les auteurs qui pensent se renouveler en utilisant un genre en dilettante, les auteurs qui font des héros trop jeunes, etc), ben pour une fois je trouve que je m'en tire à bon compte! :p
Cela dit, j'avoue que dans ma tête, c'était un synonyme de "parler abondamment, mais sans fondement". (Ouf, je savais au moins que le verbe avait une connotation négative).
Pour ce qui est de la cause de cette erreur si répandue, la majorité de mon vocabulaire me venant des romans lus durant mon enfance et mon adolescence, je blâme plutôt des réviseurs et/ou directeurs littéraires qui ont laissé l'erreur se perpétuer.
Après tout, c'est pas tout le monde qui a la chance de bénéficier de ton attention éditoriale... ;p
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