Samedi, après m'être levée à 4h30 pour allaiter ma puce (d'habitude elle se réveille à 5h30 pour son premier boire, mais faut croire qu'elle a eu un petit creux de bonne heure), j'ai sommeillé une petite heure supplémentaire (ma fille ayant eu la gentillesse de se rendormir après le boire), puis j'ai laissé bébé et chéri en tête-à-tête et j'ai sauté dans le bus.
Direction Montréal et le Congrès Boréal.
Les années précédentes, j'arrivais systématiquement en retard à la première table-ronde du congrès, un gigantesque café dans les mains (souvent mon deuxième de la journée) et je sommeillais un peu sur ma chaise, en attendant que la caféine fasse effet. Que voulez-vous, j'suis pas matinale.
Cette année, j'étais une demi-heure d'avance, aussi pleinement réveillée qu'il est possible de l'être après un réveil à 4h30 du matin et si j'avais bel et bien un café format géant en mains, c'était pour le simple plaisir de pouvoir le siroter sans interruption.
Et laissez-moi vous dire qu'après 18 mois à ne prendre que des doses minimes de caféine, ma piscine de café m'a réveillée pas à peu près! Hihihihi! Après la première table-ronde, j'étais assez énergisée pour vouloir tenir trois conversations en même temps.
Ce qui était aussi bien étant donné que je devais quitter à 14h, histoire d'arriver dans mon patelin à l'heure pour le boire de 15h30 (sinon, j'suis sûre que ma poitrine aurait explosé) et la routine de fin de journée de ma puce. Dire que par les années passées, j'attendais tranquillement la fin de la projection des bandes-annonces avant de rentrer chez moi... souvent par le dernier bus.
Mais c'est pas grave : ma "trempette" m'a fait le plus grand bien. En plus de prouver à tout le monde (moi y compris) qu'avoir un bébé, c'est pas la fin de ma vie d'écrivaine. (Certains m'objecteront qu'on voit souvent de jeunes enfants avec leurs parents au Boréal, mais je leur ferai remarquer que dans ces cas-là, c'est le papa qui est écrivain et que la maman fait pas beaucoup de social). Ma seule déception : je n'ai pas trouvé le temps de participer au concours d'écriture sur place. Dommage, parce qu'une heure d'écriture sans interruption, j'y ai pas droit souvent ces temps-ci. Cela dit, comme je devais choisir entre cette heure en solitaire ou une heure pour dîner en compagnie d'Isa, de sa fille, de Jonathan, Luc, Philippe-Aubert, Mariane et Pierre-Alexandre, je ne regrette pas vraiment ma décision! :)
Étant donné qu'il fallait préparer la semaine à venir (cuisiner, tondre le gazon, faire une tonne de lavage, etc), je ne suis pas retournée au congrès le dimanche. (Alors que d'habitude, j'y vais, mais j'arrive encore plus en retard et dans un état de fatigue encore pire que le samedi matin!) J'ai donc manqué la remise des prix Boréal. J'avais pris la peine de faire de Luc mon mandataire si jamais je remportais un prix (j'étais quand même nominée pour deux nouvelles et pour le blogue), mais finalement c'est Joël Champetier qui a remporté le prix de la meilleure nouvelle et la revue Clair-Obscur qui remporte la palme pour la fanédition.
C'était fort mérité dans les deux cas! ;)
Là j'ai juste hâte à l'année prochaine! (La puce sera sevrée, alors je pourrai passer plus de temps avec la gang. Parce que, qu'on se le dise, la communauté des trippeux de SFFFQ, c'est vraiment du monde le fun!)
6 commentaires:
Et tu as pu mangé un petit morceau de pain le samedi midi en prime ;)
Lol! Oui, merci beaucoup! (mais, tu sais, j'en mange quand même à la maison... enfin, des fois! ;)
Bien contente que tu nous aies choisis plutôt que le concours d'écriture sur place! ;)
@Isa : Je regrette pas mon choix, mettons! :) Les repas, c'est souvent la partie la plus le fun des Boréals! :) (Ça et le social sur la mezzanine quand on fait table-ronde-buissonnière! ;)
Dommage, je t'ai manquée! J'avais l'horaire contraire du tien. ;-)
@Caro : On s'est croisées, je crois même qu'on s'est fait la bise! lolol! ;) (Ou, entk, je t'ai vue, mais je sais pas si c'était réciproque! lol!)
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