Je ne comprends pas les personnes qui se sentent si sûres de leur importance qu'elles arrêtent de prêter attention aux gens qui les entourent.
Oui, on peut avoir des études poussées dans un domaine. Oui, on peut avoir un talent naturel. Oui, on peut avoir énormément de succès financier.
Mais ça ne veut pas dire que les gens autour de nous, même s'ils paraissent moins éduqués, moins talentueux ou plus pauvres, n'ont rien à nous apprendre.
Le chef d'entreprise qui roule sur l'or a beau être équipé d'une machine à espresso flambant neuve, il ne sait pas dessiner des petits cœurs dans la mousse du lait aussi bien que le serveur du café.
La même analogie s'applique dans le milieu littéraire.
On a toujours quelque chose à apprendre.
9 commentaires:
Très juste!
À méditer... j'avais un prof à Princeton qui expliquait le sujet de ses recherches à tous ses étudiants au cas où l'un voudrait donner son opinion, considérant que chacun avait une tournure d'esprit différente pouvant mener à des conclusions inédites.
Je me rappelle également l'étonnement que j'avais eu en entendant un autre auteur affirmer qu'il avait "complètement terminé son apprentissage du médium et cela, depuis longtemps" et qu'il ne lui restait qu'à "trouver le temps de rédiger toutes ses idées".
J'ai également un superviseur de stage qui affirme que chaque stagiaire lui apporte une réflexion sur sa propre pratique de l'enseignement.
On a deux types de gens, au fond : les ouverts et les fermés
Sébastien mentionne un mot "étonnement". Une faculté essentielle et si précieuse à toute ouverture d'esprit. :)
@Prospéryne : Merci! ;)
@Sébas : J'ai eu plus de prof dans le genre de celui de Princeton ou de ton superviseur de stage que dans le genre "j'ai tout appris depuis longtemps". Et ce sont ceux qui se posaient des questions et qui restaient ouverts d'esprit qui m'ont toujours semblé les plus intelligents.
@Nomadesse : Et l'ouverture d'esprit permet de progresser au lieu de stagner. :)
Chanceuse... me semble que j'ai principalement eu des fermés que des ouverts, comme profs... du moins en génétique. En enseignement, les profs semblent plus ouverts. Différence de culture américaine/québécoise ou serait-ce le type de matière enseigné qui modèle les esprits ?
Attends que je réfléchisses... En histoire de l'Antiquité, la plupart étaient très ouverts. Les profs fermés étaient en histoire du Québec/Canada, en histoire du monde arabe et en histoire Américaine... Ouais, c'est sans doute une question de matière enseignée! ;)
(Quoique des pédagogues bouchés, j'en ai croisé quelques-uns...)
Bref, tu t'es fait snober? :O)
hahaha j'adore le question de Daniel ;)
* lève le nez et s'en retourne corriger * ;)
@Daniel : Non, pas moi (si c'était moi, ce serait pas important, j'suis qui, moi, pour que ça me dérange qu'on me snobe?), mais disons que j'ai été témoin d'attitudes assez condescendantes venant de gens qui mériteraient d'élargir leurs horizons littéraires.
@idmuse : lol! ;)
Enregistrer un commentaire