lundi 22 juillet 2013

Angoisses habituelles de début de projet

Bon, après une longue pause, "Hanaken III" s'est remis à avancer. Lentement, mais sûrement. Un chapitre par semaine pour le moment. J'espère qu'en passant la barre du premier tiers, je vais subir l'effet d'entraînement habituel et me mettre à écrire plus vite.

Parce que, pour le moment, tout ce qu'il y a d'habituel dans mon écriture, c'est mes angoisses de début de projet. Me semble que mon écriture n'est pas inspirée. Que tout se met en place trop lentement. Que je ne retrouve pas le bon ton pour mes personnages...

C'est mon troisième roman, le quatrième si on compte "Le Chasseur". Et, mautadine, me semble que non seulement les angoisses de début de projet ne se calment pas, mais on dirait même qu'elles deviennent pires.

Avant, je m'inquiétais de ne pas arriver à finir un projet. Maintenant, ce qui m'inquiète, c'est de le faire tout croche. Qu'on se dise "Ouais, elle l'a écrit vite celui-là".

Ok, je prends une grande inspiration, je me calme, je me rassure en me disant qu'au nombre de lecteurs que j'ai, si j'écris véritablement une bouette, je pourrai m'excuser à chacun personnellement, puis je commence le chapitre suivant.

11 commentaires:

Prospéryne a dit…

Les risques que tu fasses de la bouette sont assez minces Gen! De toutes façons, tous tes lecteurs veulent savoir la fin, alors... :P

ClaudeL a dit…

On devrait avoir deux têtes: une tête qui angoisse et l'autre qui ne pense pas, qui écrit.
Pouvoir laisser la première se dépêtrer dans ses angoisses absolument inutiles et improductives et ne travailler qu'avec l'autre, ce serait le bonheur, n'est-ce pas?

Gen a dit…

@Prospéryne : La fin... Ben après quelques siècles les samouraïs perdent le pouvoir et leur statut et deviennent des employés de bureau... ;)

@ClaudeL : Oh oui, ce serait super ça! ;)

Daniel Sernine a dit…

Angoisses du deuxième type, c'est bien, tu progresses.
Il y en a hélas quelques autres sortes, dont certaines réservées à la carrière avancée (aussi appelée fin de carrière).
Celles-là sont quelque chose.

Gen a dit…

@Daniel : Je ne me sens pas très encouragée là! ;) D'un autre côté... Si je vis des angoisses de fin de carrière, ça signifiera au moins que j'ai eu une carrière! ;)

Prospéryne a dit…

LOL!

Nomadesse a dit…

Revenir à un projet, c'est aussi difficile.

Et contrairement au premier livre, le suivant, l'autre suivant, etc, mettent la pression d'être "au moins aussi bon"... Là-dessus, je te comprends à 100%!

Mais je pense qu'il faut s'accrocher à notre plaisir d'écrire, d'essayer quelque chose qui nous plaît. D'écrire et d'ensuite te relire, de plus loin, en laissant passer le temps. Tu verras alors si ça va trop vite...

Gen a dit…

@Prospéryne : ;)

@Nomadesse : Le problème ici c'est que ce n'est pas un projet différent, c'est le continuum des deux premiers tomes. Alors il y a un certain ton à retrouver, un certain état d'esprit... Et pas énormément de temps pour prendre du recul.

Heureusement, j'ai des premiers lecteurs extraordinaires, que je vais pouvoir mettre à profit pour me dire ce qu'ils pensent du rythme et du reste (et je tremble de les entendre dire : "ouin, c'est pas comme les autres tomes, hein")

Caro a dit…

Fonce! Ce que tu nous as livré jusqu'à maintenant devrait réussir en endormir tes craints. :-) J'ai hâte de lire la suite !!

Isabelle Lauzon a dit…

Première étape : écris!!!

Deuxième étape : go chez tes premiers lecteurs et on te le dira, nous autres, si tes craintes sont justifiées ou pas! ;)

Et te connaissant, je ne suis pas inquiète du tout : On parlera juste de petits ajustements en cours de route et tout sera génial, comme d'habitude... :D

Perso, je vois ces périodes de craintes de façon positive : elles sont là pour nous obliger à nous dépasser... :)

Gen a dit…

@Caro : L'essence de ma crainte est justement : et si j'arrivais pas à faire aussi bien?

@Isa : Oui, Evil Matante Isa, je me mets au boulot, promis! ;)