Le salon du Saguenay a été une expérience nouveau genre pour moi cette année : Vincent est venu avec moi et on était hébergés chez son cousin, fraîchement installé dans les environs. (Auparavant il vivait en Gaspésie, mettons qu'il s'est rapproché un brin!)
Comme j'avais une entrevue "Divan rose" de prévue le vendredi matin et qu'on voulait tout de même pas manquer trop de jours de boulot, on a décidé de faire la route de soir le jeudi. C'était une bonne idée : il n'y avait pas beaucoup de monde et, à condition d'être prudents, le chemin entre Québec et Chicoutimi est fort praticable, même de nuit. On est arrivés sans encombre et on a jasé jusqu'aux petites heures avec le cousin et sa femme.
Le vendredi, après une nuit écourtée, je suis restée au salon du livre de 9 heures le matin à 9 heures le soir, en alternant les séances de signature entre mes deux éditeurs (les Six Brumes et les éditions du Phoenix). Vincent, qui n'avait jamais vu un salon du livre québécois du point de vue des auteurs, est resté avec moi une bonne partie de la journée, tenant la caisse pour les Six Brumes ou allant chercher les cafés et muffins des auteurs enchaînés à leurs tables. Vendredi soir, le traditionnel karaoke avait lieu dans un lieu secret (connu seulement des écrivains), mais Vincent et moi ne sommes pas restés assez longtemps pour le voir débuter : on est plutôt retournés chez nos hôtes pour jaser encore un peu.
Samedi, même programme pour moi : j'étais au salon du livre de 9 à 9. Vincent, lui, est plutôt resté chez son cousin, pour profiter de la présence de ses deux enfants. Je crois qu'après douze heures de vente, j'étais pas mal moins crevée ce soir-là que mon chéri qui avait servi de compagnon de jeu aux deux petites tornades (l'une ayant deux ans et l'autre un, laissez-moi vous dire qu'ils avaient de l'énergie!). Il est venu prendre un verre avec moi et l'équipe des Brumes au bar de l'hôtel où se tenait le salon, puis on est rentrés se coucher.
Dimanche, dernière journée de salon. Dans l'avant-midi, j'ai dû me rendre à l'évidence : le tome II d'Hanaken, sorti tout juste avant le début du salon, ne se vendait pas aussi bien que je l'aurais voulu. Mais, bon, le tome I, lui, trouvait régulièrement preneurs et les Chasseurs se vendaient comme des petits pains! À 13h, j'ai donné les bises à tout le monde. À l'origine, Vincent et moi avions prévu revenir dimanche après-midi, mais comme on n'avait pas encore eu l'occasion de souper avec le cousin de Vincent, on a repoussé notre départ à lundi matin. J'ai donc passé un après-midi et une soirée à jaser et jouer en famille. Étant donné que je commençais à me sentir un peu enrhumée, on a joyeusement passé l'heure du souper à tenter de noyer mes microbes dans l'alcool.
C'est fou comme parfois on peut échouer d'agréable façon!
Lundi, le retour a été long (on n'a jamais envie de faire la route de retour quand on est parti de chez soi depuis longtemps!), mais tout de même aisé. Je me suis effondrée de bonne heure, après avoir préparé quelques billets de blogue.
Alors si vous trouvez des fautes, c'est de la faute à mon cerveau congestionné, pas parce que j'ai soudainement désappris le français! ;)
Addendum :
Je constate ce matin que je n'ai pas vu mes lunettes de soleil depuis mon arrivée à Chicoutimi. De tous les éléments que j'aurais pu perdre ou oublier là-bas, c'est assez ironique d'avoir égaré mes lunettes cheap. Mais elles ont une valeur sentimentale, alors si quelqu'un a trouvé des lunettes esseulées, signalez-le moi!
12 commentaires:
Le prochain salon, n'oublie pas ton petit flacon de purex sur la table de signature! LOL. Et bien j'espère que ton tome II va reprendre du poil de la bête avant le prochain salon, mais de toute évidence, ça viendra, j'ai confiance.
@Hélène : C'est pas du purel qu'il faudrait, mais des masques j'pense! ;) Enfin, c'est pas grave.
Pour le tome II, oui, j'ai quand même confiance. :) C'est juste qu'en attendant, les séances de signature sont longues! :p
«Vincent, qui n'avait jamais vu un salon du livre» ??
C'est moi qui fabule, ou j'avais déjà lu quelque part sur ce blogue que Vincent s'efforçait de rediriger la circulation dans les Salons de manière à ce que les lecteurs passent devant ton livre?
Je suis sûr d'avoir lu quelque chose du genre (ou alors, le manque de sommeil me fait encore halluciner)
@Pat: En effet, ce n'était pas mon premier salon du livre. Faut croire que je ne prenais pas assez de place les autres fois et elle m'a oublié. Snif! :'(
@Pat : Non, non, c'est le rhume qui m'engourdit le cerveau. Vincent n'avait jamais vu un salon du livre QUÉBÉCOIS du point de vue des auteurs! ;)
@Vincent : Mais non mon ange! Je corrige, je corrige!
Mais je suis allé te voir au salon du livre de Montréal aussi... Ce n'est pas un salon du livre québécois? :o
@Vincent : Mais t'étais pas aussi impliqué que tu l'as été au Saguenay, non? Où là tu as vu le salon avant l'ouverture, après l'ouverture, etc...
Ah bon, ok ok! :P
Il y a une paire de lunettes de soleil qui a été vue dans les endroits mal famés de Chicoutimi dans la nuit de dimanche à lundi, c'était peut-être la tienne?
@Vincent : ;)
@Phil : Non, dans la nuit de dimanche à lundi, on est restés sagement chez le cousin à vider sa cave à vin! :p
Je veux dire, la paire de lunettes a été vue se promener sans son maître, toute seule... ;-)
(Tu sais, au Saguenay il s'en passe des trucs bizarres. Comme le fait que le Maire Jean Tremblay soit élu facilement... :-p Alors des lunettes qui se promènent toutes seules...)
@Phil : Ah! Tout s'explique! Oui, ça doit être les miennes : elles avaient déjà l'air de sortir de Matrix! ;)
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