L'atelier maison d'en fin de semaine a été génial!
Mine de rien, ça faisait plusieurs mois que je travaillais juste avec du matériel existant (direction littéraire et révision du Chasseur et d'Hanaken II, ainsi que du retravail de vieux projets qui trainent depuis longtemps). Mon rythme avait ralenti. L'envie était moins là. Je commençais à me demander si ce n'était pas déjà la passion d'écrire qui vacillait.
Et puis, en fin de semaine, Isa et moi nous sommes payé un douze heures d'écriture. Les plans et les recherches avaient été faits à l'avance, alors c'était vraiment douze heures de création pure. D'assemblable de mots, les uns après les autres, pour créer les personnages, les scènes, les douleurs, les peurs, les instants d'espoir...
Maudit que c'est le fun d'écrire comme ça!
Oui, y'a quelque chose de très satisfaisant à retravailler un texte, à utiliser les commentaires de la direction littéraire pour pousser son idée plus loin. Mais le plaisir des doigts qui courent sur le clavier, du récit qui prend corps, c'est dur à accoter!
Ça donne juste envie de repartir tout de suite dans un autre projet... au lieu de finir de réviser le montage d'Hanaken II.
14 commentaires:
La méthode "Misery" semble très appropriée pour toi ;-)
@Phil : Lolol! ;) Ok, j'avoue, ça marcherait sur moi aussi! (en tout cas, ce serait productif, mais pas sûre que ce serait bon : la nouvelle d'en fin de semaine avait encore besoin de travail après 12 heures)
Bien hâte de lire ce qui est sorti de ce week-end. Et moi, j'ai toujours haïs ça la partie réécriture. La partie création est tellement plus le fun!! Mais bon, la réécriture est satisfaisante et nécessaire, juste moins le fun. ;-)
@Caro : C'est noir carbone, alors un jour ça se retrouvera ptêt dans Alibis. ;)
Et oui, la réécriture, c'est quand même moins le fun... Sauf quand on met le doigt sur un bobo et que là, tout d'un coup, le texte reprend un second souffle! :)
Et vous étiez comment: face à face, dans la même pièce?, vous parliez-vous ou silence complet? Après l'arrêt diner, ce fut facile de repartir ou la pause s'allongeait en jasettes? Vous êtes-vous montré vos textes?
Comme tu vois, je suis mémère et j'aime plus les anecdotes qui tournent autour que la création elle-même.
Ah bien, ClaudeL, je m'amuserai certainement à répondre à tes questions dans un prochain billet... Dès que j'aurai le temps! ;)
Ah! Chère Gen! Comme ce fut agréable! 12 heures d'écriture en une journée et demie, c'était vraiment quelque chose... J'étais brûlée au retour et le lendemain aussi! Hihi! Là, j'ai juste hâte de retomber dans ma prochaine séance d'écriture pour travailler encore sur ma nouvelle... :D
@ClaudeL : On était côte à côte ou face à face, selon la pièce où on s'était installée (d'abord dans un café, puis dans le bureau chez moi, puis dans le salon).
Et oui, après avoir écrit à peu près 8 heures (et réalisé des premiers jets), on s'est échangé les résultats et on en a discuté. Vincent a d'ailleurs particité à cette lecture commentée. C'était le fun d'avoir un troisième point de vue! :) Il commence à être un bon relecteur.
@Isa : C'était vraiment super! Mais tellement intense que samedi soir j'ai mis mon cadran : j'avais l'impression d'avoir tellement travaillé que mon esprit a pensé que la fin de semaine était finie.
C'est Vincent qui a trouvé ça plate dimanche matin! lolo!
Plonger dans une nouvelle histoire, c'est toujours très attrayant, hypnotisant... Ça explique mon manque d'achèvement: j'ai beaucoup écrit dans ma folle jeunesse, mais je ne retravaillais jamais rien, parce que je voulais tout de suite sauter à la prochaine histoire (de peur de l'oublier, de la perdre dans l'infini???).
La réécriture, c'est angoissant. La relecture surtout. Non mais, de quoi ça va avoir l'air!!!??? Combien d'heures vais-je avoir à remettre dessus, moi qui étais soulagée d'avoir terminé???
Bref: Bravo les filles!!!! On a hâte d'avoir le résultat.
C'est vrai que le second souffle ramène au plaisir du premier jet. Merci de me rappeler que ce n'est pas que sueur et grincements de dents. Lol!!
@Josée : En effet, la réécriture et la relecture, c'est angoissant. Parce qu'il y a non seulement la peur des longues heures de travail, mais également la peur d'avoir juste raconté une histoire plate qui mène à rien. Et que peu importe le nombre d'heures qu'on y mettrait, elle n'ira jamais nulle part (je sais pas vous, mais moi j'en ai écrit des comme ça...)
@Caro : Non, la révision linguistique et le montage d'épreuve, ça c'est juste de la sueur et des grincements de dents! :p (maudit, c'est ben long Hanaken II!)
Et c'est quoi le prochain projet en question? Hanaken III? Une autre nouvelle? Du chick Lit? Du policier? On veut tout savoir!
Pwahahahahahaha!!! Pauvre Vincent!!! ;)
Bien, dans mon cas, j'ai fait la grasse matinée dimanche matin... Pour compenser ma nuit écourtée de vendredi à samedi (ouf! 5 h de sommeil, c'était pas assez!). J'ai été une loque tout mon dimanche, par contre. Le cerveau vide, trop brûlée pour entreprendre quoi que ce soit. Ça a fini dans la piscine et la chaise longue, au soleil, à ne penser à rien... Coup donc, c'est dur, les ateliers! LOL!
@Annie : Le prochain projet sera sans doute une ou deux nouvelles policières avant de tomber dans Hanaken III. Mais je suis pas encore sûre! lol! Je vous le dirai dès que je le saurai! ;)
@Isa : Ouaip, j'étais plutôt une loque moi aussi dimanche. Surtout après le réveil hâtif!!!!
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