Quand on commence à écrire, on ne rêve pas de devenir Mishima (qui s'est suicidé et a connu un succès posthume) ou Nelligan (qui a fini ses jours dans un asile). Quand on commence à écrire, on rêve qu'on va présenter notre roman et qu'il va être accepté et qu'il va être populaire et qu'on va devenir assez riche pour pouvoir écrire à temps plein d'autres romans qui vont connaître un succès mondial et... Bref, quand on commence à écrire, on rêve. Normal : si on rêvait pas un peu, on aurait pas ce qu'il faut pour devenir écrivain.
On termine notre premier roman. On l'envoie partout. Tout le monde le refuse. On écrit des nouvelles. Elles sont refusées. On déprime. On lit des livres de théorie littéraire ou on tombe sous la coupe d'un professeur au lourd crayon rouge qui nous apprend à écrire. On réalise que ce qu'on a écrit jusque là, c'était incroyablement mauvais.
On écrit à nouveau. La même chose ou autre chose. On arrive à publier un peu. On est contents. On apprend la réalité du milieu. On se trouve une job qui nous permet de vivre et qui nous laisse du temps pour écrire. On se dit qu'on écrit pour la beauté de la chose. Ou on se dit qu'on écrit pour se faire un second revenu. L'argent d'extra qui paie les sorties au resto, les livres, peut-être un voyage si on est chanceux...
Puis on entend parler des phénomènes. Des JK Rowlings et Élisabeth Tremblay de ce monde. De ceux qui écrivent leur premier roman, qui le publient, comme ça, direct, et connaissent un succès fou.
Et là on se remet en question un peu. Est-ce que c'est parce qu'on l'a juste pas? Après tout, notre premier roman n'était pas publiable... Est-ce que c'est parce qu'on se pose trop de questions? Qu'on veut trop bien écrire? Qu'on attend trop "d'être prêt" pour se lancer? Est-ce que c'est parce qu'on est juste malchanceux? Parce que les auteurs à succès écrivent "du populaire" et pas nous? Alors que, avouons-le, on serait souvent bien en peine de dire en quoi notre écriture diffère de la leur? Ou est-ce que c'est les épreuves que ces écrivains-là ont vécues qui ont imprégné leur premier roman et lui ont donné le souffle qui a attiré l'oeil de l'éditeur?
Mystère. À ce point du questionnement, on se tourne vers Stephen King. Vers l'histoire du clou planté dans le mur qui a fini par s'arracher à cause du poids des lettres de refus que King y accrochait. Et on se dit que, bah, on est peut-être plutôt partis pour son parcours à lui. Lentement, mais sûrement.
L'important c'est juste de ne pas arrêter de rêver.
37 commentaires:
Tu oublies un autre détail sur les Rowlings et les Tremblay de ce monde: elles n'étaient pas dans la vingtaine lors de la publication de ce premier Roman! Tu auras peut-être reçu plus de lettres de refus, mais tu seras publiée avant elles! On prend ses victoire où on peut!
@Annie : Heu... faudrait voir avec Élisabeth, mais elle est pas tellement plus vieille que moi... et ma vingtaine s'enfuit à grands pas! ;) J'aurai 29 ans avant la sortie de "Deux sabres".
C'est rough sur l'inspiration ne plus rêver.
L'intro de ton billet m'a fait pensé à une biographie de H.P. Lovecraft que j'ai achetée il y a quelques années... usagée et annotée. Lovecraft a eu une vie assez difficile. Il avait des problèmes psychologiques et il n'a jamais connu le succès de son vivant. Pourtant, le lecteur précédent avait souligné tous les passages où Lovecraft était décrit comme misérable et incompris, en écrivant souvent dans la marge que lui aussi était comme ça, que c'étaient des choses qu'il avait vécu. Comme si être misérable faisait nécessairement de nous de bons auteurs!
29, c'est quand même pas la trentaine, non? ;-)
Tu réponds à ta question. Les carrières à succès sont bien différentes les unes des autres. Des auteurs qui ont connu un succès avec leur premier livre n'en connaissent plus par la suite. D'autres publient des romans dans l'anonymat, deviennent célèbre à cause d'un prix, puis "disparaissent" aux yeux du public. Je suis d'accord avec Annie Bacon: tu es très jeune encore pour une écrivaine. Ne pas avoir de succès avec son oeuvre, ce n'est pas être malchanceux, c'est être normal. C'est le succès qui est rare et difficile.
Joël Champetier
@Joe : En effet, mais justement l'amertume semble parfois tuer certains auteurs.
@Fred : lol! Oui, j'ai pensé à Lovecraft... mais lui je suis pas sûre qu'il n'était pas vraiment fou! :P Oh boy, cela dit, se croire un grand génie parce qu'on est incompris... :S
@Annie : Ben... c'est plus proche de trente que de vingt, me semble! :P
@Joël : Je dois dire que je me sens particulièrement vieille ce matin! (convalescence et retour au bureau, ça use) Et oui, je sais que le succès reste l'exception... sauf qu'à trop me dire ça, j'ai peur de finir par me demander pourquoi j'essaie. Alors je fixe les yeux sur ceux pour qui ça a marché sur le tard.
... en me réjouissant de ma petite "longueur d'avance" dûe à mon relativement jeune âge. ;)
J'ai jamais fait confiance aux succès instantanés.
Rowling a eu du succès dès son premier bouquin, d'accord, mais ça ne veut pas dire qu'elle savait écrire, simplement qu'elle avait des bons contacts. Ça parait peut-être moins dans les traductions, mais je l'ai lue en anglais et c'est fou à quel point son écriture a changé entre le premier et le 7ème tome - le premier était rempli de bourdes et de maladresses techniques. D'ailleurs, sa plume n'a rien d'extraordinaire : c'est ses idées et la manière dont elles sont ficelées qui intéresse.
J'ai 42 ans et un seul roman publié, qui ne me fait pas vivre, bien non ! Je me dis, pour me consoler, car moi aussi je rêve comme toi d'une carrière florissante, que je suis en apprentissage, que je serai toujours en apprentissage, et que tant que j'apprends, je suis sur la bonne voie. Avoir écrit un roman n'est pas une fin en soi, ce n'est pas le but visé (là, j'en entends qui proteste...), c'est l'acte d'écrire qui est le but, c'est tout ce que nous apprenons sur le chemin qui est important. Le reste, c'est la cerise sur le sundae : la satisfaction d'avoir terminé un projet, la popularité, être aimée par ses lecteurs, l'argent et tout...
Ouais, ouais, je sais, ça sonne New Age, mon affaire, mais c'est comme ça que je réussis à lâcher prise sur ce que ma tête désire pour mieux vivre le moment présent. Si je suis toujours à penser aux autres qui réussissent, à les envier, je ne focalise pas sur la bonne affaire et je n'avance pas d'un poil!
L'important, pour moi, est la route que je traverse avec chaque histoire, chaque personnage... dans le moment présent, dans leurs moments présents !
Et tôt ou tard, je vais être publiée... plusieurs fois. C'est inévitable, car j'en suis convaincue ! D'ici là, j'écris...
Voilà !
Bonne réécriture, Gen !
@ Annie : « Avoir écrit un roman n'est pas une fin en soi, ce n'est pas le but visé (là, j'en entends qui proteste...), c'est l'acte d'écrire qui est le but, c'est tout ce que nous apprenons sur le chemin qui est important. »
Ça sonne pas new-age pantoute! C'est plutôt une expression simplifiée de la base de la théorie moderne de l'écriture comme exprimée par plein de philosophes qui ont touché ce sujet, de Deleuze à Barthe, de Foucault à Duras. Ce que tu viens de dire est une des premières choses qu'on apprend dans les programmes universitaires de création littéraire. Lâche le new-age, t'es sur la bonne voie pas mal plus que tu le penses!
@Frost : J'ai jamais cru non plus aux billets de loto. Mais y'en a pour qui ça marche ;)
@Annie et Frost : Sans dire que vous sonnez New Age, je suis désolée, mais je dois être en désaccord avec vous deux. L'acte d'écrire n'est pas un but en soi pour moi. Mon but, c'est de faire un dollar ou deux via une activité qui me passionne réellement. Ça me change de mon quotidien.
Est-ce que j'écrirais si je n'avais aucun espoir de faire ne serait-ce qu'un peu d'argent? Oui, parce que j'en ai besoin. Mais j'en ferais moins. Je sais pas de quoi ont l'air vos horaires, mais moi j'ai l'air d'avoir deux boulots! :p
Je me plains pas, c'est ce que j'ai choisi. Et quand je vends, je me gâte.
@Gen : Tant qu'on est honnête dans nos intentions, je vois pas où est le problème. = ]
@Frost : Ben je me fais régulièrement traiter de matérialiste :p Mais c'est pas grave ;P
@ Frost.Blast : Merci, ça fait du bien de l'entendre.
La plupart des succès commence d'abord par un rêve. Ensuite, qu'est-ce qui se passe pour que ça déboule? Mystère, comme tu dis. Parce qu'il n'y a pas un parcours pareil. Parce qu'il n'y a pas de recette infaillible. Parce que la clé du succès change avec les époques, avec les cultures, avec la chance d'être à la bonne place, au bon moment...
Ceci dit, je ne crois pas au miracle. Devenir un auteur reconnu ne tombe pas du ciel. Après le rêve, outre l'inspiration, ça prend beaucoup d'autres ingrédients : le talent, du coeur à l'ouvrage, de la discipline, de la persévérance, de la compétitivité, la capacité de travailler en équipe, de la patience... et bien plus encore!
On ne naît pas écrivain. On le devient. Ce qui revient à dire que, normalement, on est pas mal poche au début.
Je te raconte tout ça, mais, au fond, je n'y connais rien du tout!! lol
@Karuna : C'est sûr qu'on ne naît pas écrivain et qu'on le revient, mais certains deviennent des écrivains riches ;) ... et je sais pas pour vous, mais tant qu'à rêver, je vise le sommet! ;p
@ Karuna : C'est vrai qu'on est pas mal poche au début. En tout cas, moi, je l'étais. J'étais inconsciente de mon inconscience. J'écrivais par instinct, sans trop savoir quel type de narrateur utiliser ou toute autre technique narrative. Puis je me suis fait lire par d'autres et grâce à leurs critiques constructives, leurs commentaires, je suis devenue consciente de mon inconscience. C'est là que j'ai commencé à lire sur l'écriture, à suivre des ateliers d'écriture, à m'inscrire à des cours de rédaction par correspondance, à écrire, encore et encore... Lire, beaucoup ! Je désirais à tout prix devenir consciente de ce que je faisais en écrivant. Actuellement, je suis en train de devenir de plus en plus consciente de ma conscience. Bah... du délire, vous dites ! Ouais... Imaginez la suite : être inconscient de sa conscience (Ça c'est quand la partie de soi qui connaît tout de l'histoire prend les rênes...) Bon, je m'arrête, il faut que je retourne à l'écriture de mes 1700 mots. Je n'en ai écrit que 800 aujourd'hui. Alors, bye ! ;)
Pourquoi pas Gen ! Je te le souhaite de tout coeur ! Alors, vas-y à fond ! ;)
@Gen : le matérialisme se fait souvent coller deux cornes et un curriculum digne de l'apocalypse. Personnellement, je vois pas où est le problème : on a tous un côté matérialiste et nier ça, c'est se mentir à soi-même. Certains vont pour le yoga et le feng shui, d'autres pour le sport extrême, si toi tu veux aller matérialisme, c'est ton choix et celui de personne d'autre. C'est une manière de vivre sa vie qui aussi valable que n'importe quelle autre : on fini tous morts de la même façon, anyway.
@Frost
Hum... je crois pas que Gen affirme «J'aborde le matérialisme en tant que mode de vie».
Elle dit qu'elle écrit parce que ça la passionne et parce qu'elle a espoir d'y trouver un certain succès.
Comme nous tous, quoi!
@Frost : Heu... Le matérialisme est loin d'être mon mode de vie, mais l'argent que j'arrive à gagner avec l'écriture fais souvent la différence entre aller au resto 3-4 fois par an ou pas.
@Pat : Exact. ;)
@Gen : relis mon message comme il faut, tu vas te rendre compte que t'avais aucune besoin de te justifier. :P
P.S.: Je t'ai mal comprise et je me suis mal exprimé. Tu n'es pas matérialiste.
Sujet clos. = ]
@Frost : T'en fais ;) C'est souvent le genre de petit malentendu qui arrive avec les blogues ;) On lit vite, on répond un peu croche... J'suis difficile à insulter anyway :p
Les refus font partie de la vie et de l'apprentissage. De mon point de vue de nouvelliste (c'est ce qu'on appelle ne pas viser le succès), personne n'a sans doute essuyé autant de refus que moi. J'en ai tellement eu que… Enfin, au lieu de me suicider avec mon moulin à café, j'ai commencé à écrire les histoires d'un pauvre écrivain, peu ou pas doué, persécuté par les directeurs littéraires de ce monde. Ça m'a fait du bien.
Mais bon, si on veut arriver quelque part, il faut d'abord persévérer. Lâche pas!
@Claude B. : lol! Je dois dire que pour avoir lu une aventure de cet écrivain (enfin, si "Passez au Salon" était dans la même veine...), tu as trouvé tout un filon pour te défouler.
Faudrait que tu les publies en recueil. Ça se vendrait au Boréal! ;)
Et non, j'ai pas l'intention de lâcher. Je suis bien partie. C'est pas le décollage en flèche dont j'ai pu rêver, mais c'est loin d'être sans espoir.
Je sais pas pourquoi, mais je me sens comme la "muse-pile"... Fonce.
Mercantile? You bet!
1- Youppi! Mon 1er rapport de vente est catastrophique!
2- Youhou la poésie "Je veux d'abord être lu". Dans les SL, y'a une caisse pas loin de la table de signatures. À moins d'inscrire l'adresse de la biblio sur tes signets...
3- On veut simplement un retour sur l'effort (et l'éditeur aussi). Sinon, on écrit à décore ta vie pour modeler le nuage que tu viens de pelleter.
4- Voir quelqu'un acheter ton livre dans un SL reste indescriptible. Un trip. Comme son jardin. Comme n'importe quoi où on s'investit.
Je rêve d'être une pile et que vos yeux s'y posent.
Tiens... Bécaud!
"L'imposteur est mort, n'en parlons plus..."
@François : lolol! J'aime le "Sinon, on écrit à décore ta vie pour modeler le nuage que tu viens de pelleter" :p
Entre rêveurs de piles, on se comprend ;)
Pour ceux que la chose intéresse, j'avais 31 ans à la sortie de mon premier bouquin :) mais un bagage de vie effectivement assez lourd... Il continue d'ailleurs de s'appesentir ;) Je n'ai pas le compte de banque de JK - loin s'en faut -, mais je ne me plaindrai certainement pas de mon sort. On a tous un parcours différent. La vie a choisi de mettre ma patience et ma petite personne à l'épreuve ailleurs que dans le domaine littéraire, c'est tout... ;)
Je connais peu d'auteurs dont les premiers bouquins sont des merveilles au niveau de l'écriture. Il est normal que ça s'améliore avec les temps et l'expérience acquise. Pratiquement tout les auteurs, avec le recul et le temps écoulé depuis la publication, aimerait reprendre leur premier roman pour le peaufiner et y effacer les maladresses ;)Et JK, à ma connaissance n'avait pas de bons contacts, elle a essuyé des refus et le premier tome a eu un tirage initial de 500 exemplaires parce que l'éditeur était loin d'être convaincu que ça marcherait... Son premier contrat était carrément à son désavantage aussi. Y'a rien de parfait pour personne.
Quant au côté mercantile du métier, PERSONNE ne va me faire croire qu'il n'espère pas retirer un peu d'argent de son écriture. Ben voyons! Cessez de jouer les vierges offensées dès que l'on parle d'argent et soyez honnête avec vous-même. Je ne parle pas ici de faire fortune, mais d'être rémunérer pour les efforts que l'on a mis à produire un texte de qualité. Point! Y'a rien de mal à vouloir être payer pour sa peine. Vous n'accepteriez pas de travailler gratuitement pour votre autre employeur, quel qu'il soit, alors je ne vois pas pourquoi, dès qu'on parle d'écriture, tout le monde trouve «normal» que ça ne rapporte rien... Je ne suis pas matérialiste, loin de là, mais logique. Je comprends que le marché est difficile et tout le reste. Je sais aussi que ceux qui en vivent sont rares. Je sais tout ça et je ne le conteste pas. Ce que je conteste, c'est l'attitude de tous ces auteurs qui veulent nous faire croire que ça ne les dérange pas. Même Jonathan l'a dit dans son billet qu'il s'est tourné vers les Z'ailés pour que ça lui rapporte un peu! Y'a rien de normal a consacrer 6 à 8 mois d'un année, à temps presque plein, à un bouquin de 130 000 mots et dire ensuite que ce n'est pas grave si ça ne nous rapporte pas un sous. (yeux au ciel)
@Élisabeth : Oups, désolée, j'ai pas vu ta réponse hier! :)
Je suis contente de voir que tu me rejoins sur bien des points :) ... et que tu sembles comprendre que mon billet était un hommage! :)
31 ans, hein? Ok, ça m'en laisse encore 3 pour tenter de trouver l'idée de génie qui me permettra ensuite de consacrer un peu de temps à élever des poules! ;p
Je ne crois pas que le nombre de refus soit un signe de manque de talent. Bien sur qu'il ya des ajustements à faire, mais il y a toujours une question de timming, de circonstances et pourquoi pas de chance.
J'ai une de mes connaissances qui a vu son premier livre publié, puis plus rien, je ne crois pas qu'elle ai poursuivit, ce fut trop déprimant pour elle qui se voyait déjà une Anne Robillard... Toi tu commences peut-être par des non mais tu chemines, tu grandis.
Si je fais un parallèle, sur flickr certaines de mes photos passent le beurre et sont rarement prises dans la galerie "élite", pourtant à ma deuxième tentative dans un concours de prestige (canadian geographic) j'ai gagné un prix. Tu vois ? la bonne photo au bon moment et Hop publication !
Tu as effacé un message, j'aurai aimé le lire, garderie socialisation etc ça me semblait intéressant. J'aime bien tes commentaires chez Femme Libre.
@Éléonore : En effet, il y a une question de timing... et de persévérance, comme tu le soulignes. Le refus qui m'a fait le plus mal est celui qui a suivi ma première acceptation. C'est le refus qui désillusionne, celui qui dit "Hé non, tu ne réussis toujours pas à TOUS les coups". Wow, Canadien Geographic, c'est pas rien, bravo! :)
Pour le message effacé, ce fut une erreur de manipulation. Il paraîtra mercredi! (Je suis en train d'écrire mes messages de la semain et celui-là a décidé qu'il voulait sortir tout de suite, le vilain! ;)
Pas de faute que tu n'aies pas vu ma réponse ;) Et oui, on se rejoint sur bien des points... dont celui de ne pas accepter avec résignation de travailler pour des peanuts!!!! On espère davantage et c'est très bien comme ça! Quand tu en seras à élever des poules, j'aurai deux ou trois conseils à te donner (fou rire)
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