La philosophie zen et les arts martiaux ont beaucoup de racines communes. En pratiquant l'un, on se retrouve toujours à toucher un peu à l'autre. Je me suis beaucoup amusée le jour où j'ai découvert les questions sur lesquelles les pratiquants du zen sont encouragés à réfléchir durant leur séance de méditation.
Vous connaissez sans doute l'une de ces questions classiques : "Quel bruit fait un arbre qui tombe dans une forêt où il n'y a personne pour l'entendre?" ou encore "Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?"
Un jour, Vincent, qui est d'un naturel beaucoup plus zen que moi, m'a posé l'une de ces questions, pour rire. Ma réaction fut de lui dire, le plus calmement du monde et en citant Pérusse : "Et la bonne réponse est : on s'en câlisse-tu."
Et mon chum de me féliciter. Parce que c'est pas écrit dans la plupart des bouquins de zen, mais l'essence de cet exercice de réflexion, c'est d'apprendre à ne pas être déstabilisé, ennuyé, énervé ou impatienté par des problèmes insolubles. Pour être zen, faut savoir vivre avec l'insoluble.
En bon québécois, ça veut dire que des fois, dans la vie, la réponse zen à une situation est bel et bien "On s'en câlisse-tu". ;)
4 commentaires:
Selon Douglas Adams, la réponse universelle est "42", mais il a très bien pu se tromper! ;-)
42... 42... C'est pas tout la réponse, encore faut-il avoir la bonne question! ;-)
audrey dit : aujourd'hui c'est la réponse à tous mes problème
@Yves : lol! Douglas Adam sort de ce corps!
@Luc : Ah non, ils ont déjà essayé de la trouver la question! :p
@Fred et Audrey : En effet, c'est souvent la réponse à tout! :p
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