mardi 18 mai 2010

Ce que j'ai appris au Boréal...

Au Boréal, j'ai appris que :

Valérie Bédard trouve que décapiter les gens, ça détend.
Ça ne donne pas envie de tomber sur elle en allant se faire soigner à l'hôpital, mais Joël est toujours en vie, alors...

Pascale Raud ne peut pas toucher son nez avec sa langue, même si elle appuie dessus.
Corrolaire : après une journée de conférences, ça déconne pas mal dans la communauté SFFQ. ;)

Les musulmans très pratiquants se réveillent au milieu de la nuit pour prier.
En tout cas c'est ce qu'a fait le gars qui occupait la chambre à côté de la mienne.

Les musulmans qui prient au milieu de la nuit font ça vite.
Allah soit loué!

Malgré ce qu'on pourrait penser, les sushis font un très bon déjeuner-dîner quand on est assez affamé.
J'avais pas eu le temps de manger avant le début des conférences, alors j'ai survécu grâce au café jusqu'au dîner...

Après un déjeuner-dîner de sushi, on n'a bizarrement pas envie de prendre un vrai souper.
J'étudie encore la question...

Le rêve de tout directeur littéraire est de ne pas travailler.
Comme quoi ils sont humains.

Selon Guillaume Voisine, votre texte est prêt à être envoyé à un éditeur quand vous vous emmerdez en le lisant.
En espérant que c'est pas parce que vous avez juste écrit un texte plate! :p

Si vous invitez René Beaulieu à une table-ronde parlant des sciences sociales en science-fiction et en fantastique, vous allez parler de sciences pures et de SF.
Dommage, le sujet était intéressant, mais on n'a même pas abordé l'uchronie, sauf pour l'insulter.

Une certaine personne croit qu'une uchronie, c'est une forme de littérature "facile" pour un historien.
On était au moins deux historiens pas d'accord : moi et Alain Bergeron, plus quelques supporteurs, mais on a pas vraiment eu le temps d'en discuter.

Quand on parle au nom des historiens sans que je puisse exprimer mon désaccord sur le point de vue soutenu, je reste fâchée longtemps.
Oui, oui, ça va me passer...

Ce qu'on appelle une "novella" en littérature de genre, c'est un "roman" en littérature générale.
Ce qui me pousse à me demander pourquoi j'écrirais pas de la littérature générale moi? Ah ouais : parce que la plupart du temps ça m'emmerde... Cela dit, si je me fie à Guillaume, j'aurais besoin de retravailler mes textes moins longtemps... ;)

12 commentaires:

ClaudeL a dit…

Je serais portée à croire le contraire moi aussi: si on s'emmerde en lisant son propre texte, c'est qu'il est inintéressant. Mais il est vrai qu'après 4-5 lectures de suite, sans recul, ça devient quasiment un texte de théâtre qu'on est en train d'apprendre par coeur et qui n'a plus la saveur-émotion du premier jet.

Gen a dit…

@ClaudeL : C'est de lectures répétées sans recul dont il était question. (C'est moi qui déforme volontairement les propos, comme toujours).

L'autre truc qui nous a été donné, c'est de comparer les versions. Quand les changements deviennent minimes, c'est le moment d'aller chercher un autre point de vue.

Guillaume Voisine a dit…

En fait, je me base sur mon expérience personnelle, hein. Et je crois que mon sentiment d'emmerdement quand je relis un texte trop poli vient du fait que au moins inconsciemment, je sais que mon texte est prêt (ou plutôt, ce qui est très différent, que je ne peux plus vraiment le faire progresser sans aide extérieure), et donc que l'exercice de lecture est complètement futile.

Ou alors ce que j'écris est complètement barbant, c'est à voir ;)

ClaudeL a dit…

Il est vrai que lorsqu'on ne voit plus de changements à apporter, c'est soit qu'on a trop le nez dessus, soit en effet qu'il est temps d'avoir l'opinion de quelqu'un d'autre. Ou les deux. Ou qu'il est parfait!!!!!!

Gen a dit…

@Guillaume : lol! Tu sais bien que je déconne, comme toujours ;) J'avais bien compris ce que tu voulais dire. Pettigrew a appelé ça "être dans le mur" et j'ai trouvé que c'était une autre bonne manière de le dire.

Gen a dit…

@ClaudeL : J'élimine d'emblée l'option du texte parfait, mais j'suis bien d'accord pour le reste ;)

Anonyme a dit…

En ce qui concerne ma "participation" a la table ronde sur les Sciences Sociales et la SF... Disons, serait-il possible que vous ne m'ayez pas bien compris la, voire seulement écouté? Je n'ai pratiquement parlé que cela (économie, écologie, sociologie, politique, anthropologie, linguistique, politique, histoire (En partie ma formation, by the way... ;-) ) ) , soulignant, et avec force et énergie, l'apport, précieux et certain, de meme que constable et efficace, de ces divers domaines de la recherche et de la connaissance et des sciences douces dans le formidable renouvellement de la SF (au niveau formel et thématique) des années 60 et 70. Par contre, j'ai également tenté de resituer un peu le débat dans le domaine (plus vaste) du relatif épuisement des thèmes en SF actuelle et sur l'éventualité de nouveaux de l'émergence nouveaux paradigmes et de nouvelles thématiques, souhaitables, enrichissants, novateurs, voire probables ou possibles... Pour vous en convaincre, interrogez donc un peu mes confrères et consoeurs de table ronde et les quelques vingt membres de l'assistance auquels je réponds et file des références de lectures (entre autres sur la linguistique) depuis deux jours.... ;-) Ils ne semblent pas de votre avis, ou n'ont pas assisté a la meme table ronde, très visiblement... ;-)

Avec mes sentiments les meilleurs.

Gen a dit…

@Anonyme : Je dois dire que le retour sur l'éternel débât de l'épuisement des thèmes de la SF m'a fait perdre beaucoup d'attention. Étant allergique aux sciences pures, leur simple évocation a suffit à m'envoyer rêvasser. ;p

La table-ronde a effectivement pris un tour très intéressant, mais disons que ce n'était pas celui auquel je m'attendais.

Cela dit, ce billet est une exagération humoristique d'un bout à l'autre, je ne voudrais pas que vous vous sentiez insulté. :)

Si c'est le cas, signalez-le moi, je vais modifier le texte avec plaisir.

René Beaulieu a dit…

Pas de problème. Je précisais seulemen un peu la.... Et ton opinion est parfaitement légitime et justifiée... pour toi.;-)
Elle différait seulement assez des échos que j'en ai eu ensuite...
Il n'y a rien la... ;-)
Et c'est quicet "Anonyme" la?

J'avais pourtant bien signé "René" ....

Les mystères d'internet... (!?)
René

Gen a dit…

@René Beaulieu : Les voix du numérique sont instables ;P

Luc Dagenais a dit…

N'empêche, je viens de trouver "Who killed Science-Fiction" dont il était question à cette conférence, http://efanzines.com/EK/eI29/index.htm (pour ceux que ça intérese), je m'y mets tout de suite après mon Brins d'Eternité!

Gen a dit…

Merci pour le lien. Je vais affirmer n'avoir pas que ça à lire... et aller le parcourir pendant mon heure de dîner ;p