J'ai empoisonné vos Facebook avec mes annonces enthousiastes. Je vous ai convaincus de parsemer vos blogues avec sa couverture. J'ai fait bouger "Brins d'éternité" dans vos blogrolls. J'ai convaincu mon père de s'abonner et j'ai vendu une revue à une collègue de bureau... Tout ça alors que j'avais pas encore lu le dernier numéro!
Qu'à cela ne tienne, à présent, je vais pouvoir être encore plus frénétique : allez-y, achetez la revue, plongez dedans, c'est du bonbon! :) Comme d'habitude, les nouvelles sont solides, le travail de révision a été fait avec minutie (pas de fautes pour nous écorcher les yeux) et les illustrations sont superbes.
J'ai aimé tous les récits, mais je dois dire que j'ai eu un faible pour Du haut des toits immaculés de Carl Rocheleau, une histoire où les tueurs à gages ont été légalisés, à cause de son ambiance fort originale de violence policée. Sa place en ouverture du numéro lui permettait de faire son plein effet!
Suivaient L'art du temps de David Hébert et Le ver de François-Bernard Tremblay. Toutes deux ont été fort agréables à lire, même si j'avais deviné la fin. L'expédition archéologique de Sébastien Odasso, dont les membres disparaissent un à un, a fait vibrer mes cordes d'historienne, ainsi que d'amateure des formes épistolaires à la Lovecraft.
Ensuite le silence de David B. Lachance m'a laissée un peu perplexe. On y découvre un vaccin aux effets secondaires dévastateurs, qui semble cependant faire l'affaire des chercheurs qui l'ont inventé, au point où l'un d'eux semble pressé de se faire vacciner. J'aurais pris une tite ligne d'explication de plus sur les effets escomptés sur un sujet moins atteint que le cobaye présenté dans la nouvelle.
Dans Possession, Caroline Lacroix explore les liens entre psyché humaine et intelligence artificielle. Bien construit et bien raconté. Finalement, la plume de Martin Lessard, Julien un jour..., et son aspect oral délicieusement rendu (avec ses disgressions et son niveau de langue qui glisse tout naturellement du recherché au familier) a été une révélation pour moi. Sa plume plus que son histoire d'ailleurs, parce que la séance d'information donnée par le barman m'a franchement agacée. Heureusement, la finale rigolote rachetait le tout et terminait la section des fictions sur une très bonne note.
Mis à part les nouvelles, le numéro contient ses habituelles critiques de roman et de films, un regard sur d'autres fanzines et une étude fort intéressante (pour qui aime les essais fouillés avec notes en bas de page) sur le Portrait de Gogol par Ariane Gélinas.
J'ai pas grand chose à dire sur cette section plus théorique du numéro, si ce n'est : Wow! J'ai déjà écrit un billet qui se demandait si ma génération n'était pas en train de devenir molle et gênée de faire des critiques négatives. Hé bien, ce numéro de Brins d'éternité me rassure! Y'a quelques bouquins qui se font égratigner copieusement et qui l'avaient bien cherché! :) Rafraîchissant de franchise et d'honnêteté, tout en restant constructif.
Bref, un excellent numéro! Bravo à l'équipe, je suis plus contente que jamais d'être des vôtres! :)
À mes lecteurs qui ne sont pas encore abonnés... vous attendez quoi?!?! Allez, allez! Je publie dans le prochain en plus... :p
12 commentaires:
Je suis maintenant abonné...donc je te lis certainemant dans le prochain numéro! Le numéro actuel attend patiemment sur ma table de chevet....
Moi il a pas été patient : il m'a sauté dans les mains! ;)
J'ai débuté ce numéro dans ma chambre d'hôtel le dimanche du Boréal, à 5-6 h du matin (plus capable de dormir!)... et l'ai terminé le lendemain! Brins d'éternité, c'est ma drogue. J'y suis abonnée, bien sûr, mais j'achète aussi de vieux numéros à l'occasion. Ma drogue, je te dis!
La couverture de ce numéro-ci est magnifique, elle m'a beaucoup intriguée. Une elfe aux allures d'indienne, en contemplation devant un... ange? Un esprit? Envoûtant.
Et du côté des nouvelles, je suis bien d'accord avec toi : tu bonbon! J'ai d'ailleurs bien hâte de lire la tienne dans le prochain numéro!
Ah ben j'espère être capable de te procurer ta dose :p (après tout, ce sera mon premier texte SFF publié)
Je vais être abonné aussi, donc j'aurai ta nouvelle assurément. Pareil pour Alibis, je suis abonné et je vais lire ta nouvelle! Je veux essayer aussi Biscuit Chinois (qui semble au ralenti ces temps-ci, non?) et je vais tenter l'expérience dès que le prochain numéro sort!
Un trio de Gen vous dites? Un trio!
@Keven : Le prochain Biscuit Chinois est supposé sortir en juin. Mais oui, ils sont un peu au ralenti...
Et wow, ça me fait plaisir que tu décides de me lire en trio comme ça! hihihi :p
Héhé! C'est pas moi qui s'impose tes nouvelles, c'est toi qui s'impose dans mes lectures!
Je rigole, mais, je suis content que ça tombe aussi bien! J'ai hâte de lire ça!
C'est le fun parce qu'en plus tu vas toucher à différents genres que je peux aborder. Chez Alibis, c'est évident du noir/policier, tandis qu'avec Biscuit Chinois c'est plus général/anecdotique et dans Brins d'éternité, ce sera un peu SF. ;)
Mon problème est le même que G: j'accumule mes revues parce que je suis incapable d'abandonner le lecture du roman que j'ai commencé qui fait 600 pages et chaque fois "j'oublis" ma pile qui s'accumule encore et toujours.
Mais je dois avouer que d'être sur le comité de lecture à son coût, parfois je suis juste "écoeurer" de lire des nouvelles héhé et doit me rabaisser à quelque chose de plus long pour rassasier ma faim, mais bon, dès mon déménagement terminer je vais m'empresser de me rattraper dans mes lectures de Brins et de Solaris. :)
PS: si je n'étais pas déjà abandonner, je le ferais de ce pas, petite coquine convaincante, tu devrais vendre des voitures tu ferais un profit monstre! :D lol
@Alamo : ouais, toi en plus, tu vois les nouvelles à tous les stades, alors je te comprends d'en être fatigué à la longue ;)
Cela dit, ma pile de truc à lire est en augmentation constante, mais là j'avais mis Brins d'éternité sur le dessus, histoire de faire ma job comme il faut :p
"Pas déjà abonné" est, je présume, ce que tu voulais dire! hihihihi ;)
Et non, je serais très très poche comme vendeuse, parce que je suis bien trop franche. Brins d'éternité, c'est facile à "vendre" : c'est un super produit.
Lol si tu savais comme la franchise ma fait vendre des produits que les gens n'avaient aucunement besoin... ;) On s'en reparlera héhé.
Et oui, mes fautes de français sont plus récurentes lorsque j'ai accumulé 24h de soleil en deux jours sur un toit en train de refaire le bardeau... ;)
@Alamo : D'accord, tu me donneras tes trucs! :p
Ah, les travaux extérieurs...
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