Aujourd'hui, me voilà officiellement rendue à la moitié du défi Nanowrimo.
L'objectif est de terminer la journée avec 25 000 mots. Je la commence avec 27 000.
Théoriquement, tout va bien, sauf que je n'ai pas tellement le temps d'écrire la semaine, alors il va falloir que je donne un sacré coup de collier aujourd'hui pour me construire une avance confortable et arriver à finir dans les temps.
Je ne me mets pas trop de pression pour le nombre de mots, par contre. Je me suis embarquée dans ce défi surtout pour essayer de mener rapidement à bien un roman dont le plan traînait dans mon disque dur depuis presque deux ans... et là je réalise que je n'avais pas renoncé à ce projet pour rien : même en écrivant au rythme frénétique du Nanowrimo, j'avance à pas de tortue dans mon plan. Ce bouquin va être un véritable monstre si j'arrive à le terminer!!!
Ce qui me fait le plus peur, c'est d'abandonner, soit en prenant trop de retard sur les objectifs du Nano et en me décourageant, soit en ne continuant pas à travailler dessus une fois le Nano terminé. Parce que je vais être réaliste : l'histoire sera loin d'être finie après 50 000 mots.
Quoique... on sait jamais, hein? Allez, je retourne voir ce que mes personnages ont à raconter...
8 commentaires:
Lâche pas et à chaque jour suffit sa peine.
Et de toute facon y a rien à faire dehors...À part poser les m...ites lumières de Noël...
C'est le premier véritable roman qui est le plus dur à terminer. Après, ce n'est pas nécessairement plus facile, mais ça va mieux. Ne lâche surtout pas! Personnellement, j'aime beaucoup les très gros romans...
Pour le après, pense surtout à avoir une vitesse de croisière et à t'encourager par une progession constante plutôt que fulgurante. Le truc c'est de se donner un objectif et de l'atteindre, au jour le jour. Rien ne t'empêche de prendre un an ou deux ou trois pour terminer ton roman en écrivant seulement quelques pages par semaine. Par exemple, mon rythme actuel est d'écrire 100 mots minimum par jour. C'est très peu, à peine un petit paragraphe, mais ça me force à écrire chaque jour, même si je n'ai pas le temps.
@Pierre : Dehors y'a rien à faire, mais dedans l'état du ménage est désespérant... mais bon, je me remettrai à écrire après.
@Élisabeth : Moi aussi j'aime lire des gros romans... mais j'aime mieux en écrire des petits on dirait ;) Surtout qu'il y a rien de pire d'un roman gigantesque et mauvais!
@Fred : J'écris à tous les jours depuis mes douze ans (sinon, ma tête éclaterait je pense). La différence c'est que jusqu'à maintenant, je me concentrais sur des projets courts, dans le but d'affiner ma plume... et d'avoir quelques succès. Et j'écrivais moins (500 mots en moyenne). Ce qui sera dur, après le défi du Nanowrimo, c'est de continuer à travailler sur ce projet là plutôt que sur des nouvelles et de laisser passer des appels de texte pour lesquels j'aurais des idées...
Ah, choisir, toujours choisir...
@Gen : Pourquoi ne pas te donner un petit quota par semaine pour ton roman et, une fois que ça c'est fait, passer le reste de ton temps sur tes autres projets ?
@Fred : Ouais, je risque de faire ça... mais j'ai peur de perdre mon élan et de changer de ton. Comme je disais, j'écris cette histoire au passé composé, dans un langage très oral... C'est loin de mon style habituel... Ça m'apprendra d'ailleurs...
Le plus difficile quand on écrit un roman ou une nouvelle, c'est de ne pas écrire en même temps le livre du roman. Ou pire: écrire plus facilement et plus abondamment le journal du roman que le roman lui-même.
Je le dis d'expérience.
Allez écoute tes personnages, ils crient après toi. Il sera toujours temps de revenir vers nous, après comme un bon digestif! Et le ménage, c'est quoi ce mot? Fais-le faire par tes personnages, tiens.
@ClaudeL : J'ai essayé d'enrôler mes personnages pour faire le ménage, mais ils tournent les coins trop ronds à mon goût ;p
Pour ce qui est du blog : pour le moment, il n'entre pas en conflit avec mes autres projets. C'est quoi après tout un billet de 500 mots à côté des 2000 mots quotidiens du Nano?
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