Mais j'ai gardé mes objectifs en tête. L'écriture avance (j'ai trois nouvelles à remettre d'ici juin, après ça, c'est promis, je le jure, je me concentre sur mes romans!), je trouve mon rythme à travers le travail. J'ai réintégré l'exercice physique quotidien et la méditation pour prendre soin de mon corps. Du temps de lecture est réservé chaque soir avant le coucher de la puce, histoire qu'on prenne du temps pour se coller à trois, pour relaxer ensemble, renforcer nos liens. De petites améliorations sont planifiées pour notre logis, histoire de prendre soin du quotidien. Des trucs aussi niaiseux qu'installer des crochets aux bons endroits, remplacer une corbeille à papier brisée et mettre des cadres sur des murs vides. Des petits riens qui, pourtant, allègent l'ambiance.
Ça m'étonne toujours ce genre de changements minimes qui aident la fonctionnalité ou l'esthétisme. Oui, au bout de quelques mois, ils deviendront invisibles, acquis. Le jeu est donc de ne pas tous les intégrer en même temps, de les laisser faire leur effet. J'avais tendance, dans mon existence précédente, à me faire de longues listes de problèmes à régler, puis à essayer d'acheter tout ce qu'il fallait pour les corriger et ensuite tous les attaquer d'un coup, ce qui demandait énormément d'argent, d'énergie et de temps sur une courte période.
Maintenant, j'y vais un petit pas à la fois. Un crochet ici. Un meuble bancal enfin réparé là-bas. Acheter le matériel qu'il faut une fin de semaine. Attendre un mois avant de l'utiliser pour améliorer le décor. Ne pas me mettre de pression, ne pas m'en vouloir quand tout n'est pas fait immédiatement.
Prendre soin de mon rythme, de mon temps, de mon énergie.
Peaufiner ma vie comme je peaufine mes textes, quoi, en acceptant que le temps fait partie du processus.
2 commentaires:
Magnifique ! Semer des améliorations qui font plaisir, comme des graines de bien être qui germent tranquillement.
Exactement!
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