Quand on rêve de devenir écrivain, on s'imagine recevoir un jour, par la poste ou par courriel (ou même par téléphone), un message disant "Nous avons lu votre texte avec intérêt et voulons le publier". Ça arrive. En tant que collaboratrice de revue et maintenant co-éditrice, j'en ai envoyé des courriels comme ça.
Sauf que, personnellement, je n'en ai jamais reçu!
J'ai deviné que ma première publication serait acceptée quand on m'a écrit "Ce texte est-il encore disponible?".
Par la suite, mes nouvelles étaient souvent reçues avec un "Ton texte a été envoyé à la direction littéraire, t'étonne pas si on te contacte" ou "J'ai juste une copie papier, est-ce que je pourrais avoir la version word?". (C'est le désavantage de bien connaître les équipes éditoriales des endroits où vous publier : on laisse tomber vite les formalités.) Mon premier roman, pas encore terminé, a quant à lui été accepté d'un "Tu l'écris, je le publie."
Mais, au cours des ans et des publications, ce qui m'a tenu le plus souvent lieu de message d'acceptation, c'est un courriel m'annonçant "Faudra changer le titre".
J'en ai ri, j'en ai grogné. Et puis, à la longue, j'ai accepté ma nullité titrale. J'éprouve même une certaine joie à entendre ces mots désormais. Surtout quand ils sont prononcés par un éditeur que j'admire et qu'ils couronnent cinq, ah non six maintenant, années de travail et d'attente!
Eh oui, mon roman policier devrait être (enfin) publié en 2022!!! (J'peux pas être plus précise pour le moment : le travail n'est pas terminé, rien n'est signé, tout peut changer, mais je voulais vous faire partager ma joie.)
Reste que bon... Faudra changer le titre. :p
7 commentaires:
FÉLICITATIONS GEN!!!!!!!!! HIP! HIP! HIP! HOURAH!
(bon, sauf pour le titre :P )
@Prospéryne : Merci! Pour le titre, je rends les armes et je ferai un brainstorm avec l'éditeur! Lolol
J'ai cru que les refus n'étaient qu'une étape au début d'une carrière.
Mais je crois quand même que tu es enfin sur la pente des acceptations.
Va, cours, vole, et... me-nous venge.
@Claude : Je crois que les refus peuvent survenir à toutes les étapes et que c'est même très sain. Ce roman ne serait pas aussi bon s'il n'avait pas déjà été refusé et que je ne l'avais pas retravaillé de manière aussi acharnée.
Cela dit... ouais, j'espère moi aussi que je suis sur une pente d'acceptations, ça me ferait du bien! ;)
Comme je te comprends pour le choix de titres!
Le titre de mon petit dernier (qui sort en mai) a changé au moins quatre fois! Les titres de romans m'ont souvent doné du trouble.
Pour certaines nouvelles, je n'ai eu aucun problème, le titre a surgi de lui-même, élégant et adéquat, comme un gant qui enveloppe le texte. Mais pour d'autres, je commence avec un titre et je poursuis, puis seulement à la fin de la nouvelle, en la relisant pour débusquer les fÔtes, je trouve le titre qui punche!
Il y a aussi que j'écris beaucoup, ce qui laisse peu de temps pour se morfondre après un refus.
Félicitations!!!! J'ai hâte de le lire!!
@Michèle : J'ai plein de bons titres, sans texte pour aller avec lolol! Et encore plus de textes sans titre. Des fois j'arrive à un match! Hihihi! C'est commd des chaussettes littéraires! Lololol
@Andréa : Merci!!!
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