Début novembre 2014 (la puce a trois mois et je viens d'affronter avec un succès relatif mon premier salon du livre post-bébé), une technicienne en loisirs d'une école secondaire m'écris pour me demander si je serais intéressée à participer à leur journée "salon du livre" qui aura lieu en avril. Je réponds oui (évidemment, on refuse rarement des journées d'animation scolaire). La technicienne me dit qu'elle me reviendra avec les détails lorsque le budget aura été approuvé.
Novembre se termine. Décembre arrive. Pas de nouvelle. Je classe mentalement l'affaire dans la section "ça n'arrivera pas". Ce n'est pas la première fois. Le budget n'a pas dû être approuvé. Je débloque la date de mon calendrier et j'oublie l'affaire. Arrivent janvier et l'année 2015. Puis février passe.
Il y a quelques jours (donc au début mars), je reçois un courriel de la technicienne contenant... une proposition d'horaire pour la journée en avril.
Euh... Premièrement, on n'a pas encore jasé de cachet, alors je ne vais pas approuver un horaire. Deuxièmement, quand on recontacte quelqu'un après 4 mois de silence, me semble que la courtoisie exige qu'on commence par demander si la personne est toujours intéressée et/ou disponible.
J'suis ptêt une auteure sans contrainte d'horaire liées au travail, mais j'ai quand même une vie.
Y'a déjà assez des éditeurs qui nous imposent des mois d'attente silencieuse, les écoles vont pas se mettre de la partie aussi!
9 commentaires:
Ah ah! Généralement, j'ai croisé des gens super organisés à ces postes-là, dans les écoles. Mais à d'autres événements, ça m'est arrivé. J'avoue que j'ai pris le parti d'être tannante: je les recontacte alors jusqu'à ce qu'ils me confirment que c'est annulé ou que ça marche. Et ça marchait...! Je déteste avoir le rôle de la tannante qui demande une confirmation...
Normalement je fais comme toi et je demande des confirmations, mais là disons qu'avec le bébé j'avais autre chose à faire. Surtout pour un événement où il y a d'autres auteurs invités. J'suis sûre que j'suis pas la seule qui a présumé que c'était tombé à l'eau.
souvent, si c'est du type "salon du livre" il n'y a pas de cachet...
@M : On m'en avait promis un lors du premier contact. Normalement, je ne suis pas contre faire quelques événements sans cachet (surtout si c'est vraiment de type salon du livre), mais avec la logistique que ça demande de m'éloigner de mon bébé pas encore sevré, mettons que ça prend des bidoux pour m'attirer. ;)
haha, je comprends. ma politique est la suivante: si je dois prendre congé, ça doit payer au minimum mon salaire perdu de la journée + le déplacement. ça m'a fait perdre quelques jours de rencontre, mais c'est pour le mieux.
J'avais la même "politique" avant, sauf pour les gros salons du livre. Maintenant, je serai ptêt un peu plus flexible (faut dire que l'aspect "salaire perdu" n'existe plus... faudra que ça paie la gardienne et le transport mettons! ;)
Et puis, la suite... ? Tu vas y aller ou pas? Pourquoi ne pas emmener Bébé? (bon, ok, pour que tu aies un "break"? C'est une bonne raison!)
@Femme libre : Je vais y aller, parce qu'il y a un cachet finalement... enfin, si je reçois le contrat dans un délai raisonnable (c'est-à-dire au moins au début avril).
Pour ce qui est d'amener bébé, je ne me vois pas vraiment essayer de faire des heures de signature et d'animation avec un bébé de huit mois sur les genoux.
Ma puce est adorable, mais elle commence à gigotter pas mal et elle demande beaucoup d'attention.
Bon, tu es payée, super! ;o)
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