Ok, alors suite à mon billet où je vous demandais de me "vendre" votre série télé préférée, un ami m'a prêté quelques séries, dont certaines que vous aviez mentionnées. (En fait, ce fut un effet de synchronicité, puisqu'il ne lit pas le blogue! lol!)
Donc, j'ai pu regarder la première saison de Spartacus...
Hum... Alors, pour ceux qui n'ont pas vu, je vous décrirais ça comme un pillage total de Gladiator et de 300 avec peu de budget pour les décors, une scène de sexe aux 5 minutes (je sais qu'il y en a pour qui c'est un argument de vente, mais si j'avais envie de voir autant de sexe, je louerais un film porno...), des scènes de bataille mal chorégraphiées et on ne parlera pas de la vraisemblance historique (une orgie romaine n'était pas une réception officielle où on invitait les épouses!!!). Ok, on a pas fini la saison. En fait, on s'est rendu de peine et de misère à la fin du premier épisode. Next!
On nous a aussi prêté quelques saisons de Burn Notice...
Cette série raconte l'histoire d'un espion, Michael, qui travaillait comme sous-contractant du gouvernement américain, jusqu'au jour où, pendant une opération, il a appris qu'il était "brûlé" (que sa couverture venait d'être éventée et qu'il n'était plus considéré digne de confiance par le gouvernement). Suite à cet incident, il est obligé de vivre à Miami, sous surveillance, et il tente de gagner assez d'argent pour vivre grâce à quelques jobines (de l'espionnage à petite échelle dirons-nous) tout en essayant de comprendre ce qui s'est produit pour qu'il se retrouve dans cette situation.
Cette série n'est pas si mal! :) J'ai bien rit pendant les premiers épisodes et on a passé assez facilement à travers la première saison. Malheureusement, à peu près à mi-chemin de la deuxième saison, ça se met à fouairer royalement. Les scénarios des épisodes sentent la recette (Michael accepte un travail, mais en même temps il doit faire avancer sa propre enquête, les deux entre en conflit, mais il réussit à accomplir tout ce qui doit être fait, il refuse de se faire payer pour son travail et on a droit à une scène sentimentale ou deux avec sa famille) et les personnages deviennent très sentimentaux, ce qui est complètement incohérent avec leur propre personnalité.
Bref, après avoir goûté à deux séries télé, nous étions à nouveau mal pris. Heureusement, on est tombés sur... (on s'en reparle demain)
8 commentaires:
Ce qui me fait penser: après vérification, je suis toujours l'heureux propriétaire de la saison 1 de Trémé, mais c'est ma belle-soeur qui l'a présentement. Dès que je récupère le coffret, je te le prête, si ça t'intéresse toujours à ce moment.
8o)
@Luc : Ouaip, je suis toujours preneuse! :)
Un indice? La série que tu as dénichée était-elle mentionnée dans les suggestions?
@Pat : Oui! :)
Ouais, les scénaristes américains nous servent souvent du tout cuit avec de clichés grossiers. Personne qui a une once de connaissance greco-romaine peut accepter de se faire passer Spartacus.
Moi, je ré-écoute la série Meitantei Holmes, tu me diras que c'est vieux et enfantin, mais ça a le mérite de rappeler de bons souvenirs et de ne pas piger dans les 36 situations dramatiques qu'Hollywood exploite maladroitement.
Burn Notice, ça commençait bien, mais toutes les séquences impliquant la famille étaient vraiment désagréables dès le début. À un moment donné, la recette se précise et devient impossible à ne pas voir. À partir de la 2è saison, les scénaristes font même des acrobaties sans bon sens pour s'assurer que la recette soit suivie, peu importe si c'est logique du point de vue des personnages ou pas. Bref, je suis déçu, j'espérais vraiment que ça décolle.
Spartacus... *assourdissant bruit de régurgitation* Rien d'autre à dire là-dessus! Si ce n'était que de moi, je n'aurais pas fini le 1er épisode.
Heureusement qu'on a commencé à visionner l'autre série. :)
Ces 36 situations dramatiques qu'Hollywood exploite maladroitement étant...? (Histoire qu'on ne les emploie pas par inadvertance dans nos propres histoires :-) )
@Carl : Spartacus dépassait de loin le cliché grossier pour sombrer dans le grossier tout court tant qu'à moi. Et pour ce qui est de l'exploitation des histoires par Hollywood... t'as mis le doigt sur le bobo. Le mot à retenir c'est "maladroitement"!
@Vincent : Oui, moi aussi je suis déçue de Burn Notice. Ils avaient un bon concept de départ. (Famille exclue!)
@Phil : Le problème étant "maladroitement", je pense que c'est pas grave si on s'en sert (de toute façon, selon théorie voulant qu'il n'y a qu'un petit nombre de motifs narratifs possibles, on est cuits anyway : on les a déjà utilisés!)
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