Joe G. (qui passe de temps en temps sur ce blogue) est notre pusher attitré de films que quasiment personne connaît et qu'on n'aurait jamais vus s'il ne nous les avait pas prêtés. En fait, malgré ses recommandations, je dois dire qu'il faut souvent que Vincent use de persuasion pour me convaincre de m'atteler à la délicate expérience que constitue le visionnement des films conseillés par Joe. Ce n'est pas qu'ils sont mauvais, c'est juste qu'ils sont parfois si bizarres qu'ils mettent mes nerfs à rude épreuve. Je crois qu'il y a une dose maximale de cinéma indépendant et/ou à petit budget et/ou étranger et/ou tellement-mauvais-que-ça-en-est-drôle que je peux ingurgiter dans une année.
La dernière livraison provenant de Joe comprenait "Anvil" (un rockumentaire à propos d'un groupe canadien qui est passé extrêmement près d'un succès monstre), "In the Loop" (un film britannique sur les coulisses de la politique et ses jeux de pouvoir... à ne pas écouter si vous êtes déjà découragés de la démocratie... très bon je dirais, mais ça aurait été meilleur si on avait pu mettre des sous-titres, parce que l'accent british nous a fait perdre un mot sur dix), "Gettin'Square" (un film australien avec le comédien principal d'Avatar... dur d'en dire plus : y'avait encore une fois pas de sous-titres, alors on a pigé à peu près un mot sur dix... l'accent british y'a rien là finalement!) et, celui que j'ai préféré, "PontyPool".
"Ponty Pool" est un film d'horreur canadien dans lequel une petite ville de l'Ontario est soudain aux prises avec une explosion de comportements suicidaires et meurtriers chez ses propres citoyens. L'histoire nous est racontée du point de vue de l'équipe technique d'une station de radio, qui essaie de comprendre ce qui se passe tout en restant confinée dans leur studio.
Le concept de départ était excellent, mais le résultat est un peu mitigé. La population se révèle infectée par un curieux virus qui se transmet à travers certains mots de la langue anglaise. C'est une idée fort originale, mais le traitement en est parfois incohérent, surtout en ce qui a trait à l'évolution de la maladie. De plus, l'une des solutions trouvée pour éviter l'infection, parler en français, est extrêmement pénible à entendre (il n'y avait pas de francophone sur le plateau, c'est clair). Il y a aussi des trous immenses dans l'intrigue, comme, par exemple, l'armée québécoise (hein?) qui débarque presque qu'immédiatement pour juguler l'épidémie.
Cependant, au final, c'était quand même un bel effort, avec des concepts originaux et une très bonne prestation des comédiens. Alors si vous avez envie d'un truc différent (et produit par nos anglos à nous), je vous le conseille! :)
2 commentaires:
hehe, j'aime l'image d'un gars anonyme dans un parc qui fourni des films bizarre puis des comics.
J'avais la larme à l'oeil à la fin d' "Anvil:The story of Anvil"
"In The Loop" est un spin off de la serie "The Thick of It" le format de 40 min. télé se prète mieux au style d'humour à mon avis.
"Gettin' Square", moi aussi j'ai eu beaucoup de difficulté, j'ai du écouter les première minutes par quatre fois avant de m'y faire l'oreille.
Je partage ton opinion sur Pontypool, la première parti surpasse ce qui suit. Mais ça reste une belle petite perle du cinema d'horreur.
Ceci dit, ne tant fait pas la liste de chose à voir ne fait que s'alonger. :P
lol! Je savais que l'image de "pusher de l'étrange" te plairait ;)
En effet, "Anvil" était touchant. "In the Loop" était très bon aussi, mais, de fait, en format 40 minutes, ce serait probablement mieux (ça devenait long à la fin).
Et oui, Pontypool, ça valait la peine d'être vu.
Alors je suis partante pour la prochaine dose... dès que j'aurai fini Catch-22 ;)
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