J'ai toujours pensé qu'il était difficile de parler de quelque chose qu'on n'avait pas expérimenté. Remarquez, c'est sûr qu'on ne peut pas tout vivre, mais je crois qu'un écrivain doit essayer d'emmagasiner le plus d'expériences possibles pour être capable d'analyser toute une gamme d'émotions, de sensations et de situations pour ensuite extrapoler les autres...
En général, j'écris bien quand je suis un peu émotive par rapport à mon sujet. Quand je suis capable de le vivre, de le ressentir, les mots coulent d'eux-mêmes. C'est peut-être pas du Hugo, mais ça fait des bons premiers jets.
Le paradoxe, c'est que quand les émotions sont vraiment trop fortes, je n'arrive plus à rien. Complètement gelée. Incapable de me transposer dans le fictif pour exorciser tout ça.
Jadis, c'est dans ces rares moments que je déterrais mon journal intime.
Maintenant, j'ai un blogue. Ça fait le même bien. Et en plus ça répond ;)
Est-ce que vous vivez aussi des blocages dûs à des trops pleins d'émotions?
9 commentaires:
Pendant plusieurs années, j'écrivais mieux sous le coup de la colère. Et tout ce qu'on a pu me dire sur ma jeunesse de 26 ans qui était trop jeune pour écrire!
Maintenant, ou les émotions sont moins fortes ou je sais comment les transposer, comme un dédoublement de la personnalité. J'ai une petite liste de personnages: un colérique, un doux, un fragile, un violent, un asociable et je leur attribue mes phrases dans des dialogues. Mais pas sur le coup, comme le soir ou le lendemain matin. Tout finit par servir et aboutir en phrases.
Oh oui, tout fini par servir. Mais des fois faut laisser décanter... Et c'est drôle comme on est toujours trop jeune ou trop vieux pour faire ce qu'on veut faire...
J'espère que je ne suis pas rendue dans le "trop vieux". Oh que non!
À date, y'a juste toi qui dit que t'es vieille ou pas à jour ;)
Je suis comme toi. Si tu as remarqué je n'ai pas écris grand chose dans les derniers jours. Je suis en panne sèche d'inspiration dû à de trop fortes émotions.
@Isabelle : Quoique ce soit, j'espère que tu vas t'en remettre. Prends ça un jour après l'autre et ça va finir par se tasser.
Oui mais dans ces moments, je me laisse aller à écrire sans retenue. Ce ne sera qu'un premier jet que je retravaillerai, le moment venu.
@Travailleuse sociale : Bonjour et bienvenu chez moi.
Pour le moment, y'a rien qui sort, avec ou sans retenu. Je regarde l'écran et... nada.
Enfin, j'en profite pour retravailler des vieux trucs, puisque mon cerveau refuse de produire.
Merci, mais il n'y a rien de trop grave. Je t'expliquerais bien, mais ça ne se fait pas trop sur un blogue ... les gens risque de vouloir me faire interner hi hi hi !!!
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