jeudi 28 janvier 2010

Un achat impulsif : Sword of the Stranger

J'aime le Japon, le japonais, les trucs asiatiques. J'aime donc aussi les anime, c'est-à-dire les dessins animés japonais (on les appelle parfois manga, mais les Japonais réservent ce nom-là aux bandes dessinées). Par contre, à part les grands classiques, je n'en ai pas vu énormément et je ne me tiens pas tellement au courant des dernières productions. J'en ai déjà plein les mains à suivre la production littéraire québécoise...

Cependant, de temps à autre, Vince et moi on jette un oeil comme ça dans le rayon anime des magasins de DVD, tout d'un coup qu'il y en aurait un qui nous tenterait. C'est ce qu'on a fait dernièrement chez Archambault, où on allait pour dépenser des cartes cadeaux. On est tombé sur Sword of the Stranger, dont la prémisse nous a plu. On l'a acheté. On ne connaissait ni le studio de production, ni le réalisateur. Un pur acte de foi.

Qui fut bien récompensé :)

Le film raconte les tribulations d'un ronin (un samouraï sans maître) et d'un jeune garçon (poursuivi par un clan japonais ainsi que par des mercenaires chinois) qu'il prend sous son aile. L'action se passe durant une période très trouble de l'histoire japonaise et les intrigues politiques complexes forment un arrière-plan dont les personnages principaux tentent de s'affranchir. Contrairement à beaucoup d'anime, qui enchaînent des scènes d'action interminables, celui-ci présente ça et là de courtes scènes de vie quotidienne, de façon à nous faire bien sentir le déroulement du temps et la quiétude recherchée par les personnages.

Les images de ce film d'animation sont belles sans être trop léchées ou chargées, la musique est superbe et les scènes sont souvent construites de façon à ce que des éléments symboliques annoncent ou explicitent les actions en cours. (Par exemple, à un certain moment, tandis que deux samouraïs se narguent sur un pont, on voit un pêcheur, dessous, qui tente de ferrer un poisson).

De plus, les Japonais, souvent si fiers de leurs talents guerriers, surtout dans toutes les histoires à saveur historique, ont dû marcher solidement sur leur orgueil pour pondre le scénario de Sword of the Stranger. Comme le titre le laisse entendre, la meilleure "épée", c'est-à-dire le meilleur combattant du film, se révèle être un étranger plutôt qu'un Japonais. Ne vous en faites pas, je ne vous révèle rien en vous disant cela : les bons comme les méchants ont chacun dans leur rang un épéiste venu d'ailleurs.

À vous de voir lequel des deux l'emporte au final. Je vous préviens toutefois : avec cette histoire, vous devrez vous attendre à tout!

3 commentaires:

S@hée a dit…

Mon mari était à l'époque un inconditionnel d'animésé Il m'a initié à ça. Nous les avons encore tous, la plupart en VHS. On les réécoute rarement, mais on aime beaucoup... On devrait s'y remettre, tiens!

Joe_G a dit…

J'avais bien aimé "Sword of The Stranger" aussi. Une des rares bonnes animations parmis la panoplie de crap produite annuellement.

Du même studio (Bones), le film de "Cowboy Bebop" est excellent aussi. Pour le reste de ce qu'ils ont produit c'est euh... une question de goût.

Gen a dit…

@Sahée : Oui, une fois de temps en temps, ça fait du bien de revoir les vieux trucs... ça pourrait même être le moment de graver vos VHS en DVD si vous êtes équipés pour! ;)

@Joe : Si toi tu dis que c'est une question de goût, j'ose même pas m'approcher :p

Pour les autres : Joe trouve des qualités à tout... et pour ce qui n'en possède pas, il a inventé le Venom of the Ninja Day pour ne pas les discriminer...)