L'automne se sera fait attendre cette année, longtemps déguisé en été. Mais voici enfin le temps gris, les arbres flamboyants... et le retour des citrouilles fractales!
Si vous ne connaissez pas la tradition, c'est par ici!
Si vous la connaissez, j'attends vos offrandes, vos historiettes d’Halloween en 31 mots, ni plus ni moins… Trente et un mots, pour nous faire rire, frissonner, grimacer, sur le thème de la peur, de l'étrange, de l'horreur... bref, c'est l'Halloween, amusez-vous!
(Comme d'habitude, les commentaires du blogue resterons ouverts jusqu'au 1er novembre)
Radins dépourvus de bonbons, on faisait les morts, lumières et rideaux fermés, pour éviter que les enfants viennent sonner. Leurs rires joyeux nous provenaient depuis la rue. Puis, soudain, plus rien.
RépondreSupprimerLa planche de ouija nous a bien amusées ce soir. Aucune visite surnaturelle, on était trop vieilles pour y croire. Mais on n’a jamais pu savoir d’où elle sortait.
RépondreSupprimerIl avait beau tousser, se racler la gorge; le pépin coincé ne se délogeait pas. Il manquait d’air, il étouffait. Sa citrouille arborait un sourire qu’il ne lui avait pas sculpté.
RépondreSupprimerPierre-Alexandre voulait écrire une Fractale-Citrouille cette année. Il devait d’abord faire soigner cette morsure, infligée par un étudiant particulièrement hébété, mais, après, il aurait le temps de… de… mhanjer quelkes cervôôôs !
RépondreSupprimerJe préparais des frites pour la marmaille. Au fond du sac, deux patates pourries que je mis dans le bac à compost. L’instant d’après le bac dégoulinait de pourriture et m’avalait en rotant.
RépondreSupprimerDans le couloir vert, les écrans bleutaient les pupilles. Les doigts pixelisaient des insultes circulaires. Là-bas, dans une chambre sans fenêtre, la vérité respirait encore. Mais on parlait de la débrancher.
RépondreSupprimerLe jour, il était plieur de métal. Devant les épreuves de la vie, devant son boss, sa blonde, ses enfants, ses amis, il pliait tout le temps. Son hobby : l’origami.
RépondreSupprimerJ’ai toujours rêvé de tenir Julie dans mes bras sans jamais oser. Mais la voilà qui vient vers moi, l’écume aux lèvres, infectée, contagieuse. Elle s’approche, je vais frencher la zombie.
RépondreSupprimerHier il faisait beau. Aujourd’hui il fait peur: les murs ondulent, les arbres crient, une ombre sans provenance gruge la ville. Après le dérèglement climatique, voici que s’ajoute le dérèglement métaphysique.
RépondreSupprimerIl est nerveux. Il ne veut surtout pas LA décevoir. Qui sait ce qu’ELLE pourrait imaginer comme représailles… Quelle idée, aussi de promettre un texte de 31 mots pour Halloween !
RépondreSupprimerLa créature sous l’escalier meurt d’envie d’aller vers vous, de goûter à cette vie bruyante qu’elle a tant écouté. Elle n’attend qu’un certain silence, un désœuvrement, un vide qu’elle viendra combler.
RépondreSupprimerElle a perdu son bébé au sixième mois. Maintenant, chaque nuit, elle berce doucement le moïse qui n’a jamais servi, en espérant y entendre de petits vagissements qui ne viendront jamais.
RépondreSupprimerOuf! Merci tout le monde pour ces offrandes horriblement délicieuses! À l'an prochain!
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