tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post8031755821970665672..comments2024-03-21T21:09:30.565-04:00Comments on La plume et le poing: L'importance de la voixGenhttp://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-61567623474047158982016-06-30T19:37:05.883-04:002016-06-30T19:37:05.883-04:00@Prospéryne : Dans le cas de Tremblay, on a claire...@Prospéryne : Dans le cas de Tremblay, on a clairement un style fort (et, à l'époque, inusité). Mais ses thèmes sont (ou plutôt étaient) particuliers aussi, parce que oui, ils étaient familiers, mais, à l'époque, le familier n'était pas la matière première de la Littérature.<br /><br />Maintenant, des fois on aimerait bien que la littérature blanche québécoise et tout le cinéma québécois se décolle un peu le nez du Familier, mais bon... :p <br /><br />Pour la Déesse, c'était fait avec beaucoup de talent, mais c'est sûr qu'il faut aimer l'oralité. (En bonus, avoir été ado dans les années 90, ça aide à l'immersion...)Genhttps://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-34140558777322355572016-06-30T09:28:33.694-04:002016-06-30T09:28:33.694-04:00Une voix forte peut rendre un récit très ordinaire...Une voix forte peut rendre un récit très ordinaire en quelque chose d'extraordinaire. Lire une chicane de famille par un auteur sans voix et lire la même dispute sous la plume de Michel Tremblay sont deux expériences complètement différentes. Pourtant, les thèmes de Michel Tremblay sont assez familier à tous et quand même récurrent. Même une magie les porte, la magie de sa voix. Et ça le rend merveilleux à lire. <br /><br />@Claude, La déesses des mouches à feu, je ne l'ai pas lu, mais certains auteurs ont l'art de rendre la langue orale magnifique, mais je suis d'accord, ça prend du talent pour le faire!Prospérynehttps://www.blogger.com/profile/00370388832177304685noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-15599552150010202042016-06-29T15:35:00.345-04:002016-06-29T15:35:00.345-04:00@Dominic : Moi aussi au début je considérais juste...@Dominic : Moi aussi au début je considérais juste le style (et donc je pensais que je n'avais pas de voix, puisque j'expérimente beaucoup côté style), mais Richard m'a fait remarquer que j'avais des thèmes reconnaissables, des manières d'aborder un sujet qui m'étaient propres. À partir de sa remarque, j'ai décortiqué les écrits de certains auteurs et c'est vrai que, en plus du style, il y a des thèmes qui reviennent et qui leur sont propres. Genhttps://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-56873969962167905012016-06-29T15:29:38.121-04:002016-06-29T15:29:38.121-04:00Je trouve ça intéressant que tu considères les thè...Je trouve ça intéressant que tu considères les thèmes comme une partie intrinsèque de la voix d'un auteur. J'avais normalement juste inclus le style là-dedans.Dominic Bellavancehttps://www.blogger.com/profile/05492794237061926988noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-47540359650291677272016-06-29T10:39:32.692-04:002016-06-29T10:39:32.692-04:00@ClaudeL : Je pense que c'est une réflexion co...@ClaudeL : Je pense que c'est une réflexion commune (et fréquente). Merci pour le lien, je vais lire (avec avidité!). <br /><br />Par contre, je ne suis pas sûre que j'y vois une "bibitte d'auteur". Les romans avec des voix fortes plaisent aussi aux lecteurs aguerris (tsé, quand tout le reste sonne "déjà lu"....) Et les étiquettes, je les garde assez minimales, mais reste qu'un roman bien écrit où il ne se passe rien, pour moi ça sonne immanquablement "littérature blanche". ;) <br /><br />Ah, tiens, intéressant ton dégoût pour l'oralité des "mouches à feu". C'est vrai que plus un écrivain a une voix forte, plus il a des chances de déplaire à certains lecteurs. Faut que je continue à réfléchir à ça! :D Merci! :) <br /><br />J'ai un excellent usage pour les prix Goncourt : ça remplace les somnifères! :P Bon, farce à part, je n'aime généralement pas non plus, mais c'est pas une question de "trop intello", juste une question de "généralement trop verbeux" (aussi connu comme "le syndrôme de l'auteur Français") ;p Genhttps://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-11956754090691470052016-06-29T09:24:53.258-04:002016-06-29T09:24:53.258-04:00Ton billet rejoint un peu les deux derniers d'...Ton billet rejoint un peu les deux derniers d'Audrée Whilhelmy.<br />http://audreewilhelmy.com/2014/blogue/<br />Pour moi en tout cas, j'y vois le rapport entre l'écriture et la lecture chez un auteur. On ne lit pas comme les autres, on ne cherche pas dans les romans qu'on lit la même chose que le simple lecteur. De plus, nos études collégiales et/ou universitaires nous ont influencées. Sans compter cette manie de classifier les genres. Et je ne parle pas des prix!<br /><br />Quant aux "mouches à feu", désolée mais ce style familier, écrire comme on parle, pas capable. Et je me demande encore pourquoi. C'est viscéral. Tant mieux si ça plaît à d'autres. À l'opposé (si je puis dire) les prix Goncourt: je suis rarement capable de les terminer: trop intellectuel pour ma petite tête.<br />Claude Lamarchehttps://www.blogger.com/profile/06724822399155888668noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-35883149380412403972016-06-29T09:19:48.338-04:002016-06-29T09:19:48.338-04:00@Nomadesse : Comme je disais au début, la voix est...@Nomadesse : Comme je disais au début, la voix est un mélange de style et de thème. Le propos lui-même, techniquement, c'est autre chose (puisque ça varie d'une oeuvre à l'autre). <br /><br />Cela dit, ce n'est pas moi qui dit que les voix sont moins présentes en littérature de genre, c'est plutôt un constat général fait par des z'experts. (Dont je ne suis pas. Et avec lesquels je ne suis pas toujours d'accord, mais là-dessus, j'avoue qu'en effet l'écriture est plus discrète en littérature de genre. Tolkien est un cas à part cela dit : quand tu bâtis un genre à toi tout seul, c'est sûr que ça te crée une voix! :p )<br /><br />Mais de toute façon que le propos soit inclus ou pas dans la voix, mon point était : quand ton propos est banal, t'es mieux d'avoir tout un style! :p Genhttps://www.blogger.com/profile/11635557004131209453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8819941617524513670.post-65266932793435998182016-06-29T09:02:08.914-04:002016-06-29T09:02:08.914-04:00Tu crois que les romans de genre n'ont pas de ...Tu crois que les romans de genre n'ont pas de voix, alors? Ou moins? <br /><br />Effectivement, j'ai toujours cru que mon écriture devait s'effacer pour que le lecteur oublie qu'il est en train de lire, qu'il vive concrètement son histoire. Se pâmer devant la tournure magnifique d'une phrase ou l'idée extraordinaire de varier les narrations de personnages/temps (le dernier de Nicolas Dickner) n'est peut-être pas aussi "immersif". Mais est-ce nécessairement ça, une voix? Je dirais davantage que c'est un style. Je n'oserais jamais dire que Tolkien ou Philip Pullman n'ont pas de voix. Car j'inclus dans la "voix" plus que le style (éclaté, immersif, transparent, chronologique). C'est aussi le propos, ce que l'auteur cherche à transmettre le plus souvent dans ses récits. Ce qui est caché derrière le roman (et parfois même derrière l'intention de l'auteur). Et ça, ça fait aussi partie de la voix et il y en a de très fortes dans la littérature de genre.Nomadessehttps://www.blogger.com/profile/03886666549472574964noreply@blogger.com