mercredi 9 janvier 2019

La règle de trois (personnages)

(Ah ben, ce billet aurait dû se mettre en ligne tout seul à 7h30, bizarre... J'vais devoir arrêter de rire de mon chum, qui a toujours de la misère avec la mise à jour automatique de son site! :p )

Tous les artistes le savent : l'art aime les chiffres impairs (parce que la symétrie devient vite trop prévisible) et le chiffre trois (ou les triangles) semble séduire particulièrement l'esprit humain.

En littérature, cette règle du trois se rencontre sous diverses formes...

Une intrigue ayant, idéalement, un début, un milieu et une fin, la trilogie est la formule courante (et rebattue!) pour raconter toute histoire de longue haleine.

À l'intérieur d'un texte, une énumération drôle reposera souvent sur trois éléments, deux normaux et un loufoque. Genre : Il y a des choses à faire avant de recevoir des invités chez vous : le ménage, le lavage, le déminage.

Un groupe de trois personnages, c'est souvent l'idéal dans un récit. (C'est ce que j'appelle la règle des trois personnages.) Si on en met quatre, les dialogues deviennent confus, le lecteur risque de confondre les deux personnages les plus semblables ou d'oublier le personnage resté silencieux dans un coin et qui intervient à mi-scène. Mais à trois, ça passe mieux et ça permet beaucoup d'interaction sociales (triangles amoureux, désaccords divers, etc). Après tout, two is company, three's a crowd comme disent les anglos. (Deux c'est de la compagnie, trois c'est une foule). Donc avec trois personnages, un auteur peut aller chercher un effet de groupe, de diversité de réactions et de points de vue, sans emmêler son lecteur.

Attention, je ne dis pas que c'est impossible de créer des plus gros groupes de personnage de manière harmonieuse ou que votre récit entier doit compter seulement trois personnages! (Ça deviendrait monotone vite!) Cependant, les interactions à trois sont plus facile à gérer narrativement et il est plus facile de définir trois personnalités distinctes que quatre.

Donc si vous sentez que votre texte n'est pas tout à fait ce qu'il devrait être et que vous avez un groupe de quatre personnages, essayez de le réduire à trois. Vous pourriez être surpris du résultat!

Il doit sûrement y avoir d'autres utilisations littéraires de la règle de trois, mais comme je voulais surtout vous parler des personnages, mon esprit a arrêté de fonctionner après avoir trouvé les deux autres exemples! :p (Gênez-vous pas pour les mentionner en commentaires!)

9 commentaires:

Prospéryne a dit…

Souvent, pour réussir une épreuve, le héros fera trois tentatives. Il échouera les deux premières et réussira à la troisième.

Gen a dit…

@Prospéryne : Oui, tout à fait!!!

Claude Lamarche a dit…

Tu devrais devenir formatrice au Camp littéraire Félix. Tu apprendrais sûrement plus aux participants que ce que j'y ai appris lors de on passage.

Gen a dit…

@Claude : Wow, c'est gentil ça! Mais mettons qu'après 10 ans à suivre des ateliers et 4 ans à en donner maintenant, je commence à être solide je crois.

Prospéryne a dit…

Je confirme la solidité!

Gen a dit…

@Prospéryne : T'es fine, mais tu manques de points de comparaison. Hihihihihi! ;)

Prospéryne a dit…

J'ai quand même eu un atelier avec Élisabeth... ;)

Gen a dit…

C'est vrai, je retire ce que j'ai dit! ;)

Prospéryne a dit…

;P