mercredi 30 novembre 2016

Le mystère du magasinage féminin

Un ami, à qui je confiais mon peu d'amour pour la mode et le magasinage, m'a récemment répondu : "C'est ça, à entendre les filles parler, vous haïssez toutes magasiner, mais pourtant me semble que vous êtes toujours rendues là!"

Je dois admettre qu'il a partiellement raison. Même si je ne magasine pas souvent, c'est fou le temps que je peux perdre dans des boutiques de linge! (Surtout depuis que j'ai entrepris de refaire ma garde-robe.) Mais l'autre jour, en me préparant pour le salon du livre, j'ai compris pourquoi.

Avoir prévu mon affaire davantage, j'aurais photographié juste mon linge fait au Québec...
J'ai regardé trois vestes achetées dans la dernière année. Toutes à ma taille. Mais quelle taille? Petit, moyen, grand. Toutes les possibilités sont représentées!

À côté de ça, le linge de mon chum se décline dans le large, large et large.

Je sais maintenant pourquoi on perd autant de temps à magasiner quand on est une fille : c'est parce qu'on a aucune idée de la taille qu'on doit acheter!!! (Et c'est long essayer 3 exemplaires du même morceau pour découvrir que, finalement, c'est la coupe et non la taille qui pose problème...)

lundi 28 novembre 2016

Envoye, Noël, amène-toé!

Il me semble que, par les années passées, Noël me donnait toujours l'impression de me tomber dessus. Oui, l'horaire des soupers de famille était organisé depuis longtemps, mais j'avais l'impression que c'était loin tout ça. Encore plusieurs semaines... Puis j'entrais dans une pharmacie un 3 décembre pour m'acheter des Advils et, BAM! la musique de Noël, les décorations et les ensemble-cadeau me rappelaient que, oh merde, j'avais une maison à décorer, de jolis vêtements à prévoir, de la bouffe à préparer, des cadeaux à acheter et déjà plus beaucoup de temps pour faire tout ça.

Mais cette année, j'ai une petite puce qui va à la garderie. Là-bas, le sapin a été monté dans la semaine suivant l'Halloween. Ça c'est aussitôt mis à parler de Noël autour de moi, à demander des suggestions de cadeau, les soupers se sont organisés...

Et, pour une fois, on dirait que j'ai pas manqué le bateau! Les cadeaux sont achetés (enfin, ceux que je fais, hein, parce que depuis que j'ai réduit Noël, pas question de le laisser enfler à nouveau), les jolis vêtements seront issus de la portion de ma garde-robe destinée aux salons du livre et la maison est décorée (avec un nouveau sapin, parce que notre antiquité artificielle était rendue qu'elle perdait plus d'épines qu'un vrai), au grand bonheur de ma puce!

Ce sourire-là donne envie de monter trois autres sapins! :)
D'ici à Noël, il ne me reste donc qu'à cuisiner. Ce sera quand même pas une sinécure : faut que je prépare de la bouffe pour le brunch du 26 décembre au matin. On reçoit 18 personnes. Avec un menu sans gluten et végétarien. Dire qu'il y a eu une époque où ça m'aurait vraiment inquiétée! ;)


Là en plus je peux admirer mon magnifique sapin pour me détendre.
Bref, je regarde mon calendrier et je peux pas m'empêcher de me dire "Envoye, Noël, amène-toé, on est prêts à te recevoir!"

Pis chez vous, les préparatifs se présentent comment?

vendredi 25 novembre 2016

Sortir de sa zone de confort

J'aime sortir de ma zone de confort. Tellement que des fois je m'illusionne en me demandant si j'ai vraiment ça, moi, une "zone de confort".

Puis je reçois un courriel d'une amie, Valérie Harvey aka Nomadesse.

Courriel dans lequel elle m'invite à participer à un recueil de nouvelles.

Ça me tente toujours ça!

Qui serait publié chez Québec-Amérique.

Oui! Oui! Oui!

Et qui rassemblera des textes parlant d'amour.

Hein? Quoi? Pardon?

Je relis le courriel. Oui, j'ai bien compris. Valérie m'invite à écrire une nouvelle sur le thème de l'amour. Un texte optimiste. Avec composante sf ou fantastique si j'y tiens, mais les sentiments doivent être au cœur du récit.

Euh...

Plusieurs mois ayant passé, je peux maintenant avouer (sans risquer de faire paniquer Valérie) que sur le coup, je me suis retrouvée bien embêtée. Un texte optimiste, axé sur les sentiments?!? Je ne pouvais pas être plus loin de ma zone de confort!

J'ai dit oui, évidemment, parce qu'on ne refuse pas la chance de publier chez Québec-Amérique (entk, ça ne m'est jamais passé par la tête). Mais je me demandais ce que j'allais bien pouvoir raconter.

Coïncidence, quelques semaines plus tard, mon chum et moi nous sommes retrouvés invités à un mariage. Un gros mariage. Le genre de truc trop gros, trop arrangé, trop fake, où la mariée capote deux minutes avant de prononcer ses vœux parce que la nappe de la table d'honneur n'est pas exactement de la même couleur que la robe des bouquetières.

Et là, entre une interminable séance de photos et un lancé de bouquet artificiel, une idée m'est tombée dessus. Au milieu de tout ça, j'ai trouvé la lueur d'optimiste qu'il me fallait.

J'ai écrit mon texte, Valérie l'a accepté et, dans quelques mois, vous pourrez lire le résultat. (Le recueil, intitulé "L'amour au cœur de la vie", sortira en février prochain et comptera 13 auteurs au sommaire).

Et vous pourrez me dire comment vous trouvez ma plume quand elle sort de sa zone de confort! ;)

mercredi 23 novembre 2016

Processus créatif normal

Voici les étapes qui, je dois m'y résigner après huit ans d'écriture assidue, semblent faire partie de mon processus créatif normal :

Étape 1 : Ô, j'ai une bonne idée! (rédaction complétée : 0%)
État mental : Extase, joie et autres bonheurs.
Actions posées : Écriture des grandes lignes de l'arrière-monde, des personnages et de l'intrigue en mode "flux de pensée" (presque de l'écriture automatique), puis mise en place du plan

Étape 2 : Ce sera mon meilleur bouquin! (rédaction complétée : 1 à 10%)
État mental : Concentration, assiduité, sérénité.
Actions posées : Recherches de fond et écriture frénétique

Étape 3 : Ce projet est nul! Je suis nulle! Ma vie est nulle! (rédaction complétée : 10% à 30%)
État mental : Dépression.
Actions posées : Magasinage en ligne, niaisage sur Facebook, lecture des journaux et alignement pénible de quelques phrases afin que le manuscrit progresse un peu.

Étape 4 : Ah tiens, cet élément est intéressant... (rédaction complétée : 30% à 60%)
État mental : Retour progressif de l'envie d'écrire et de la confiance en mes capacités.
Actions posées : Écriture plus régulière, recherche sur des points de détail.

Étape 5 : J'achève! (rédaction complétée : 60% à 100%)
État mental : Légère obsession pour tout ce qui entoure le projet.
Actions posées : Écriture frénétique. Repas, et même cafés!, fréquemment oubliés.

Étape 6 : Ouf! C'est fini. Les projets du genre, on ne m'y reprendra plus!
État mental : Essoufflement créatif. Amusement en constatant qu'on a encore déprimé pour rien. Fierté devant le produit fini.
Actions posées : Détente. Lectures diverses. Écoute de beaucoup de télé. Arts martiaux. Trekking. Percolation d'influences extérieures inspirantes et...

Ô, j'ai une bonne idée!

(Allez, dites-moi qu'on est tous pareils...)

lundi 21 novembre 2016

La question de la fin de semaine

Je suis très fière de mon prix Canada-Japon, car c'est pour moi la confirmation qu'en faisant un travail de recherche (et d'écriture!) rigoureux, je peux arriver à reconstruire une civilisation. Pour moi qui ai toujours voyagé grâce aux livres, découvrir que je peux faire voyager à mon tour des lecteurs avec mes écrits, malgré mon peu de moyens pour les voyages, c'est la plus belle des récompenses.

En fin de semaine, on m'a demandé à de multiples reprises si j'allais utiliser les 10 000$ qui viennent (ou, entk, viendront) avec le prix pour aller au Japon.

Sachant qu'avec cette somme, je peux soit aller passer quelques semaines au Japon, soit écrire pendant un an, qu'est-ce que vous pensez que j'ai répondu?

"On verra quand je gagnerai un prix du Gouverneur Général!" Hihihihihi!

Ma méthode dans la vie : viser haut, comme ça c'est pas grave si on bloque à mi-parcours! ;)

(J'ai choisi d'essayer de vivre de ma plume. Ça implique quelques sacrifices et l'un d'eux est de ne pas dépenser en luxes les gros montants qui me tombent dessus, malgré la tentation!)

mercredi 16 novembre 2016

Salon du livre de Montréal 2016

Bon, ben, le blogue fera relâche vendredi, parce que je vais être au Salon du livre de Montréal.

Je serai en signature au stand des Éditions du Phoenix (146) :

Jeudi 17 novembre : 12h à 15h

Vendredi 18 novembre : 12h à 14h

Samedi 19h novembre : 17h à 19h30
(Ben oui, je travaille après le cocktail... J'espère que malgré quelques coupes de vin, je ferai pas trop de faute dans mes dédicaces!)

Avant ou après mes séances, vous avez de bonnes chances de me croiser au kiosque des Six Brumes (348) ou alors en train de fouiner dans la section pour les tout-petits! (J'ai des cadeaux de Noël à acheter pour ma puce!)

lundi 14 novembre 2016

Invitation spéciale

En passant, si vous avez envie de venir prendre un verre avec moi samedi soir, les Éditions du Phoenix organisent un petit cocktail dans le cadre du salon du livre de Montréal pour célébrer mon prix Canada-Japon.

Ça se tiendra à 17h, au stand 146!

Passez me voir! :)

vendredi 11 novembre 2016

Remontée en flèche

L'année 2016 a été dure sur mon moral. Pour une raison très simple : je n'ai pratiquement rien publié! (une seule nouvelle et c'était une réédition d'un texte à distribution limitée) Pourtant, avec ma puce qui commençait la garderie, j'ai écrit comme jamais. Trois jours par semaine, 4 à 8 heures par jour, j'ai posé mes doigts sur mon clavier et enchaîné les phrases.

Mais il faut compter avec les délais habituels du monde littéraire : les projets collectifs auxquels j'ai participé ne sortiront qu'en 2017. Les romans auxquels je travaille ne verront sans doute pas le jour avant 2018... et ça c'est si je me botte le derrière pour les terminer rapidement.

Je suis dans le creux de la vague créée par l'arrivée de ma puce dans ma vie. C'est drôle : je m'attendais à ce qu'il y ait un creux, mais comme ma puce est née en 2014, je croyais qu'il arriverait avant. Mais non, encore une fois, à cause des délais habituels (et du fait que j'ai travaillé d'arrache-pied juste avant sa naissance pour remplir un peu mes tiroirs), c'est deux ans plus tard que je le ressens.

Bref, tout ça pour dire que, jusqu'à récemment, plus 2016 avançait, plus je déprimais.

Et puis le téléphone a sonné. Quand la dame du Conseil des Arts du Canada s'est présentée, je ne comprenais pas ce qu'elle me voulait. J'ai cru à un appel de sondage. Puis elle a prononcé les mots "prix Canada-Japon" et "lauréate". Je crois que mon cerveau a mis une bonne minute à saisir ce qu'ils signifiaient.

Depuis ce coup de téléphone mon moral est remonté en flèche. J'ai senti mon travail reconnu. Mon avenir s'est éclairé. Mes finances ont poussé un soupir de soulagement.

Et là j'ai hâte à 2017! :)

... pis à la remise officielle du prix. Parce que j'ai toujours pas l'argent entre les mains et une école vient d'annuler les six journées d'animation qu'elle m'avait commandée, pour cause de subvention non reçue. Et faut que je paie le gars qui a réparé la fuite d'eau dans ma porte d'entrée. Ah, les aléas de la vie de travailleuse autonome!

jeudi 10 novembre 2016

Constat d'écrivaine de SF

Constat d'écrivaine de SF à la suite de l'élection de Trump :

Toute personne qui publiera une dystopie tant qu'il sera en poste risque de n'être pas suffisamment pessimiste quant au sort du monde.

mercredi 9 novembre 2016

Les impacts du changement d'heure

Dans ma vie de "pas encore maman", chaque changement d'heure signifiait que j'avais 50% de chance d'arriver trop tôt ou trop tard au travail le lundi matin. Si on passait la journée du dimanche chez nous à faire la grasse matinée, puis à manger du pain doré plein de gluten devant une série télé (s'cusez, j'ai une tite larme nostalgique là), c'était sûr qu'on oubliait complètement de jouer avec nos horloges.

Mais bon, quand t'as pas d'enfant et peu de contraintes d'horaire, tu t'en fous un peu d'arriver d'avance ou en retard. (Sauf en cas de réunion importante ou d'examen...)

Maintenant que je suis responsable d'un petit être, je déploie beaucoup d'efforts pour ne pas oublier les changements d'heure, parce que, bon, on a des horaires à respecter dorénavant.

Après deux ans et demi d'expériences diverses (changement d'heure progressif, 10 minutes à la fois étalé sur une semaine; changement d'heure avant le coucher; changement d'heure durant la nuit; etc), j'en suis arrivée à une conclusion :

Désormais, un changement d'heure signifie que j'ai 100% de chance d'avoir une petite fille marabout au sommeil perturbé pendant au moins une semaine.

Pis je risque d'oublier d'écrire des billets de blogue.

Où est-ce qu'on peut voter pour abolir ce foutu système d'heure avancée, reculée, séparée dans le milieu, alouette? Y'a pas une Ligue de la libération des horloges quelque part? :p

AJOUT : La preuve que le changement d'heure ne me fait pas, c'est que j'hallucine une victoire de Trump ce matin. Attendez minute... J'hallucine pas?!? Euh... Est-ce qu'il y a une loi qui interdit l'ajout de cognac dans le café à 8h le matin? Parce que me semble que ça me prendrait ça pour faire passer la nouvelle...

vendredi 4 novembre 2016

La fameuse annonce! (Prix littéraire Canada-Japon 2016)

Enfin! Je peux officiellement partager avec vous cette nouvelle qui m'a fait pousser des cris de joie (et d'incrédulité) lorsqu'on me l'a annoncée : Hanaken, le sang des samouraïs remporte le prix littéraire Canada-Japon 2016!

Quand j'ai écrit le premier tome de Hanaken, Pierre Chartray et moi avions les yeux sur ce prix. Mais je ne l'ai pas remporté.

Liliane Lord, mon éditrice chez Du Phoenix Éditions (qui a m'accueillie chaleureusement au sein de sa maison d'édition quand Pierre a dû fermer la sienne), y a soumis ensuite le deuxième tome. Sans plus de succès.

Elle et moi avons hésité à soumettre le troisième tome. Et puis on s'est dit qu'on avait rien à perdre...

En effet, on avait rien à perdre! La preuve : on a gagné!!! :) (Et quelque part dans les nuées, je crois qu'un ange nommé Pierre me sourit).

Je veux profiter de ce billet pour remercier ceux qui m'ont aidée à faire de Hanaken une série digne de ce prix prestigieux : Liliane et Pierre, bien sûr, mais également Élisabeth Vonarburg (qui m'a appris à écrire), mon mari Vincent Chevalier (qui partage mon amour du Japon et m'a servi de premier lecteur) et mon amie Isa Lauzon (autre première lectrice, qui ne connaissait rien au Japon à l'origine et pouvait donc me signaler les notions qui nécessitaient davantage d'explication).

Ma fierté en recevant ce prix est décuplée lorsque je regarde la liste des gagnants des années antérieures : beaucoup de descendants de Japonais, beaucoup de gens qui ont vécu au Japon... Pour moi, qui n'ai jamais eu l'occasion de voyager autrement que par les livres, c'est la preuve bienvenue que des recherches approfondies peuvent me conférer une maîtrise d'un sujet suffisante pour amener mes lecteurs ailleurs.

Chers lecteurs-compagnons-de-voyage, nous repartirons un jour ensemble, c'est promis!

État des projets

Ces jours-ci, je ne fais pas qu'attendre impatiemment de pouvoir vous annoncer ma super bonne nouvelle. (Quoique...)

Je me déplace aussi pour des animations scolaires. Par exemple, hier, j'étais dans un cégep pour donner un atelier sur l'art d'écrire des critiques littéraires. (Étape 1 : comprenez que vous allez vous faire beaucoup d'ennemis. Étape 2 : ...)

J'en profite pour arriver d'avance à Montréal et squatter des cafés pour lire et écrire en observant la faune locale. J'avais presque oublié à quel point c'était inspirant! :)

Quand je suis à la maison, j'avance tranquillement dans mon projet de roman réaliste, tout en m'inquiétant de mon impression constante qu'il en manque une couche. Écrire un livre dont vous n'êtes pas exactement le public visé me semble plus facile en jeunesse qu'en réalisme. Mais bon, le plan du projet avait été bien reçu, alors je vais mener l'écriture à bien et on verra ce que l'éditeur en dira!

Ces jours-ci, j'essaie de me remettre à l'entraînement, mais c'est pas facile, car après une semaine de répit (bye bye bronchospasme!), j'ai recommencé à tousser (bonjour rhume de garderie gracieuseté de ma puce). J'entame donc mon deuxième mois de maladie. Ai-je besoin de dire que je suis plutôt écoeurée de mal filer? (Heureusement, en février ma fille aura complété sa première année de garderie et il paraît qu'après ça elle nous ramènera moins de microbes... On va espérer que ce n'est pas juste une légende urbaine!)

Avec la complicité du comité organisateur du prochain Boréal, je prépare une table-ronde "de contenu" (un peu comme Luc, Phillipe-Aubert et moi avions fait il y a quelques années au sujet des méthodes de recherche). Mon sujet : demander à des experts du milieu SFFQ de démystifier pour moi certaines notions scientifiques et techniques.

D'ailleurs, puisqu'on en parle, est-ce qu'il y aurait des notions que vous aimeriez qu'on vous explique?

mercredi 2 novembre 2016

Attendre avant d'annoncer

On parle souvent de l'attente à laquelle les écrivains sont confrontés lorsqu'ils ont soumis des manuscrits à des maisons d'édition. Les éditeurs étant débordés, quand on espère une réponse, faut être patients.

Mais il y a d'autres occasions où l'écrivain doit être patient (vous ai-je déjà dit que c'était pas ma principale qualité?), notamment lorsqu'il a pris une entente verbale avec un éditeur, gagné un concours, reçu une bourse ou s'est mérité, d'une manière ou d'une autre, l'annonce officieuse d'une bonne nouvelle.

Annonce qui doit toujours rester confidentielle tant que le partenaire au statut le plus officiel ne brise pas le silence (par un communiqué de presse ou la signature d'un contrat).

Il y a des partenaires qui s'empressent de propager la bonne nouvelle après vous l'avoir annoncée (de vrais petits apôtres).

Y'en a d'autres qui vous laissent patienter pendant quelques semaines.

Mais à date, personne ne m'avait laissé mariner pendant DEUX MOIS!

Je suis sûre que me demander de tenir ma langue pendant deux mois, c'est une forme de torture bannie par la Convention de Genève!

Surtout que là, voici une semaine qu'on me dit "ça devrait sortir demain, ça devrait sortir demain..."

Alors, à défaut de pouvoir enfin partager la bonne nouvelle avec vous, ce matin je partage mon impatience! :p