vendredi 29 juillet 2016

Écrire pendant les pauses, de soir et les fins de semaine

Avant d'envoyer valser mon boulot alimentaire, j'écrivais, comme bien des auteurs, pendant mes pauses du travail, ainsi que de soir et durant les fins de semaine.

C'était pas super pour la vie sociale, mais bon, au moins les projets avançaient (lentement).

Puis je suis tombée enceinte et j'ai décidé que je ne voulais pas concilier travail/écriture/maternité. Parce que je savais très bien quel élément souffrirait le plus!

Après une longue pause où j'ai été maman pas mal à 100%, j'ai mis la puce à la garderie trois jours par semaine. Trois journées que je consacrerais à l'écriture. Le paradis!

Et, de fait, au début, ça a été le paradis. Pendant ces trois journées, j'écrivais comme jamais. J'enchaînais les projets (je sais, vous ne les avez pas encore lus, mais ça s'en vient, ça s'en vient...). Je multipliais les ouvertures : animation, coaching, ateliers, critiques, commandes...

Ce qui devait arriver arriva : depuis quelques semaines, mes trois jours d'écriture ne suffisent plus à abattre tout le travail (créations, révisions, coaching, recherches, plans, etc.) qui s'accumule dans le ventre de mon ordinateur!

Alors qu'est-ce que je fais? Ralentir le rythme?!? Pas question! J'ai ben trop de fun. Mettre la puce cinq jours à la garderie? Pas question non plus : avec elle aussi j'ai du fun! ;)

Je me suis donc remise à travailler pendant mes pauses (les siestes de la puce), ainsi que de soir et durant les fins de semaine.

Faut croire qu'il y a des habitudes dures à perdre! :p Qui a vraiment besoin d'une vie sociale de toute manière? ;)

mercredi 27 juillet 2016

Dilemme de garderie

Ma puce est heureuse à sa garderie. Elle adore son éducatrice attitrée, elle aime bien les autres éducatrices et elle s'est même fait deux petites amies dont il suffit de prononcer le nom pour la faire sourire. C'est proche, les horaires sont flexibles, elle n'en revient pas affamée (quoiqu'ils lui donnent un peu trop de sucreries pour notre goût, mais bon, ça la motive à aimer la garderie), elle joue beaucoup dehors (alors qu'on est pas très forts sur le plein air) et fait pleins d'activités salissantes (ce que j'ai moins tendance à organiser).

Mais elle coûte un bras cette garderie : 39$ par jour (c'est un privé non subventionné). Une chance qu'on paie juste 3 jours! Pas besoin de dire que même avec le remboursement (qui ramène les frais à environ 55$ par semaine), c'est un poste budgétaire d'importance.

Cette semaine, j'ai reçu un appel d'une autre garderie. Un privé subventionné, qui me coûterait un peu plus de 8$ par jour. J'inscrirais ma puce à temps plein et ils accepteraient que je ne l'envoie qu'à temps partiel, quand j'en ai besoin. J'aurais donc, en théorie, encore plus de flexibilité. Pour un total de 40$ et des poussières par semaine.

Mais... mais c'est plus loin.

Mais ce serait de nouvelles éducatrices. Des nouveaux amis. Une nouvelle routine.

Tout un dérangement pour que moi j'économise 15$ par semaine.

Est-ce que j'ai envie d'imposer ça à ma cocotte? Notre garderie actuelle avait été un coup de cœur dès la première visite. L'autre, ben déjà le bâtiment m'inspire moins. La garderie présente est dans un ancien local commercial, avec de grandes baies vitrées bien lumineuses qui vont presque jusqu'à terre. La nouvelle serait dans une maison normale, avec, donc, des petites fenêtres situées au-dessus des yeux des enfants.

Je n'ai pas vu l'intérieur, je dois aller la visiter aujourd'hui. Mais, déjà, je suis un peu réticente.

Est-ce que quelqu'un a dû faire face à ce genre de dilemme et aurait des conseils à me donner? (Allez, pour une fois que je les sollicite, lâchez-vous lousse! ;)

lundi 25 juillet 2016

La job que je ne pourrais pas faire (1)

Des fois, je regarde des gens faire leur travail et je me rends compte que jamais au grand jamais je ne pourrais les remplacer, même si j'avais toute la formation possible et des années d'entraînement. Parce que, des fois, y'a des incompabilités psychologiques et biologiques entre ma personne et certains boulots.

La dernière fois que j'ai fait ce genre de constat, j'observais les signaleurs qui assurent la circulation des autobus dans les boyaux du 1000 de la Gauchetière à Montréal (c'est le terminus des autobus en provenance de la Rive-Sud). Ils agitaient des enseignes lumineuses, arrêtaient un autobus par-ci, se plaquaient contre le mur par là pour en laisser passer un autre, baissaient la tête pour éviter le rétroviseur d'un troisième, criaient des directives à un collègue, donnaient le signal du départ à un véhicule en attente, qui les frôlaient en reculant... Bref, ils faisaient preuve de vigilance constante et avaient des yeux tout le tour de la tête!

Je me suis imaginée à leur place. Je me suis sentie partir dans la lune (peut-être en train de m'imaginer à la place du chauffeur à qui je venais de demander de s'arrêter). J'ai imaginé le résultat : un contact brutal avec un bus que je n'avais pas vu arriver!

Non, décidément, cette job-là, je ne pourrais pas la faire, pour cause de lunatisme caractérisé!!!

Alors chapeau à tous les signaleurs de bus et autres contrôleurs de traffic. Voilà du monde qui ont les deux pieds sur terre!

vendredi 22 juillet 2016

Divination littéraire

Depuis quelques temps, je parraine de jeunes auteurs, en plus de donner des ateliers.

Et je commence à me livrer à une nouvelle activité : la divination littéraire.

Ça consiste à pouvoir poser un diagnostic sur un texte sans même l'avoir lu, juste en écoutant ce qu'en dit leur auteur.

Par exemple : "J'écrivais un polar et je me suis peinturé dans le coin au milieu du texte" signifie généralement "J'ai essayé d'écrire une histoire policière sans en connaître la fin ou les coupables, alors je ne sais plus trop quoi raconter".

"J'aimerais qu'on m'aide avec le style" veut dire "Les idées sont clichées, la structure est bancale et les personnages en carton, mais j'pense qu'avec des beaux mots, ça ne paraîtra plus". Autre signification possible : "Je ne connais rien à l'écriture, mais au moins je le sais".

"Mon style est pauvre", s'il n'est pas l'équivalent du précédent, peut aussi vouloir dire : "Je pense qu'un texte bien écrit ressemble à un dictionnaire de synonymes, alors ce que j'ai produit à date est d'une lourdeur absolue". Dans ce texte, on a bien des chances de lire des "effectuer l'amour", "de taille élevée" et autres monstruosités destinées à éviter tous les mots "pauvres" (mais clairs!) comme petit, grand, gros, haut, bas, avoir, être, etc.

"Je ne suis pas sûr de bien connaître les codes du genre dans lequel j'écris" est l'aveu à peine voilé de "Je n'ai rien lu de récent dans le genre, je me contente de voir des films, j'en ai donc reproduit tous les clichés en pensant bien faire".

Pour le moment, la divination littéraire me semble (malheureusement) la méthode de prédiction la plus efficace que j'aie expérimenté! :p

Est-ce que vous vous y livrez vous aussi?

mercredi 20 juillet 2016

Une visite à Pompéi

Aujourd'hui, je m'en vais visiter Pompéi.

Ou tout comme : je me paies une sortie au musée, en compagnie d'Isa (qui ne sait pas encore, pauvre elle, que quand je visite un musée, je lis TOUS les textes de l'exposition).

Ce sera une expérience particulière, car je vais enfin voir "en vrai" certains artefacts dont j'ai beaucoup entendu parler, l'une de mes profs de l'université ayant fait partie d'un chantier de fouilles dans les vestiges de Pompéi. (Heureusement pour elle et pour d'autres archéologues et historiens modernes, les pilleurs de trésors du 18e siècle et les restaurateurs sauvages du 19e siècle n'avaient pas les moyens de fouiller le site en entier, ce qui a permis des découvertes et restaurations selon des méthodes scientifiques). 

En tout cas, j'ai bien hâte de voir l'exposition! J'vous raconterai! :)

lundi 18 juillet 2016

Reprendre un vieux projet

Ce matin, ayant (enfin) terminé tous mes textes commandés, je retombe finalement dans l'écriture de mon roman policier pour adulte.

Un projet entamé avant la naissance de ma puce!

Honnêtement, vendredi en fin de journée, alors que je mettais mes affaires en ordre pour la fin de semaine, je n'étais plus sûre du tout de mon affaire. Allais-je vraiment réussir à me replonger dans cette idée que je traîne avec moi depuis plus de deux ans? Est-ce que j'en avais le goût? Après tout, depuis, j'ai pensé à plusieurs autres concepts d'histoires policières. Des idées toutes belles, toutes neuves...

J'ai commencé à relire mon plan en me disant "dans mon souvenir, telle idée était faible et devrait être corrigée comme ci, telle autre mériterait d'être tournée comme ça...".

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des notes datant de l'an dernier, notes par lesquelles je procédais justement à ces modifications. Le plan que j'avais sous les yeux me semblait tout d'un coup très solide. Et plutôt emballant.

Mais, bon, c'est bien beau le plan, mais j'avais aussi un bout de texte d'écrit. Un peu plus de 10 000 mots. Et, eux, j'étais sûre qu'ils seraient mal foutus, à jeter. Que je devrais tout reprendre du début. Ça me décourageait déjà.

J'ai ouvert le document. Parcouru un peu distraitement mes 10 000 premiers mots. Découvert que je m'étais arrêtée d'écrire au beau milieu d'une phrase. Posé les doigts sur le clavier. Complété la phrase. Commencé la suivante...

Mais il était 16h30, il fallait que j'aille chercher ma fille à la garderie.

J'ai terminé ma semaine en ayant hâte à ce matin. Hâte de me replonger dans mon vieux projet qui n'a pas pris une ride.

Je sais, je sais, vous êtes tannés de me l'entendre dire, mais... Vive les plans!!! :p

vendredi 15 juillet 2016

Scène de bureau (41)

Il y a une semaine

Je suis dans mon bureau (traduction : mon salon), sagement installée (traduction : bien évachée) devant mon ordinateur. Je prends une pause entre deux chapitres (traduction : ça fait 30 minutes que je surfe le Web en essayant de concevoir la bonne phrase pour commencer le chapitre suivant).

Ancienne-Collègue-de-Travail-via-Facebook-Chat
- Allo Gen! J'me suis cassé la jambe en ski nautique, alors j'suis à la maison pour un mois. Pis toi, comment va la vie d'écrivaine?

Moi-via-Facebook-Chat
- Oh, ça va, ça va...

Ancienne-Collègue-estropiée
- Pas plus que ça?

Moi
- Ben avec la poste qui menace de faire la grève, je sais pas si je vais recevoir mes chèques de droits d'auteur.

Ancienne-Collègue
- Ah, c'est sûr que c'est plate quand la paye retarde. Avec mon congé de maladie, là, la comptabilité était mêlée pis j'ai reçu ma paye juste le vendredi, t'imagine!

Moi
- Toujours aussi perdus eux autres, hein? Dans mon cas, j'suis payée une fois par an.

Ancienne-Collègue
- ??? QUOI???

Moi
- Ben oui, c'est de même que ça marche.

Ancienne-Collègue
- Ok, j'vais te souhaiter que la grève se fasse pas d'abord! Ou que tu reçoives tes chèques avant.

Moi
- C'est gentil!

-----

Début de cette semaine

Moi-via-Facebook-Chat
- Ancienne Collègue, pourrais-tu aussi souhaiter que ma fille arrête de faire des poussées de fièvre mystérieuses, histoire que je puisse aller la porter à la garderie, que mes participants d'atelier me paient à temps, que les commissions scolaires rattrapent le retard dans leur comptabilité, pis que j'aie assez de café pour finir la semaine.

Ancienne-Collègue-perplexe-via-Facebook-Chat
- Euh, pourquoi?

Moi
- Tes souhaits ont eu l'air efficaces la semaine passée! :p

-----

Quand on est payé une fois par an, "le chèque est dans' malle", des fois c'est une idée qui rend nerveux! Heureusement, tout est bien qui finit bien pour moi. J'espère que mes autres amis-auteurs auront la même chance!

mercredi 13 juillet 2016

Les résultats moyens sont parfois utiles

Une connaissance parlait, dans tous ses états, des résultats de la première année de cégep de son fils. Des résultats moyens. Très très moyens. Du genre juste sur la limite de la note de passage. Sauf en français. Là c'était un peu mieux. Pas extra, mais fiston écrit sans faute, disait-elle, alors ça l'aide.

J'ai essayé de la rassurer. Première année de cégep, ça veut dire bien des adaptations. On apprend à prendre des notes. C'est pas facile.

Mais la dame s'est entêtée dans sa catastrophisation de la situation. Le fiston est déjà "juste" en sciences humaines. Si même là (hum) il ne réussit pas, qu'est-ce qu'il va faire dans la vie? Il veut devenir prof. Il y arrivera jamais avec des notes pareilles.

J'ai arrêté d'argumenter, parce que pour se mettre dans un état pareil, la maman avait pas réalisé certains éléments :
1- J'ai étudié en histoire (donc en sciences humaines), alors son mépris trouvait difficilement écho chez moi.
2- Les programmes d'enseignement ne sont pas contingentés. Ou tellement peu que ça vaut pas la peine d'en parler.
3- Si fiston écrit sans faute, il va passer haut la main les tests obligatoires du programme d'enseignement.

Et 4- J'ai été ce que les anglophones appelle un "straight A student".  En français, on dit une bolle. Encore maintenant, je comprends souvent les concepts avant qu'on ait fini de me les expliquer (Surtout en sciences humaines. Pour les sciences pures, partez de la base, svp, je lisais Asimov pendant mes cours de physique et de maths). J'ai aucun mérite : j'suis faite de même, c'est tout.

J'ai essayé d'être enseignante. J'ai fait un an. J'avais du fun avec les ados. Ils m'aimaient bien. Mais soit dit entre nous, avec le recul, j'pense que j'étais une prof déplorable. Vivante oui, mais nulle quand même.

Parce que je ne sais pas comment expliquer quelque chose de deux (trois, quatre, douze) façons différentes. Je n'arrive pas à comprendre qu'après trois répétitions d'un concept, il y a vraiment des gens qui, sincèrement, n'y pige toujours rien. Je veux dire : je le sais, intellectuellement, que certaines personnes apprennent moins vite que d'autres, mais pratiquement, émotionnellement? Niet, désolée. Mon premier réflexe est souvent de penser que la personne devrait se concentrer un peu plus.

D'un autre côté, mettez-moi une balle ou un ballon (ou un volant de voiture) dans les mains et demandez-moi d'exécuter des manoeuvres complexes et là, je comprends soudain toutes les difficultés qu'on peut éprouver. J'étais une nullité totale dans mes cours d'éducation physique. Et même maintenant, dans mes arts martiaux que j'adore, j'suis pas très bonne. J'assimile les nouveaux concepts très lentement. Et je les oublie à une vitesse effarante. Mais plusieurs personnes me disent que de m'entendre parler, de voir mon énergie, leur donne envie de se mettre au sport.

Bref, je pense qu'un élève moyen qui veut s'améliorer et qui travaille fort pour y arriver fera, plus tard, un bien meilleur enseignant que l'élève qui maîtrise les contenus sans effort.

Dans la vie, avoir des résultats moyens, j'pense que c'est parfois utile. (Et dans les romans, un personnage moyen, c'est plus sympathique qu'un expert international... et plus facile à mettre en scène de manière crédible!).

Suivant cette logique, j'ai manqué ma carrière comme prof d'éducation physique! :p

lundi 11 juillet 2016

Des livres à la caisse!!!

En tant qu'auteur, on est habitués de recevoir une caisse de livres quand notre nouveau roman est imprimé.

Par contre, malgré mon statut de lectrice boulimique, il ne m'était jamais arrivé de recevoir mes livres de lecture à la caisse.

Je parle au passé, parce que maintenant, c'est chose faite! O.o

Comme j'avais peu de publications prévues en 2016, j'ai décidé d'en profiter pour participer à des jurys de concours littéraires. (Lorsqu'on est juré, nos oeuvres ne sont pas admissibles aux concours que l'on juge).

Ouaip, j'ai bien dit "DES jurys". (Je sais, j'suis folle, mais sur le coup ça avait l'air d'une bonne idée : plusieurs oeuvres à lire étaient les memes... Et non, pour des raisons de confidentialité, je ne vous dirai pas quels sont ces concours.)

Depuis ce temps, je reçois fréquemment des caisses de livres. Gratuitement!

Party!!!! :D

(Ah, si seulement c'était tous des chefs-d'oeuvre... ;)

vendredi 8 juillet 2016

Visite au ComicCon

Cet après-midi, je serai à Geek Central, pardon, au ComicCon de Montréal, pour vendre les livres des Six Brumes.

C'est ma première expérience des vastes rassemblements de geeks (traduction : rôlistes, gamers, cosplayers, et autres nerds assumés) depuis une brève visite aux CanGames en compagnie de mon cousin ontarien (oui, je sais, y'a du monde pas fréquentable dans ma famille! lol!) il y a de ça... ouille, vingt ans tout rond! O.o Et comme je ne parlais pas vraiment anglais à l'époque, ce ne fut pas mémorable! :p

J'y vais donc autant pour observer l'événement lui-même que pour vendre des bouquins! :p

J'espère très fort vous ramener des anecdotes croustillantes (qui démontreront que malgré mon compte ouvert chez Teefury, ma connaissance encyclopédique du Seigneur des Anneaux et mon attachement envers la seconde édition du World of Darkness classique, il y a plus geek que moi)... mais je risque plus probablement de vous raconter comment des amis perdus de vue depuis le cégep n'ont pas été surpris de découvrir mon choix de carrière! :p

Si vous êtes dans le coin (et avez envie de dépenser beaucoup d'argent pour vous faire prendre en photo à côté de la voiture de Ghostbuster ou de celle des frères Winchester), passez me faire un coucou!

mercredi 6 juillet 2016

Steak saignant et vin rosé

Aujourd'hui, c'est ma fête! :)

Trente-quatre ans. Pas pire. Assez vieille pour avoir un peu d'expérience de la vie. Assez jeune pour ne pas m'inquiéter d'avoir une année de plus. Pis encore assez loin de la quarantaine pour m'éviter un choc psychologique! Hihihihi! ;)

Le blogue, lui, a désormais sept ans. (Et plus de 1500 billets!)

Ma puce aura deux ans le mois prochain. (Et on dirait qu'elle a découvert la fonction "discours intelligible" dans la dernière semaine. C'est tellement le fun de pouvoir se comprendre!)

Ma vie d'écrivaine sans emploi alimentaire n'a pas encore un an, mais, déjà, elle m'a présenté de belles opportunités (dont la participation à une anthologie qui sera publiée chez Québec Amérique! :)j'vous en reparlerai quand j'aurai plus de détails).

L'an passé, je rêvais de passer la journée de ma fête à dormir tard, écrire, puis profiter d'un souper bien arrosé avec mon chum.

Cette année, je vais quasiment réalisé tous ces fantasmes! :) Bon, sauf celui de dormir tard, parce que ma fille se réveille toujours vers 5h30 le matin. Cela dit, on s'y est habitués et la journée de toute la maisonnée commence tôt désormais. Une fois la puce à la garderie, je vais écrire, puis rejoindre une amie pour dîner et, ce soir, une fois la puce endormie, mon chum et moi pourrons savourer deux bons steaks bien saignants et une bouteille de rosé.

Ouais, ce deuxième anniversaire en tant que "maman" s'annonce très agréable! ;)

... ou, en tout cas, il le sera après mon premier café! hihihihihi!

lundi 4 juillet 2016

Ah, les livraisons!

En cette ère d'instanéité et de web omniprésent, le commerce électronique a le vent dans les voiles. Les gens aiment magasiner dans le confort de leur foyer, comparer les prix en paix, passer leur commande en quelques clics.

La beauté du magasinage en ligne, c'est que si le produit est un livre électronique, de la musique, un film sur demande, un jeu vidéo, etc, on le reçoit instantanément (ou presque, ça dépend de votre bande-passante et de votre vitesse de téléchargement).

Cependant, si le produit acheté est un truc matériel ou alors un produit culturel sur support physique, il va devoir être livré.

Et c'est là que ça se gâte.

Quand le colis est assez petit et qu'il est envoyé dans le système postal régulier, en général ça va bien. Poste Canada (enfin, quand ils ne sont pas en grève) gère bien les choses, même si les délais sont parfois un peu longs.

Mais quand la livraison est effectuée par un service indépendant de livreurs ou de messagers, là franchement, ça devient n'importe quoi.

La plupart du temps, on ne sait pas quand le paquet arrivera. Ou si on le sait, il n'y a pas moyen de choisir une date qui nous accommoderait mieux (et je ne parle même pas d'une plage horaire pratique!).

Et même si on reste à la maison pendant une semaine, dans l'espoir de ne pas manquer la livraison, il n'est pas rare que le livreur ne prenne même pas la peine de sonner en arrivant devant chez vous, parce que, eh, qui est à la maison un mardi avant-midi! (Réponse : un écrivain qui attend impatiemment sa nouvelle table de travail!!!)

Alors si vous n'avez pas des oreilles bioniques et/ou une alarme vous avertissant lorsqu'on met le pied sur votre perron, il se peut très bien que vous découvriez, en fin de journée, un petit papier accroché à votre poignée de porte (et ça c'est quand le vent ne l'a pas soufflé chez le voisin) vous prévenant que votre paquet, pour lequel vous avez pourtant payé des frais de livraison afin de le recevoir chez vous, a été déposé au centre de tri "le plus proche". Qui se situe, généralement, en plein milieu d'une zone industrielle à trente minutes de voiture de chez vous! À vous d'aller le récupérer.

Dans d'autres cas, au lieu du petit papier, vous découvrirez carrément votre colis abandonné sur votre perron, au mépris des risques de pluie/ neige/ vol/ ratons laveurs/ autres catastrophes. J'espère que c'était rien de trop précieux ou de trop fragile...

Pour contourner ou amoindrir ces problèmes, certaines compagnies ont maintenant des systèmes complexes qui vous envoient un courriel ou un texto pour vous prévenir des étapes que votre colis franchit. Malheureusement, le système n'est pas toujours au point.

La semaine dernière, j'ai reçu un courriel m'informant que mon colis allait être livré deux heures près qu'il ait été déposé (sans que le livreur ait frappé ou sonné) sur mon perron.

Mais pourquoi, pourquoi, est-ce qu'ils n'essaient pas de voir s'il y a quelqu'un? Ils ont peur de générer trop de satisfaction chez leur clientèle? O.o

Et vous, pas d'histoire de livraison rocambolesque à raconter?