lundi 31 octobre 2016

Mon panda et son panda

Joyeuses Halloween!

Ce soir, je vais passer de porte en porte avec un duo de pandas!

Ma puce pendant les essayages. Comme vous pouvez voir, elle était pas mal contente de son costume!


vendredi 28 octobre 2016

L'ordre des compléments

Il doit y avoir une règle. En fait, je crois vaguement me rappeler des exercices effectués dans un cours de français au secondaire. Des exercices fastidieux où mes compagnons examinaient une longue liste de critères et tentaient de déterminer quel complément devait être placé avant ou après tel autre. Pendant ce temps-là, je replaçais les phrases dans le bon ordre "à l'instinct", puis je retournais lire.

C'est encore comme ça que je fonctionne "à l'instinct", selon une logique que je ne prends pas le temps d'analyser. C'est ma sensibilité à la langue qui me permet de dire que cette phrase :

"Il parle assez fort pour qu’elle l’entende depuis l’autre pièce commander le souper."

est mal foutue. Que :

"Il parle assez fort pour qu’elle l’entende, depuis l’autre pièce, commander le souper."

ou

"Il parle assez fort pour qu’elle l’entende commander le souper depuis l'autre pièce."

c'est mieux. Plus clair, plus harmonieux.

Maintenant, si quelqu'un peut m'indiquer la règle (avec référence web de préférence) histoire que je la fasse apprendre par cœur à certains apprentis-écrivains, vous m'épargnerez des maux de tête! À défaut de pouvoir leur enseigner l'instinct... O.o  (Je crois qu'il se développe quand on lit une centaine de livres par année...)

mercredi 26 octobre 2016

Culture du viol et éducation des enfants

Ça parle beaucoup, dernièrement, de la culture du viol qui imprègne une partie (horriblement rétrograde) de notre société et qui consiste, en gros, à croire que les filles qui veulent vraiment éviter le viol arrivent à le faire et que certaines femmes mériteraient de se faire violer. Or, j'ai l'impression que le débat a connu certains dérapages.

Un ami me disait dernièrement qu'il ne sait plus comment élever ses deux garçons. Que doit-il leur dire? Ont-ils le droit de regarder les filles? De leur dire qu'elles sont jolies? Ou alors doivent-ils attendre que les filles fassent les premiers pas et/ou se baladent avec des écriteaux proclamant "aujourd'hui vous avez le droit de me cruiser"?

Bon, un moment donné, faut pas exagérer.

Un gars qui sourit à une fille et lui dit qu'elle est jolie ne commet pas une agression. Il vient de lui faire un compliment!

Si le gars n'est pas au goût de la fille ou que le compliment, pour toute autre raison, n'est pas le bienvenu, à elle de lui répondre avec un sourire distrait en passant son chemin ou de l'ignorer ou de détourner les yeux ou de lui adresser un refus poli pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas intéressée.

Si, malgré l'absence de réponse positive de la fille à son compliment (ou en présence d'une remarque cinglante, voire d'une grimace de dégoût), le gars insiste, rentre dans son espace personnel, se fait collant ou, pire, essaie de la toucher, là ça devient une agression. Ça devient aussi une agression si la fille répond positivement et que le gars se met tout de suite à la tripoter! Ou alors si le supposé compliment a été hurlé d'un bord à l'autre de la rue avec des termes élégants du genre "Heille, t'en a une crisse de belle paire!".

Bref, je pense que les gars qui savent vivre devraient avoir encore le droit d'aborder les filles de manière polie et respectueuse sans craindre d'être associés à la culture du viol.

L'autre chose, c'est que je lis de plus en plus souvent qu'il faut "apprendre aux gars à ne pas être un danger au lieu d'apprendre aux filles à fuir le danger".

Hum. Oui et non.

Oui, il faut bannir les réponses fatalistes du genre "Boys will be boys" (variante franco-québécoise : "C't'un gars, c'est faitte de même") quand on voit un garçon adopter un comportement inacceptable. Il faut apprendre aux hommes qui ne le savent pas que quand une fille dit "Non, merci", le mot important c'est "non", pas "merci"!

Mais non, je ne pense pas qu'on peut se permettre de ne plus apprendre aux filles à fuir le danger. Il est vrai que toutes les mesures de prudence du monde n'élimineront pas le risque d'agression. Et qu'en cas d'agression, la victime, peu importe les risques qu'elle aura encourus, ne sera pas à blâmer (après tout d'autres femmes auront couru les mêmes risques sans conséquences fâcheuses, puisqu'elles ne seront pas tombées sur un prédateur humain). Cependant, je préfère qu'on continue d'informer les filles sur les mesures de protection à leur disposition et qu'on leur laisse évaluer les risques auxquels elles veulent faire face au lieu de se cacher la tête dans le sable et de clamer qu'une fille devrait "pouvoir se promener nue et saoule dans la rue sans risquer de se faire violer".

J'suis d'accord, elle devrait pouvoir. (Quoique j'aimerais mieux que le nudisme alcolisé ne deviennent pas un phénomène généralisé...)

Cependant, je vais enseigner à ma fille qu'elle ne le peut pas. Et je vais lui montrer à se défendre verbalement, physiquement et émotionnellement en cas d'agression. En croisant les doigts pour que ça suffise.

Mais je vais aussi lui dire de sourire au moins brièvement aux gars qui lui font des compliments. Parce que mon chum m'a appris que les gars respectueux et bien élevés ont souvent besoin de beaucoup de courage pour aborder une fille. Même si on est pas intéressées, ils méritent qu'on les repousse avec gentillesse.

Vous savez, la plupart des gars sont des humains eux aussi.

lundi 24 octobre 2016

L'historique est un genre

Dans la foulée du billet d'hier, j'aimerais spécifier un truc... Normalement, quand on parle de "littérature de genre", on sous-entend "science-fiction, fantastique, fantasy, horreur, policier".

Personnellement, j'ai l'impression qu'il faut ajouter "historique" à cette liste. Ou, à tout le moins, certains romans historiques.

Je vous explique mon raisonnement.

Qu'est-ce qui relie la science-fiction, la fantasy, le fantastique et l'horreur? Les trucs "qui ne se peuvent pas", bien sûr, mais aussi l'importance, pour l'auteur, d'établir une cohérence interne, des règles claires, qui assurent que ses inventions seront crédibles.

Qu'est-ce qui relie le fantastique, le policier et certains textes de science-fiction et d'horreur? L'obligation de faire un minimum de recherche afin d'ancrer le récit dans le réel.

Qu'est-ce qui relie la fantasy, le fantastique et l'horreur? Il arrive souvent que le contexte de ces histoires s'inspirent d'époque historiques réelles.

Voyez-vous où je m'en vais avec ça?

L'auteur qui se lance dans un récit historique n'est donc pas si différent de l'auteur qui se lance dans certains récits de genre. Comme lui, il doit se livrer à des recherches.

Et, surtout, une fois ses recherches effectuées, il devra, pour intégrer ses personnages fictifs à l'histoire réelle, établir une cohérence interne, des règles claires qui assurent que ses inventions seront crédibles.

Évidemment, ce n'est pas vrai pour les romans historiques qui se veulent des biographies de personnages plus ou moins célèbres. (Puisque, dans ces cas-là, l'élément "fiction" est plutôt absent).

Anecdote personnelle : quand j'ai commencé à imaginer Hanaken, je pensais en faire un roman de fantasy. Finalement, la magie a pris le bord, car j'avais assez d'intrigues et d'aventures à raconter sans embarquer dans ce genre de mystère, mais ma démarche d'écriture est demeurée la même!

vendredi 21 octobre 2016

Comme s'il en manquait une couche

Récemment, en lisant un roman de littérature blanche, j'ai éprouvé un curieux sentiment d'absence.

Comme si, dans cette œuvre réaliste et stylée, il "manquait une couche" de créativité.

L'écriture était magnifique, les personnages étaient vrais, leurs drames étaient prenant, il y avait de la tension, mais...

Mais où était l'aventure? L'intrigue policière? La reconstruction historique dépaysante? L'arrière-monde original? Les interrogations profondes mises en lumière par le contexte inhabituel, le surnaturel ou la super-science?

C'est alors que j'ai compris ce qui explique mon attirance envers les littératures de genre (et certains romans historiques) : pour moi, un bon roman de genre contient tous les éléments d'une bonne œuvre de littérature blanche... avec une couche de créativité en plus.

Sans cette dose supplémentaire d'invention, j'ai tendance à trouver les histoires, écrites ou télévisées, un peu fades. Une mère qui éprouve des problèmes relationnels avec son adolescent, c'est pas que ça ne m'intéresse pas, mais si en plus ladite maman doit poursuivre des criminels ou s'accoster à la station spatiale, là j'aurai moins l'impression d'écouter les jérémiades de mes anciennes collègues de bureau.

Est-ce que je suis la seule à éprouver cette impression de manque devant des œuvres de littérature générale, même celles qui ont été acclamées?

mercredi 19 octobre 2016

L'art de gâcher une journée d'écriture

Y'a rien de plus simple que de gâcher une de vos précieuses journées d'écriture. Voici ma méthode de choix :

Étape 1 : Faites-vous réveiller à 4h56 du matin par un enfant qui scande "Terminé dodo, terminé dodo" à pleine voix. (Le voisin qui déclenche par erreur le système d'alarme de sa voiture ou le chien inconnu qui jappe sans discontinuer peuvent pallier l'absence d'enfant).

Étape 2 : Vers 7h, une fois la routine matinale de la famille terminée, remettez-vous au lit pour une "sieste de 90 minutes". Par prudence, n'oubliez pas de régler votre réveille-matin afin d'éviter de passer la journée au lit.

Étape 3 : Réveillez-vous 2h30 (ou plus) après vous êtes couché, avec le réveille-matin qui joue à fort volume depuis au moins une heure. Constatez que votre subconscient l'avait gentiment intégré à vos rêves.

Étape 4 : Une fois douché, sustenté et caféiné, remarquez qu'il est presque 11h et que vous avez perdu la moitié de votre journée.

Étape 5 : Écrivez un billet de blogue au sujet de votre mésaventure, histoire de vous dire que vous aurez au moins fait quelque chose de créatif avant midi. :p

lundi 17 octobre 2016

Pas de diminution de services, hein?

Juste avant la naissance de ma puce, nous avons eu une chance inouïe : mon chum s'est vu assigner un médecin de famille (sous la forme d'une infirmière praticienne) qui faisait partie de l'unité de médecine familiale de notre hôpital. Peu à peu, cette super infirmière qui mérite bien son nom a pu prendre toute notre famille en charge. C'était merveilleux! Un suivi humain, global, personnalisé et, surtout, une clinique d'urgence où on pouvait appeler le dimanche soir à 23h, quand bébé toussait à s'en étouffer après trois jours de fièvre, laisser un message sur leur répondeur et recevoir un retour d'appel le lundi matin à 8h qui nous informait de notre rendez-vous plus tard dans la journée.

Bref, dans notre système de santé actuel, c'était le paradis, un rêve de patient.

Entre vous et moi, dans toute autre industrie, ça aurait représenté le gros minimum. J'veux dire, c'est de même que ça marche avec mon garagiste...

La semaine passée, je vous en ai parlé, c'est moi qui ait eu besoin d'un rendez-vous. J'ai donc appelé de très bonne heure le matin, me disant que je laisserais un message.

Surprise! L'option pour laisser un message afin d'avoir un rendez-vous en urgence n'existait plus. L'option de laisser un message pour obtenir un rendez-vous régulier non plus. Le seul moyen de parler à quelqu'un et d'obtenir un rendez-vous, c'était désormais d'appeler durant les heures d'ouverture, soit entre 8h et 16h (mais pas entre 12h et 13h, heure du dîner), du lundi au vendredi.

Hum, bizarre. J'ai patienté et j'ai rappelé à 8h tapantes. Après avoir patienté 30 minutes en ligne, j'ai finalement pu parler avec une secrétaire qui m'a informée qu'ils n'avaient plus de boîte vocale depuis une semaine, à cause de leur intégration avec le CSSS, et que là l'urgence était pleine pour la journée. Pas de problème, ai-je dit, je peux attendre à mardi.

Vous devinez ce qu'elle m'a dit, hein?

Eh oui : "Il va falloir rappeler mardi". J'en revenais pas (j'avais même un peu le goût de brailler : j'étais au téléphone depuis 8h tapante et l'urgence était déjà pleine, quel espoir avais-je que mardi soit différent et que je réussisse à avoir un rendez-vous cette fois?). Et je crois qu'elle non plus. Je lui ai expliqué la situation. Elle a convenu que ça n'avait pas de sens, m'a dit qu'elle aviserait ses supérieurs et me rappellerait.

Je ne sais pas ce qui s'est dit à l'interne, mais une heure plus tard, mon téléphone sonnait. J'avais un rendez-vous pour le mardi. Ouf!

Le pire, c'est que pendant que j'attendais en ligne entre 8h et 8h30, un message enregistré m'avait expliqué que mon unité de médecine familiale était désormais pleinement intégré dans le CSSS local, mais que cela n'entrainerait aucune diminution de services aux patients.

Oh, le service est peut-être pas diminué, au sens où les gens chanceux et/ou patients arriveront encore à avoir des rendez-vous, mais pour la convivialité et le côté pratique, on repassera!

vendredi 14 octobre 2016

Des ateliers et des pommes

Je suis plutôt satisfaite de mon atelier de cette année. Les expériences que j'ai faites ont été fructueuses.

Lire les textes produits en atelier une fois la journée terminée (plutôt que durant l'atelier même) nous a fait gagner un temps précieux. De plus, chacun a pu lire à son rythme et j'ai eu le temps de commenter davantage.

Demander aux participants d'identifier des narrateurs dans des textes déjà écrits a mis en lumière les ressemblances que présentent certaines voix narratives. C'était intéressant, car lorsqu'on fait plutôt l'exercice d'écrire en utilisant divers narrateurs, on a tendance à se concentrer davantage sur les différences. Cela a également permis de constater que même deux narrateurs identiques ne se ressemblent pas lorsqu'ils sont utilisés par deux auteurs différents.

Finalement, mes exercices de créativité préparatoires à l'écriture de la nouvelle courte ont été fort appréciés. En gros, je demandais aux participants de créer les personnages de leur nouvelle et de décrire leur motivation, puis de changer un aspect de ces personnages (sexe, âge, classe sociale, niveau d'éducation, etc) et de voir si leurs motivations s'en trouvaient modifiées. En ne travaillant pas à partir de nos premières idées, nous sortions de nos zones de confort et cela a donné des résultats forts intéressants.

Il y aura encore des petits irritants à corriger pour la prochaine année (je prévoirai notamment une minuterie pour limiter la durée des commentaires faits sur chaque texte et je m'accorderai un moment pour récapituler le tout et communiquer mes propres observations de manière structurée), mais je commence à me sentir à l'aise avec ma formule d'atelier.

Cela étant dit, aujourd'hui, histoire de combattre ce sentiment de sécurité et de me sortir définitivement de ma zone de confort, je m'en vais cueillir des pommes avec ma cocotte... et une cinquantaine d'autres bambins! La garderie a décidé d'amener les enfants dans un verger et je me suis portée volontaire pour les accompagner. Ouf! Ce ne sera pas de tout repos!

Je sens que j'aurai besoin de pas mal de croustades et de tartes aux pommes pour m'en remettre! :p

mercredi 12 octobre 2016

Bronchospasme

Il y a deux mois, ma petite guerrière nous a ramené un vilain rhume (ou possiblement une bronchite) de la garderie. Elle s'est rétablie assez vite, mais a passé le microbe à mon chum, pour qui ça a traîné un peu. À m'occuper de l'un et de l'autre, j'ai évidemment pogné la bibitte à mon tour.

Je tousse depuis un mois.

Et depuis deux semaines, après quelques jours d'embellie (où j'ai failli faire la gaffe d'aller visiter un ami aux poumons fragiles, j'en tremble encore!!!), je me suis mise à être essoufflée en permanence et à avoir l'impression de respirer avec un seul poumon. Grimper un escalier est une épreuve. Danser avec ma cocotte provoque des quintes de toux qui peuvent mener au vomissement! (Ouais, je sais, trop de détails...) Dormir nécessite du Vicks, des Advils, du sirop pour la toux et une montagne d'oreillers pour me garder en position semi-assise.

Et là je viens d'apprendre pourquoi.

Ma bronchite aurait dégénéré en bronchospasme. En gros, mes bronches, tannées d'être inflammées, ont décidé de fermer boutique! O.o  Ok, on parle d'une fermeture partielle (et temporaire, puisque je ne suis pas asthmatique), mais j'ai quand même le cœur qui pompe en fou depuis des jours pour compenser la baisse en oxygène. Ma médecin m'a d'ailleurs félicitée pour ma bonne condition cardio-vasculaire... Avant de me bourrer d'antibiotiques et pompes diverses!

Je devrais voir les effets dans quelques jours. Mettons que j'ai hâte!

Heureusement pour les participants de l'atelier, le bronchospasme en lui-même n'est pas contagieux et j'ai fait attention de limiter la propagation des microbes (j'ai peu de mérite : je tousse surtout le soir et le matin, alors vous avez évité le pire). Mais si jamais vous présentez des symptômes de rhume ou de grippe dans les prochains jours, ne négligez pas le repos : la bête est féroce! (Pis je m'excuse de vous l'avoir refilée!)

vendredi 7 octobre 2016

Atelier court - Prise 2

En fin de semaine, je vais donner, pour la deuxième fois, la version courte de l'atelier annuel chapeauté par Élisabeth Vonarburg.

L'an dernier, je me suis proposée comme remplaçante sur un coup de tête, voyant que la Grande Dame était débordée et ne pouvait offrir l'atelier aux débutants.

Cette année, ayant su un peu plus tôt qu'Élisabeth me déléguait le boulot, je me suis préparée davantage. J'ai décidé de secouer certaines manières de procéder, d'expérimenter, de mettre la formule davantage à ma main.

Par exemple, au lieu d'expliquer la théorie des narrateurs et de demander aux participants d'écrire un bout de texte avec chaque variation possible (exercice qui nous bouffait un temps fou à chaque fois), cette année j'ai déniché (ou écrit) des extraits de texte pour lesquels je demanderai aux participants d'identifier les narrateurs.

Vais-je me casser la gueule? Je vous en reparle mercredi prochain! (Parce que lundi on sera encore en plein atelier, alors le blogue fera relâche).

Bonne longue fin de semaine! :)

mercredi 5 octobre 2016

Le vieil homme et la guerre / Old Man's War

Je ne parle pas beaucoup de mes lectures sur ce blogue, car depuis quelques années je fais des critiques professionnelles. Comme les comptes-rendus de lecture ne sont pas les textes que j'ai le plus de plaisir à rédiger, j'ai arrêté d'en mettre sur le blogue. Mais cette fois-ci, je ne peux pas passer à côté. Le livre est trop vieux pour être critiqué en revue, mais il mérite, selon moi, toute l'attention qu'il pourra récolter. Cela étant dit...

J'aime beaucoup les space opera, ces romans de science-fiction qui prennent pour acquis que l'humain va un jour coloniser d'autres planètes, bâtir un empire galactique, rencontrer d'autres races intelligentes, s'en faire des ennemis ou des alliés, se battre au milieu de l'espace...

Mais, tout comme la fantasy, c'est un genre qui a déjà connu son âge d'or et dont les versions modernes sont souvent bourrées de clichés. Alors dès qu'on s'éloigne des classiques canoniques, les chances de découvrir des petits bijoux sont minces.

Cependant, quand ça arrive, on frétille de plaisir!

Dernièrement, sur la suggestion de Philippe-Aubert Côté, je me suis procurée Old Man's War (Le vieil homme la guerre) de John Scalzi. Et la lecture fut un pur plaisir! (À preuve, tout en écrivant ce billet, je suis en train d'acheter les quatre bouquins qui suivent.)

La prémisse est intrigante à souhait : la Terre a colonisé d'autres planètes et, pour les défendre, elle fait appel à ses citoyens de soixante-quinze ans et plus. Ceux-ci s'enrôlent dans l'armée et disparaissent pour ne plus revenir. La rumeur prétend qu'ils subissent une thérapie qui leur rend la vigueur de leurs jeunes années. Voilà qui est alléchant lorsque, comme John Perry, le personnage principal, on doit se lever quatre fois par nuit pour uriner et reprendre son souffle après avoir grimpé le moindre escalier! Malgré son grand sens de l'humour, il trouve la vieillesse de moins en moins drôle. Le jour de son soixante-quinzième anniversaire, il s'enrôle donc dans l'armée et, à bord d'un vaisseau spatial qui tient plutôt du centre d'accueil, il tentera, avec l'aide d'autres recrues, de percer les mystères des colonies spatiales et de ses forces de défense.

Je ne vous en dit pas plus, sinon que le récit, narré à la première personne par John Perry, se dévore d'une traite. Et que mon chum et moi avons éclaté de rire plusieurs fois en cours de lecture. Cependant, si on s'amuse des réflexions du personnage, le monde qu'il nous présente est tout à fait réaliste et l'action, brutale, ne nous laisse aucun repos.

Si vous voulez comprendre comment on peut combiner humour, noir et SF, ce bouquin est à lire. Le mélange est si savamment dosé que je ne m'étonne pas que l'auteur ait remporté un prix Hugo! (Veuillez cependant noter que j'ai lu la version originale, alors je ne sais pas si la traduction tient de l'art ou de la boucherie).

Merci à Phil pour la suggestion! :)

lundi 3 octobre 2016

Concours d'écriture!

Vous voulez écrire, mais vous ne savez pas par où commencer?

Et si vous commenciez par une petite nouvelle de 1000 mots?

Ensuite, vous pourriez la soumettre au concours de l'Ermite de Rigaud. :)

Les prix sont sympathiques, le juge aussi, et ça commence à être une tradition bien établie dans le petit milieu de la blogosphère SFFQ! :)

Date limite : 1er novembre.

(PS : J'ai l'air de faire de la pub pour le concours, mais en fait je me sers de ce billet comme d'un rappel à moi-même pour ne pas oublier de participer! Hihihihi! ;)