jeudi 19 décembre 2013

En pause pour les Fêtes

Ouf, 2013 aura été toute une année sur le plan personnel! Non seulement j'ai à peu près pas écrit, mais on dirait que tout le stress accumulé dans les deux-trois dernières années (deuils, problèmes au boulot, etc) m'est tombé dessus d'un seul coup (ce qui explique sans doute la panne d'écriture). Et mettons que, dans l'état d'épuisement émotionnel où j'étais, j'ai pas toujours pris les meilleures décisions relativement à mes relations humaines.

Mais bon, inquiétez-vous pas : c'est terminé. Les pots cassés ont été recollés, les relations importantes ont été sauvegardées et il me restera mes deux prix Boréal pour donner, en rétrospective, un peu de lumière à cette année pénible.

Dans mon impatience de mettre 2013 derrière moi, je vais prendre dès maintenant une pause de blogue qui durera toutes les Fêtes.

Je vous souhaite donc d'avance un Joyeux Noël, pis une Bonne année 2014 (puisse-t-elle être meilleure que celle qui vient de finir). Je vous reviendrai le 6 janvier, avec le traditionnel bilan de 2013 et les résolutions de 2014! ;)

D'ici là, mon programme sera simple :
- me reposer
- écrire
- fuir les excès de table et de boisson

Bref, des plans de type "plus facile à dire qu'à faire"! ;)

Pas grave, j'aime les défis! Enfin, quand il n'y en a pas trop à la fois! O_o

Allez, on se revoit en janvier. Et d'ici-là, conformément à la tradition, ce blogue va diffuser de la musique de Noël...

* * *

Écoutez les clochettes, du joyeux temps des fêtes
Annonçant la joie de chaque coeur qui bat
Au royaume du bonhomme hiver

Sous la neige qui tombe, le traîneau vagabonde
Semant tout autour nos chansons d'amours
Au royaume du bonhomme hiver

Le voilà qui sourit sur la place
Son chapeau, sa canne et son foulard
Il semble nous dire d'un ton bonasse
Ne voyez-vous donc pas qu'il est tard?

Il dit vrai tout de même, près du feu, je t'emmène
Allons nous chauffer dans l'intimité
Au royaume du bonhomme hiver
Au royaume du bonhomme hiver

mercredi 18 décembre 2013

Mon petit côté obsessif-compulsif

Ok, faut que je me confesse...

Non seulement vous ne trouverez pas chez moi ou dans mes notes ou ailleurs de "gentil bordel générateur de créativité", mais si vous me laissez entrer chez vous, je risque de mettre sérieusement à mal votre propre "désordre créatif".

Qu'est-ce que vous voulez... J'ai un petit côté obsessif-compulsif.

J'arrive chez un ami, je prends place à la table de la cuisine et elle est couverte de miettes? Je vais tenir à peu près 30 secondes avant de me lever, d'aller chercher la guenille qui traîne près de l'évier et de nettoyer la table. (Joe peut en témoigner.)

Je rencontre Le Mercenaire et Ed au Boréal? Ben Le Mercenaire ayant échappé une flaque de bière, j'ai pas pu m'empêcher de lui demander de ramasser. Ça tue la conversation de passer pour la freak de service... Mais, d'un autre côté, si c'est Matante Valérie qui avait découvert une flaque de bière au milieu de sa Mascarade, les deux gars auraient passé un mauvais quart d'heure : elle était armée d'un hachoir!!!

Vous voulez vous assurer que je ne resterai pas gentiment étendue sur mon sofa? Placez un livre à l'envers au milieu de ma bibliothèque. Garanti, dès que je vais le remarquer, je vais me lever pour le replacer.

Heureusement, mon chum est comme moi. Chez nous, c'est "une place pour chaque chose et chaque chose à sa place". Les trucs qui ont l'air de traîner sont à l'endroit qu'ils occupent depuis suffisamment longtemps pour qu'on les considère "rangés". C'est pas mêlant : même la vaisselle sale, pour laquelle je tolère une certaine prolifération, est nettement empilée! D'ailleurs, pour tenter de contrôler notre intolérance au désordre (on se connaît bien quand même), on a muni la plupart des meubles de rangement, armoires et bibliothèques de portes opaques...

Mais depuis qu'on parle d'avoir des enfants, je vais vous avouer que j'ai des sueurs froides. Est-ce que le manque de sommeil va augmenter magiquement ma capacité à ignorer les traîneries?

mardi 17 décembre 2013

Scène de bureau (28) - Vintage

C'était un après-midi de décembre qui s'annonçait tranquille. Très tranquille. Tellement tranquille que je m'étais mise à faire de la destruction de dossiers (d'habitude, ça se fait en plein été, durant les vacances des patrons).

Ma patronne est venue me rejoindre à mon bureau, quasiment sur la pointe des pieds. Elle avait son manteau sur le dos. Et m'a adressé la parole en chuchotant. Je me doutais déjà de ce qu'elle allait me dire...

Patronne - Je vais profiter du fait que c'est mort pour aller faire mon magasinage de Noël. Si on demande où je suis...

Moi (sur un ton un peu blasé, parce que c'était pas la première fois qu'elle me faisait le coup) - Vous êtes en réunion à l'extérieur, mais pour les urgences on peut vous joindre sur votre cellulaire.

Ma patronne m'a fait un clin d'œil complice (alors que j'avais juste envie de hurler "Pis moi, mon magasinage, je vais le faire quand?") et s'est éclipsée.

J'ai continué sagement ma destruction de dossier. Et j'ai donné l'alibi bidon au directeur du département, lorsqu'il m'a demandé où était passée ma patronne (je pense qu'il s'est douté que c'était bidon, vu l'absence de détails sur ladite réunion, mais bon, il a pas ouvert d'enquête). Et j'ai réfléchi aux raisons pour lesquelles je n'avais pas choisi une profession qui me permettrait, moi aussi, de compter sur les services d'une secrétaire pour me couvrir pendant que j'allais dépenser l'équivalent du salaire mensuel de ladite secrétaire lors d'une frénésie de magasinage sur les heures de bureau...

Deux heures plus tard, alors que la journée s'achevait, qui est-ce que j'ai vu revenir les bras chargés de paquets?

Eh oui, ma patronne. Qui est tombée nez à nez avec le directeur du département. Parce qu'elle revenait chercher son ordinateur oublié dans son bureau. Oups! Il était pas très content d'elle le directeur. Mentir pour magasiner sur les heures de bureau, passe encore, mais être assez nouille pour se faire pogner la main dans le sac (ou les sacs à la main), ça c'était pas fort!

Je pense souvent à cette anecdote ces jours-ci quand je vois, depuis ma fenêtre de bureau, défiler dans les rues des passants bien vêtus et chargés de paquets. J'me demande combien d'entre eux sont en train de faire le bureau buissonnier?

lundi 16 décembre 2013

Des nouvelles du monde du MMA

Si vous ne vivez pas complètement coupés des nouvelles du sport, vous avez peut-être lu, vendredi passé, que Georges St-Pierre abandonnait sa ceinture de champion et prenait une pause.

"Ben là!" vous êtes-vous sans doute dit. "Comment Gen va-t-elle réagir à ça?"

Réponse : assez bien.

C'est sûr que je suis déçue qu'il se retire. GSP est non seulement un combattant que j'adore voir en action (parce que ses stratégies intelligentes neutralisent ses adversaires d'une façon peu commune), mais en plus je pense que c'est le meilleur champion que l'UFC a jamais eu. Il est humble, gentil, cultivé (même si à entendre son accent, on peut en douter) et toujours soucieux de présenter une image positive de son sport. Quand on le voit en entrevue, on comprend bien qu'un duel de MMA, c'est une rencontre entre deux athlètes au sommet de leur art, qui se respectent, mais qui veulent savoir qui est le meilleur. Pas une histoire de violence ou de tuerie. Une compétition, point.

Bref, je vais m'ennuyer de lui.

Par contre, je crois qu'il prend la bonne décision. Ses deux derniers combats ont été difficiles. Visiblement, sa blessure au genou l'affecte. Le temps, aussi, le rattrape et le ralenti (hé, il a mon âge et je trouve mes lendemains d'entraînement de plus en plus pénibles, alors je veux pas imaginer les siens!). S'il ne se retire pas maintenant, il va bientôt se mettre à perdre, à encaisser un KO après l'autre et à subir de nombreuses blessures. D'autres combattants avant lui ont pris ce chemin là (je pense entre autres à Frank Mir, qui a déjà été magnifique, mais qui maintenant tombe KO dès qu'on souffle dessus...). C'est une voie sans issue.

Maintenant, fera-t-il un retour un de ces quatre? Peut-être. Mais plus les années passeront, moins ce sera probable. Si GSP était le champion, c'était parce qu'il se soumettait constamment à une discipline d'entraînement et de nutrition qu'aucun autre combattant ne s'inflige. Lorsqu'il relâchera cette discipline, ce sera dur d'y revenir. J'suis donc pas sûre qu'on le reverra un jour en championnat.

J'y pense, y'en a peut-être parmi vous qui, en apprenant la retraite temporaire de St-Pierre, s'étaient dit "Ah, enfin, Gen ne nous fera plus de billet sur le MMA!". Eh bien, meilleure chance la prochaine fois! ;p

jeudi 12 décembre 2013

Treize nouvelles vaudou de Gary Victor

J'ai profité du fait qu'Haïti était à l'honneur au Salon du livre de Montréal pour me procurer le recueil "Treize nouvelles vaudou" de Gary Victor, publié chez Mémoire d'encrier.

Ce n'était pas la première fois que je m'essayais avec cet auteur. Luc m'a déjà prêté "Saison de porcs", un roman du même écrivain. Malheureusement, dans ce bouquin qui démarrait résolument comme un roman policier, l'auteur mêlait du fantastique, beaucoup de fantastique, à l'intrigue. Comme toujours quand on ne me prévient pas d'avance que l'intrigue policière va déraper dans le fantastique, j'ai détesté.

Le pire : on m'aurait prévenue et j'aurais sans doute apprécié. Parce que l'écriture de Gary Victor est très intéressante. Très internationale, pas tellement exotique (par moment j'aurais pris un peu de couleur créole), mais sobre et juste.

Alors cette fois j'ai suivi une suggestion de Richard et j'ai plutôt tâté de textes qui s'affichaient franchement comme fantastiques : "Treize nouvelles vaudou". Avec un titre pareil, si la réalité dérapait, je pourrais pas me plaindre!

Eh bien, la lecture du recueil valait le détour! :) Les treize historiettes sont autant de voyages dans l'imaginaire haïtien, un imaginaire qui contamine constamment la réalité... ou est-ce la réalité qui n'est pas aussi simple que nos cerveaux occidentaux veulent bien le croire? Une chose est sûre : ces nouvelles reprennent le folklore voulant que toute utilisation du vaudou comporte de grands risques... et que la moindre faute peut être punie de façon disproportionnée.

Si vous n'êtes pas trop superstitieux et que vous avez envie de faire de petites saucettes dans un réalisme magique plutôt sombre, et bien pourvu en humour noir, je vous suggère fortement ce recueil! :)

mercredi 11 décembre 2013

Cette année, je donne une chance à Noël

Ceux qui suivent le blogue depuis un bout de temps savent que j'aime pas tellement Noël. D'ailleurs, quand on me demande des histoires de Noël, ça donne souvent des trucs assez noirs (quoique j'aie réussi à écrire un conte potable).

Enfin, bref, même si je me donne parfois le trouble de décorer mon sapin, c'est jamais moi qui ressort du Canadien Tire avec 75 sets de lumière d'extérieur. Les Fêtes, je finis toujours par trouver que c'est plus de trouble qu'autre chose...

Mais bon, cette année, j'ai décidé que je donnais une chance à Noël. Un moment donné, on se tanne d'être la seule personne à pas sauter de joie dès que tombent les premiers flocons. Et puis la bouffe des Fêtes, j'aime bien ça, surtout les bonhommes en pain d'épice (bon, ils sont durs à faire sans gluten, mais j'vais finir par réussir).

Au début du mois, je me suis donc lancée dans l'aventure épique consistant à décorer mon arbre de Noël. Puis je me suis mise à fredonner des chants de Noël dans la voiture le matin (et, ô cruauté suprême, je force mon chum à chanter avec moi). J'ai essayé de nous organiser un horaire des Fêtes aérés et plaisant. Je me suis portée volontaire pour recevoir la tribu paternelle chez moi à l'aube de la nouvelle année (ça va permettre à mon chum de déguster un repas 100% sans gluten et de démarrer 2014 sans avoir peur des maux causés par une contamination croisée involontaire). Et même quand un enième repas de famille a été ajouté à la dernière minute sans que mon chum et moi soyons consultés, j'ai réussi à rester à peu près zen.

Bref, si je parle positivement de Noël sur mon blogue dans les prochaines semaines, ne vous inquiétez pas, c'est pas parce que le blogue a été piraté, c'est parce j'essaie très fort de me mettre dans l'ambiance cette année... Je vous dirai en janvier si ça a marché! ;)

Addendum
Après un crac-crac de chiro, mon cou est replacé. Plus besoin de sac magique et je peux bouger la tête! :)

mardi 10 décembre 2013

Dormir est un sport dangereux

Dans la nuit de vendredi à samedi, j'ai dû faire un faux mouvement. Peut-être que, dans mes rêves, je pratiquais une prise de jiu-jitsu...

Enfin, toujours est-il que j'ai le souvenir ensommeillé d'avoir changé de position et... CLAC!

Des pointes de douleur m'ont parcouru la nuque et l'épaule droite. Barrée ben dure la fille. Même pu capable de trouver une position confortable pour continuer à dormir. À 6h du matin, quand tu t'es couchée à 2h, mettons que ça réveille mal.

J'suis restée au lit jusqu'à 8h, histoire d'essayer de ne pas réveiller mon chum en me levant trop tôt, puis une fois qu'il a été réveillé (ok, par ma faute : j'arrivais pas à bouger sans gémir de douleur) on s'est lancés sur le téléphone. Le but : me trouver une clinique chiropratique qui faisait des urgences un samedi. Parce que j'avais clairement des vertèbres déplacées. On pouvait le sentir en touchant ma nuque.

Je dois admettre que ça m'étonnait plus ou moins : quand je suis stressée ou fatiguée, je me retrouve toujours avec la nuque et les épaules raides. Or là, ça devait faire une couple de mois que je me promettais d'aller confier mes nœuds, pardon mes muscles, à un massothérapeute, sans jamais trouver le temps de prendre rendez-vous. Faut croire que mes muscles trop tendus avaient décidé de régler le problème à leur manière : à force de tirer sur mes os, ils les avaient désalignés comme il faut.

Quelques douloureuses heures plus tard, le gentil chiro-ouvert-le-samedi a réussi à replacer la vertèbre qui bloquait mon épaule. J'ai jamais été aussi heureuse d'entendre mes os faire "crac". La vertèbre qui bloquait mon cou, par contre, a été moins coopérative. Le chiro l'a remise à peu près en place, mais elle n'a pas émis le petit craquement caractéristique de l'os qui reprend sa position initiale. J'ai un autre rendez-vous ce soir, pour essayer de la convaincre de s'aligner avec le reste de ma colonne.

Alors depuis samedi après-midi, je bouge la tête comme un robot (ce qui est quand même une amélioration par rapport à samedi matin, où ça bougeait pas du tout) et je me promène avec mon sac magique greffé dans le cou (oui, oui, même au bureau).

Pas besoin de vous dire que ma fin de semaine n'a pas été très productive côté écriture. C'est pas mal désagréable de se tenir devant un ordi quand votre tête vous donne l'impression de peser une tonne. Dommage : j'avais réussi à écrire un beau chapitre d'Hanaken III la fin de semaine d'avant et j'espérais poursuivre sur ma lancée.

Enfin, ce n'est qu'un délai de plus dans l'histoire d'un roman déjà salement en retard.

En attendant que mes vertèbres veuillent bien reprendre leur place, j'ai un conseil à vous donner: dormez prudemment! :p

lundi 9 décembre 2013

Le dit du Musè (17)

L'autre jour, je demande à mon chum, qui s'apprêtait à fermer son ordinateur, de ne pas l'éteindre, parce que je voulais aller sur le site de ma banque payer ma carte de crédit.

Mon chum, gentil, ouvre donc le fureteur et tape "le site de ma banque" dans la barre de recherche.

Je me mets à rire, comme toujours quand mon chéri prend ce que je dis au pied de la lettre.

Puis mon rire s'étouffe de lui-même. Parce que dans les premières suggestions faites par Google suite à cette recherche, il y avait les sites de toutes les banques québécoises les plus courantes.

Incluant la mienne.

Alors que je manifestais mon incrédulité devant le résultat de cette recherche, mon chum m'a lancé, en imitant un mononcle au dentier lousse :

"C'est quand même facile à utiliser les Internets, hein?"

Sachant que Google donne des suggestions en rapport avec les recherches les plus souvent effectuées, ça veut dire qu'il y a vraiment un tas de monde qui cherchent le site de leur banque de cette façon! O_o

jeudi 5 décembre 2013

Méchant et masque (ou méchant masque)

Réflexion post-Halloween, partiellement causée par un gars croisé dans le métro et qui portait un masque de Père Noël en plastique à la main...

Depuis que je suis adulte et que je me costume principalement pour aller étudier ou travailler, j'ai développé un grand amour pour les costumes comportant un masque. Vachement pratique un masque! On le met, on est déguisé. On l'enlève et hop on peut travailler, prendre le métro, marcher dans la rue sans se faire trop dévisager (surtout si les vêtements qui accompagnent le masque sont discrets). En plus, pas besoin de se démaquiller à la fin de la journée (ou d'éviter de se toucher le visage pendant la journée pour ne pas étaler son maquillage, ce que je finis toujours par faire). Merveilleux!

Tellement merveilleux que j'avais oublié que les règles de sécurité en vigueur à l'Halloween recommandent que les enfants ne portent pas de masque. Parce qu'un masque couvre leurs oreilles et pourrait les empêcher d'entendre un danger éventuel (comme une voiture qui approche). Parce qu'un masque pourrait se déplacer et nuire à leur vue, les faisant trébucher dans un escalier. Et, pire que tout, parce qu'un masque mal ajusté pourrait même encombrer leurs voies respiratoires et les étouffer!

Récemment, je suis tombée sur un article qui nous rappelait à quel point les masques sont des objets dangereux pour les enfants qui se livrent à la chasse aux bonbons sous la supervision étroite de leurs parents. J'ai alors pensé à une idée d'activité rigolote pour l'Halloween prochain.

Pour se bidonner un peu, suffirait de louer un film où le méchant porte un masque et de l'imaginer en train de subir tous ces inconvénients. Rires assurés! :p

Ou, mieux, faudrait écrire une histoire jeunesse avec le méchant qui est encombré par son masque! :) Hihihihihi! :)

Allez, avez-vous d'autres idées de problèmes que le masque pourrait causer?

mercredi 4 décembre 2013

Interrogations autour d'une citrouille

Il y a trois ans, j'ai pris un pain à la citrouille chez Starbucks un matin d'automne. Totalement par erreur. Il ne restait plus de pain aux bananes, la caissière s'en est pas aperçue et c'est juste en mordant dedans que je me suis rendue compte :
1- Que c'était pas du pain aux bananes.
2- Que c'était mauditement bon pareil!

Le lendemain matin, j'ai examiné les pains qui étaient vendus par le Starbucks et j'ai compris qu'on m'avait servi du pain à la citrouille.

Comme l'Halloween approchait, j'ai pas perdu de temps : j'ai acheté une citrouille, puis j'ai cherché sur Internet des recettes de pain à la citrouille. (J'ai fini par apprendre que la méthode la plus simple consistait à prendre une recette de pain aux bananes et de remplacer une purée par une autre, en mettant de la muscade dans la recette, parce que citrouille + muscade = menoum!).

Un classique d'octobre était né. Je me suis demandé vaguement à l'époque pourquoi je connaissais personne qui cuisinait sa citrouille d'Halloween au lieu de la découper pour en faire une lanterne puis de la laisser pourrir. J'ai eu un vague souvenir d'avoir déjà vu ma grand-maman retirer patiemment presque toute la chair de la citrouille en laissant l'écorce intacte... mais j'ai jamais vu qui que ce soit se donner un trouble pareil depuis.

Les mois ont passé et j'ai commencé à cuisiner sans gluten. Comme la majorité des sites de recette sans gluten sont anglophones (et qu'ils présentent le gros avantage d'utiliser des mesures impériales, plutôt que des mesures de poids que je trouve impraticables au quotidien), je me suis retrouvée à découvrir la gastronomie canadienne anglaise et américaine : scones, pains irlandais, plats californiens mariant légumes et viandes, pains de maïs, shepherd's pies (essentiellement un pâté chinois, mais où on se permet de varier viande et légumes) et... des tonnes et des tonnes de trucs à la citrouille!

Je le savais pas, mais nos voisins du sud et ceux du ROC adorent la citrouille. Ils en dégustent les graines (rôties avec du piment de la Jamaïque, c'est génial), mangeant la chair en tarte (c'est bon!), en pain (miam!), en soupe (quoique curieusement le meilleur potage à la citrouille que j'aie mangé vient d'un ami Français), en scone, en muffins (avec un glaçage au sirop d'érable, c'est divin!), etc.

Et là je me demande... Mais pourquoi est-ce que nous, Québécois, on n'a pas l'habitude de cuisiner ces plats-là? (Ma grand-maman ayant hérité de sang et de traditions irlandaises, elle a toujours cuisiné des trucs un peu particuliers). Est-ce parce qu'on en a jamais eu l'idée? Parce qu'on a perdu le savoir-faire? Parce que ça a été long avant qu'on fasse pousser des citrouilles au Québec?

Bref, est-ce que quelqu'un peut éclairer ma lanterne?

mardi 3 décembre 2013

Les Fugitives d'Alice Munro

Je lis Alice Munro pour la deuxième fois de ma vie. (Que celui qui n'a jamais boudé de classiques de littérature "blanche" me lance la première pierre! ;)

La première fois, un prof d'anglais du cégep m'avait fait lire une de ces nouvelles. Ça parlait d'un évier en faïence bleue pis d'une femme qui lavait de la vaisselle. J'avais trouvé ça plate, tout en me doutant que c'était parce que je ne comprenais pas tout.

Là je suis en train de lire un recueil de nouvelle, Les Fugitives. Brillamment traduites en français et publiées chez Boréal Compact.

Ce sont des histoires de plusieurs femmes qui échappent à leur quotidien. Parfois, ce sont des récits de véritables fuites. Mais souvent, ce sont des histoires esquissées, tout en non dits, où les personnages échappent à des carcans de tabous et de principes étouffants qui ne sont jamais nommés. Certains personnages reviennent. Et au bout de plusieurs apparitions, on devine leur vie à eux aussi, bien qu'elle ne fasse jamais l'objet d'une nouvelle à part entière.

Je ne suis pas étonnée de ne pas avoir compris le propos du texte lu jadis en anglais. Les subtilités des nouvelles sont telles que, même en lisant en français, parfois j'en finis une en me disant "Euh, bon, ça racontait quoi?" et puis, quelques heures plus tard, les images me reviennent en tête et je me dis "Ah! Mais bien sûr, tout le propos de cette nouvelle, c'était l'angoisse et la culpabilité de la mère" (qui, dans un récit, découvre que, par sa distraction, elle a laissé son bébé jouer avec un clou).

Faut aimer ce genre d'histoire intimiste. Ce type de récit à propos de presque rien, des petits bonheurs et malheurs des gens ordinaires. Mais si on aime, on aimera à fond!

Pas étonnant que ça ait valu à Alice Munro le premier prix Nobel de littérature décerné à un Canadien. J'ai lu je sais plus où qu'on comparait son style à celui de Tchekhov. C'est tout à fait ça! Sauf que Tchekhov, des fois c'est long (pis plate) en tabouère. Découpé en nouvelles, ça se prend pas mal mieux! ;)

lundi 2 décembre 2013

Décorer un arbre de Noël, théorie et pratique

En fin de semaine, on a décidé de décorer notre arbre de Noël.

En théorie, l'opération aurait dû comprendre les étapes suivantes :

1- Sortir le sapin artificiel de sa boîte.

2- Mettre les lumières dans le sapin.

3- Accrocher les décorations dans le sapin.

4- Regarder Die Hard (chez nous, c'est considéré comme un classique de Noël) en admirant notre oeuvre.

Mais bon, comme ça arrive souvent et même très souvent, on a dû compter quelques étapes supplémentaires...

1- Sortir le sapin artificiel de sa boîte.

2- Constater qu'il est vraiment déplumé et tordu (ce qui signifie cependant qu'il est maintenant hautement écologique, puisqu'il a dépassé la durée de vie moyenne d'un arbre artificiel) et passer 10 minutes à essayer de redresser ses branches.

3- Décider que le coin de la salle à manger où on le place habituellement n'est pas un super endroit. On préfèrerait le mettre dans le salon.

4- Observer la disposition des meubles du salon. Jouer à Tetris grandeur nature avec eux, jusqu'à ce qu'on arrive à la conclusion qu'on a juste à vider la petite armoire et à l'enlever du salon pour faire une place de choix au sapin.

5- Vider la petite armoire. Empiler les DVD qu'elle contient tant bien que mal dans la grande armoire à DVD, déjà archi pleine.

6- Prendre les jeux de XBox qu'elle contient. Les mettre dans le pouf creux à la place des jeux de PS2 qui y étaient.

7- Monter les jeux de PS2 dans le bureau (là où mon chum joue désormais au PS2).

8- Libérer une tablette de la bibliothèque, en essayant de ne pas trop surcharger les tablettes restantes. Y mettre les jeux de PS2.

9- Un coup parti, mon chum décide de trier ses jeux de PS1. Pour ça, il lui faudrait des étuis.

10- Descendre au sous-sol, regarder notre vieille collection de CD musicaux. Choisir ceux qu'on jette sans appel et ceux qu'on va transformer en MP3 avant de les jeter. Récupérer les étuis à CD vides. Mettre les jeux de PS1 dedans. Remonter le tout dans le bureau.

11- Descendre la petite armoire dans une chambre quasiment vide du sous-sol. Constater qu'on est dû pour un bon ménage de la maison.

12- Mettre le sapin dans son nouvel emplacement, dans le salon.

13- Faire un tri dans les lumières de Noël. Jeter les sets incomplets. Et les sets de lumière qui n'allument plus pour des raisons inconnues. Et les sets de lumières extérieures uniformément rouge sinistre ou bleu frette. Se retrouver avec uniquement les deux sets de lumière DEL qu'on vient d'acheter. Les installer dans le sapin.

14- Faire un tri dans les décorations de Noël. Jeter les ti-bonhommes cassés, les boules solitaires, les anges déplumés. Se retrouver avec uniquement le gros ensemble de boules de Noël rouge et or qu'on vient d'acheter. Les accrocher dans le sapin en chantonnant.

15- Sortir les sacs de poubelle contenant les CD, jeux, lumières et décorations éliminés.

16- S'effouairer sur le sofa du salon, épuisés. Constater qu'il est trop tard pour regarder Die Hard. Pas grave, ça ira à demain. Heureusement, le sapin a de la gueule! ;)