jeudi 5 septembre 2013

Le principe avec la randonnée

J'en ai déjà parlé ici, j'aime beaucoup la randonnée pédestre (aussi appelée trekking). Au point même d'en faire avec les pieds dans la neige. Alors, durant nos vacances, on avait décidé d'aller passer quelques jours dans le Parc National de la rivière Jacques-Cartier, réputé pour ses paysages, et d'y faire quelques randonnées.

Cependant, le principe, avec la randonnée pédestre, c'est que la récompense est le plus souvent au bout du parcours. Oui, bon, quand on est chanceux, on voit de beaux paysages le long du sentier, mais c'est lorsqu'on atteint un sommet qu'on récolte vraiment les fruits de nos efforts. Parce que les sentiers, ça ressemble le plus souvent à ça :
 
Mi-terre, mi-roches et de la forêt des deux bords. Soit dit en passant, une fois qu'on a vu une forêt nord-américaine, on les a pas mal toutes vues... En bas de 2000 pieds, c'est de la feuille, plus haut c'est du conifère.
Ou, pire, à ça :


L'art de cuire au soleil en une seule leçon : avancez pendant 4 kilomètres entre deux rangées de sapins!

Alors il n'y a rien de plus frustrant que de se taper 16 kilomètres de sentier pour découvrir que le point de vue annoncé sur la carte (et situé tout de même à un honorable 2600 pieds d'altitude, ce qui représente une bonne montée) est encombré d'arbres. Or, c'est ce qui m'est arrivé au Parc de la Jacques-Cartier. J'ai dû prendre la photo suivante grimpée sur une roche, en me tenant sur le bout des pieds.

Remarquez les sapins à l'avant-plan. Dans la majorité des endroits où le trekking est à l'honneur, on les aurait coupés, pour bien dégager la vue et profiter de l'attrait touristique du lieu : le paysage.  Mais pas ici on dirait...

Le pire, c'est que l'endroit ne manquait pas de paysages superbes, c'est juste que les sentiers que j'ai emprunté ne semblent pas avoir été pensés afin de les exploiter au maximum. Enfin, je suis peut-être juste mal tombée. Voyez-vous, une blessure au dos de mon chéri a écourté notre séjour et nous a empêchés d'emprunter LE sentier le plus réputé des lieux. Avoir su, on aurait commencé par celui-là.

Ou alors on aurait simplement pu installer des chaises sur le petit pont qui reliait le stationnement et notre emplacement de camping. Parce que la vue valait qu'on s'y attarde :


Quand même, hein?
En plus, depuis la tente, on entendait couler la rivière. Et moi, le bruit de l'eau qui court, je connais rien de mieux pour m'endormir! :)
 

7 commentaires:

richard tremblay a dit…

Très vrai ça, rien de tel que le bruit d'un ruisseau pour trouver le sommeil.

Gen a dit…

@Richard : La pluie qui frappe sur le toit de la maison, c'est pas mal non plus! :)

Isabelle Lauzon a dit…

Tu vois, moi, je me serais épargnée bien des efforts : je serais demeurée face à cette rivière, j'aurais lancé ma ligne...

Aaahhhhh... Ma tête est encore au chalet où j'ai séjourné dernièrement. C'est quand, les prochaines vacances d'été? ;)

Gen a dit…

@Isa : Malheureusement pour toi, c'était une zone de pèche interdite. Et puis j'aime mieux la randonnée moi! ;)

Les prochaines vacances d'été... hum... Je me risquerais à avancer une hypothèse : l'été prochain? :p

Isabelle Lauzon a dit…

Ah non alors! Ne me mets jamais devant un lac où la pêche est interdite, c'est comme présenter un plateau de pâtisseries à un diabétique affamé! Injuste, immoral et tant qu'à moi, illégal! ;)

On ne s'entendra jamais, je vais toujours préférer la pêche à la randonnée, c'est comme ça, na! Une chance que c'est notre seul sujet de discorde ou à peu près... LOLOL

Ah ouin, si loin, les prochaines vacances d'été? Je pensais qu'ils avaient trouvé le moyen de raccourcir les délais, tsé, avec la technologie de nos jours... ;)

Gen a dit…

@Isa : Qu'est-ce que tu veux : moi je relaxe juste une fois bien épuisée physiquement. Alors la pêche, ok, mais juste après 15-20 kilomètres de randonnée! lol! ;) (En effet, c'est pas si pire si c'est notre seul sujet de discorde! ;)

Nomadesse a dit…

Ça me fait beaucoup penser aux Hautes-Gorges...