mercredi 26 septembre 2012

En route pour le Saguenay!

C'est pas que je vous aime pas, mais comme j'apprécie encore plus de vous rencontrer en vrai, le blogue va être en pause pour quelques jours, pour cause de Salon du livre du Saguenay!

J'vais y être en signature soit au kiosque des Six Brumes (pour Le Chasseur) soit au stand du Phoenix (pour Hanaken I et II) quasiment de façon continue de 9 à 9 le vendredi et le samedi. Par contre, le dimanche, à midi je me change en citrouille! :p

Si jamais je ne suis pas dans un des deux kiosques, vous pourrez essayer du côté de la foire alimentaire! (Et éventuellement me porter secours si je me suis évanouie en chemin pour cause d'inanition!)

Au plaisir de vous y voir! :)

Pour les autres, à dans quelques jours! ;)

mardi 25 septembre 2012

Livres achetés et un peu regrettés

Bon, d'habitude je parle des livres que j'ai lu et aimé, mais aujourd'hui j'ai décidé de faire un billet sur quatre livres que j'ai achetés et pour lesquels j'ai un peu regretté d'avoir dépensé. (Un peu seulement, je précise, aucun de ces livres n'a été une déception totale).

Commençons avec "Le vol du siècle" de Roger Caron. Je l'ai acheté par pure curiosité, parce que l'auteur est un authentique voleur canadien, qui a passé une bonne partie de sa vie en prison, entre deux romans et trois évasions. Plus moyen côté écriture (le moment le plus important, c'est-à-dire le vol d'un camion blindé à la mitraillette lourde est expédié en deux pages pas très détaillées), il comprend tout de même quelques éléments intéressants, surtout à titre documentaire sur la vie carcérale. Mon principal regret vient du fait que j'ai découvert après l'avoir acheté que ma bibliothèque municipale en avait une copie. Comme je ne pense pas le relire, j'aurais économisé.

Ensuite, j'ai acheté "Zu Colà et autres nouvelles" d'Andrea Camilleri, parce que Foglia y avait fait référence dans une de ses chroniques et que mon contact précédent avec le polar italien m'avait bien plu. Verdict : ça devait être meilleur en italien, parce qu'en français, bof. Pas mauvais, en effet, plein de non dits, oui, mais je m'attendais à beaucoup plus. Et comme ça compte à peu près autant de mots qu'un Nova des Six Brumes, mais que ça se vendait plus de deux fois le prix, je regrette un peu.

Je me suis aussi procurée "Devils in Exile/Tueurs en exil", un roman racontant la reconversion d'anciens militaires américains en bandits qui volent les trafiquants de drogue. Je suivais en cela la recommandation de Norbert Spehner, qui l'avait décrit comme "un polar viril bourré d'action". Si sexe et juron rendent un polar viril, alors celui-là l'était. Pour l'action, j'suis déjà moins convaincue. J'ai eu l'impression que les scènes qui auraient dû être explosives (ou sulfureuses) nous étaient racontées et non montrées... impression qui s'explique lorsqu'on sait que l'auteur gagne sa vie comme scénariste au cinéma. J'aurais dû attendre le film, il sera probablement plus réussi.

Finalement, j'ai lu "Bright Young Things" de Anna Godbersen, parce que j'étais tombée sur un article parlant de ses romans, des récits historiques destinés aux jeunes adultes. Comme c'est mon "créneau" et que le dernier-né de cette écrivaine se déroulait à New York quelques mois avant le Krach de 1929, époque qui me fascine, je me suis dit que ça allait être intéressant. Hum... La mention "jeunes adultes" aurait dû m'alerter. J'avais oublié que chez nos voisins du Sud, ça veut souvent dire "interminables atermoiements". Il y avait de très bons éléments dans ce roman, mais comme on se retrouve à suivre principalement les tribulations personnelles et sentimentales de trois adolescentes je me suis lassée plutôt vite. Étant donné que le récit se termine en queue de poisson et que je ne pense pas acheter les suites, c'est un autre 10$ que j'aurais pu économiser, avoir su. Enfin, au moins le niveau assez relevé de l'anglais utilisé m'a préparée à mon cours de traduction!

Voici donc le résumé des lectures qui m'ont occupée ces temps derniers. Je commence à avoir hâte de tomber sur quelque chose de vraiment prenant! Mais bon, je suppose que c'est le risque qu'on court quand on essaie de sortir des sentiers battus et de découvrir un peu. Faut se perdre dans le sous-bois un moment avant de tomber sur un nouveau chemin! ;p

Et vous, qu'avez-vous acheté dernièrement en fait de bouquin que vous regrettez un brin? C'est le temps de déconseiller des achats, histoire de faire économiser vos amis! ;)

lundi 24 septembre 2012

Révision linguistique

Y'a des écrivains qui trouvent l'étape de la direction littéraire absolument souffrante.

Personnellement, j'adore ça! :) J'apprends plein de choses, j'ai l'occasion d'avoir des discussions enlevantes avec le directeur, je m'arrache les cheveux, je tente d'extraire à coups de poings l'inspiration tapie au creux de mon punching bag... Bref, c'est dur, mais c'est le fun!

Puis arrive l'étape de la révision linguistique. Et là, bâtard, à chaque fois, je grince des dents. (Non, ok, j'avoue, je fais plus que grincer : la plupart du temps, je pogne les nerfs et je m'engueule avec mon écran d'ordinateur).

Le problème c'est que, souvent, la révision linguistique marche sur les plates-bandes de la direction littéraire. Retouche à des phrases qui ont déjà fait l'objet de compromis et de corrections. Pollue le texte de "précisions" qui vont dans le sens des tics d'écriture du "bon français" et à l'opposé du "littéraire".

Je sais que l'éditeur me donne habituellement le loisir de refuser les "révisions" qui relèvent de la stylistique, mais rendue à cette étape-là d'un projet, alors que je suis juste impatiente de le voir enfin imprimé, je ne peux pas m'empêcher de pousser les hauts cris en voyant certaines suggestions qui me sont faites. Par exemple, durant la révision linguistique d'un projet (je vous dirai pas lequel), en quatre pages on m'avait suggéré 8 points-virgules (oui, 8, j'exagère même pas! quand on sait à quel point je les aime...), 3 verbes faire (bâtard!) et un remplacement d'un pronom "il" par une locution créant de la distance ("le jeune homme") dans un passage où mon narrateur est fortement aligné sur le "il" et où ledit pronom ne créait pas de confusion.

Vraiment, la plupart du temps je déteste cette étape du travail. Mais, en même temps, je m'en passerais pas, parce que la réviseure est le dernier rempart entre mon texte et les horribles phôtes d'orthographes ayant échappé à toutes les lectures précédentes.

Et vous, vous vivez ça comment la révision linguistique?

vendredi 21 septembre 2012

Personnages en carton

L'autre soir, je jouais à un jeu de rôle avec des amis (que les esprits mal tournés se calment, je parle d'une partie "papier et dés" de Vampire The Masquerade, pas d'un truc "menottes et cravaches"!). Et j'ai vu en action les deux méthodes de base pour créer un personnage : la bonne et la mauvaise! ;)

L'une des personnes présentes est arrivée avec sa fiche de personnage déjà complétée. (Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, une fiche ça donne des statistiques chiffrées aux différentes capacités d'un personnage, par exemple sa force, sa dextérité, sa capacité à infiltrer des ordinateurs, etc). Et là, en début de partie, au moment où le personnage devait se présenter, la personne a inventé l'histoire du personnage, les yeux fixés sur les statistiques.

"Euh, mon personnage, c'est un ancien militaire, il est sorti de l'armée parce que, euh, il a pas une bonne santé... Il a été blessé... Mais c'est rien de grave, il a encore toutes ses capacités de combat et dans ses temps libres il a appris à réparer et à infiltrer des ordinateurs. C'est un québécois, alors il est bilingue."

Personnalité? Mystère. Pourquoi le personnage a joint l'armée? Mystère. Grade obtenu? Mystère. Pays où il a servi? Mystère. Ses parents vivent où? Mystère.

Le personnage a tout simplement les capacités les plus appropriées (combat, informatique, linguistique) pour réussir la mission qui nous avait été confiée (infiltrer l'organisation des vampires du coin). C'est une silhouette de carton peinte aux bonnes couleurs et qui s'insère parfaitement dans le trou qu'il doit combler.

Un autre joueur a ensuite présenté son personnage. Sa fiche était prête lui aussi, mais l'endos portait une longue série d'indications manuscrites.

"Mon personnage est un orphelin des rues de Shanghaï qui a été ramassé par une triade chinoise et utilisé dans des combats illégaux contre d'autres orphelins. Il a survécu à ses premiers combats, alors ils l'ont entraîné, ont parié sur lui et il s'est mis à leur rapporter beaucoup d'argent. Suffisamment pour que les triades finissent par lui en verser une partie. Il y a trois ans, il s'est acheté un billet d'avion pour la première destination venue. Il est arrivé au Canada. Depuis, il y vit dans l'illégalité, en travaillant au noir dans le Quartier Chinois de Montréal. Auprès des clients, surtout d'une jolie étudiante chinoise qui vient souvent au restaurant où il est serveur, il a appris le français et l'anglais."

Et voilà. Ce personnage-là n'est pas en carton. Au final, il a des statistiques semblables au premier (combat et linguistique), mais on devine aisément sa personnalité (un survivant), ses problèmes (il n'a pas de statut légal, son ancienne triade le recherche), ses atouts (il connaît bien les milieux interlopes) et ses attaches (la jolie étudiante).

La différence? Le second joueur a créé son concept sans penser outre mesure aux prérequis de la partie (sinon au fait que nous devions être des combattants, sinon on ne serait pas recrutés pour la mission), mais en tentant d'écrire une histoire parallèle complète. Ensuite, il a attribué ses statistiques en conséquence. Son personnage est tridimentionnel, il déborde par endroit du trou qu'il doit combler dans l'histoire (on n'avait pas pensé avoir besoin de contacts avec les milieux criminels, ça servira peut-être pas, mais...) et à d'autres moments il présente des manques (aucune capacités informatiques) qui devraient rendre l'aventure plus complexe, mais aussi beaucoup plus intéressante.

À méditer la prochaine fois qu'on sera tenté d'écrire, au beau milieu d'un roman, "Mais Paul, qui avait joué au baseball dans sa jeunesse, renvoya la grenade d'un lancer digne des ligues majeures..." Je crois que, idéalement, pour éviter de se faire dire que nos personnages sont en carton, ils ne devraient jamais correspondre trop exactement au cadre d'une histoire.

Car lorsqu'un lecteur se dit, en cours de lecture, "Tiens donc, ça tombe bien que le personnage sache faire cela", votre chien est mort : il vient de se rendre compte qu'il est face à une silhouette de carton. Le même phénomène se produit lorsque toutes les capacités attribuées au personnage (y compris l'art de la danse zulu les nuits de pleine lune) entrent en jeu à un moment critique ou un autre.

À moins que vous soyez en train d'écrire un film américain, il faut que le personnage s'adapte à l'aventure, pas qu'il soit taillé sur mesure pour la surmonter les doigts dans le nez.

jeudi 20 septembre 2012

Culture à l'école!

Oh, en passant, c'est le moment de l'année, semble-t-il, où mon acceptation dans le programme Culture à l'école entre en jeu.

Alors si vous connaissez des profs, des parents d'élève, des travailleurs de commission scolaire, vous pouvez toujours les référer à ce blogue ou directement à ma fiche! :)

J'offre aux jeunes de la fin du primaire ou du début du secondaire des activités leur permettant de travailler le plan, la cohérence interne (on joue au jeu des "bons mensonges") ou l'importance des apprentissages diversifiés (en leur faisant recycler des notions "inutiles" dans une histoire).

Bref, des activités qui devraient intéresser les jeunes, mais aussi venir en aide aux enseignants (hep, j'ai déjà été à leur place). Elles ont toutes déjà été testées sur des cobayes sur mes anciens élèves de première secondaire! ;)

Passez le mot!

mercredi 19 septembre 2012

Cervelle d'écrivain (1)

Hier soir, je travaillais à mon cours de traduction. En feuilletant les chapitres de théorie lus la semaine passé, voici ce que j'ai trouvé griffonné dans les marges de mon manuel : 

- Traduction du Coran interdite. Idée à creuser pour intrigue.

- Monsieur Dolet. Brûlé sur bûcher. Chercher qui c'est.
- Et s'ils ne traduisaient pas, mais inventaient? Ferait bonne histoire!

Visiblement, ma petite cervelle d'écrivain trouve matière à réfléchir et à imaginer même au milieu d'un texte de linguistique. Quelque chose me dit que vous allez avoir droit à plusieurs nouvelles reliées à des problèmes de traduction dans les prochains mois! ;)

Seul problème pour le moment : mettons que ces notes ne m'ont pas tellement aidée à retrouver le passage théorique que je cherchais... O_o 

mardi 18 septembre 2012

Scène de bureau (7)

Une collègue que je croise dans le corridor - Allo Gen! Me semble que ça fait longtemps que je t'ai pas vue!

Moi, sur le ton d'une personne annonçant la mort brutale de toute sa famille - Normal, je viens de revenir de vacances.

Collègue - Ah, c'est pour ça!

Moi - Ouin.

Collègue - T'as passé des belles vacances?

Moi - Pas assez longues.

Collègue, s'éloignant parce que son boss l'appelle - En tout cas, c'est le fun que tu sois de retour! J'me suis ennuyée de ta bonne humeur! Tu mets tellement d'énergie dans le bureau!

Je suis restée dans le corridor à cligner des yeux. Je venais d'expérimenter le mot "éberluée".

Mais je sais toujours pas si j'ai manqué une occasion de détecter "sarcasme" et "ironie" ou si j'arrive vraiment à projeter une impression de bonne humeur même quand je suis au bord de la dépression post-vacances! :p

lundi 17 septembre 2012

Peu importe la durée des vacances

Peu importe la durée des vacances, un moment donné elles se terminent.

Pis ça nous tente jamais.

En tout cas, moi, ce matin, ça me tentait pas pantoute de reprendre la routine! (Je dirais même que je suis sur le bord de la dépression, mais après un café et un muffin au chocolat, ça s'endure... ;)

Mais bon, me voilà de retour au travail. De retour dans le métro-boulot-blogue-écriture-entraînement-dodo. Avec en prime le cours de traduction à faire rentrer quelque part dans mes semaines déjà surchargées.

J'vais quand même être contente de reprendre un horaire un peu plus stable. J'ai fait tellement d'activités sociales et de petits travaux sur la maison durant mes vacances que je n'ai pratiquement pas écrit. Et voilà le tourbillon des salons du livre qui s'annonce...

Vivement le congé des fêtes! ;)

samedi 15 septembre 2012

Hanaken, l'ombre du daimyô




Japon, ère des « Royaumes en guerre ».

Depuis deux ans, Satô et Yukié, jeunes samouraïs de la lignée Hanaken, prospèrent grâce à la protection de Takayama, à l’écart des guerres que se livrent les grands seigneurs, les daimyôs. Cependant, cette tranquillité est en péril, car Takayama lui-même est soumis à l’autorité d’un daimyô et, pour répondre à ses exigences, il devra entraîner son clan au cœur du conflit.

Yukié et Satô, dont le sort est désormais lié à celui de Takayama, pourront-ils assurer à la fois leur survie et celle de leur seigneur? Au milieu du jeu complexe des alliances, sauront-ils différencier à temps leurs amis de leurs ennemis?

En vente sur la rue des libraires pour ceux qui veulent magasiner local, mais en ligne! :)

Cette fois-ci, c'est Isabelle Simard qui a publié la première critique! :)

mercredi 12 septembre 2012

Hanaken, l'ombre du daimyô est en vente!

Et voilà le moment tant attendu (en tout cas pour moi) : Hanaken, l'ombre du daimyô est en vente!

À tout le moins, y'a une libraire de ma connaissance qui l'a entre les mains. Elle est chanceuse : moi j'ai pas encore mes exemplaires! Sans commentaire, ok? :p

Pis tant qu'à y être, on passe pas de commentaires sur la couleur de la couverture non plus, s'il-vous-plaît... sauf s'ils sont positifs. C'était pas exactement mon premier choix. ;)

Par contre, l'histoire à l'intérieur est bien de moi et je me suis battue pour chaque mot et tournure de phrase! ;) (Donc si vous comprenez pas, c'est bien de ma faute).

Alors si vous vous êtes ennuyés de Satô et Yukié, c'est le moment de vous précipiter chez votre libraire. Ou de libérer votre agenda pour le salon du livre le plus près de chez vous. :)

Un petit résumé pour vous mettre en appétit...


Japon, ère des « Royaumes en guerre ».
 
Depuis deux ans, Satô et Yukié, jeunes samouraïs de la lignée Hanaken, prospèrent grâce à la protection de Takayama, à l’écart des guerres que se livrent les grands seigneurs, les daimyôs. Cependant, cette tranquillité est en péril, car Takayama lui-même est soumis à l’autorité d’un daimyô et, pour répondre à ses exigences, il devra entraîner son clan au cœur du conflit.
 
Yukié et Satô, dont le sort est désormais lié à celui de Takayama, pourront-ils assurer à la fois leur survie et celle de leur seigneur? Au milieu du jeu complexe des alliances, sauront-ils différencier à temps leurs amis de leurs ennemis?

En vente sur la rue des libraires pour ceux qui veulent magasiner local, mais en ligne! :)

mardi 11 septembre 2012

Constatation

Ouille, après un demi-chapitre (sur quinze) de mon cours de traduction à distance, je constate que :

1- Ça faisait longtemps que j'avais pas été obligée d'étudier de façon structurée, avec des délais fixes. Houlàlà! Rester assise trois heures de temps devant mes cahiers, c'est duuuur! Quand ça devient plate, je peux pas faire comme avec mes manuels de référence sur l'histoire du Japon et dire "Bof, je vais m'arranger pour ne pas en avoir besoin!"

2- J'étais rendue pas mal bonne pour lire des romans ou des manuels d'histoire en anglais. Des textes théoriques de linguistique, c'est une autre histoire.

3- C'est définitivement l'université qui m'a rendue dépendante à la caféine. Étudier est beaucoup plus agréable et convivial avec un latté à portée de la main.

Enfin, je vais profiter des vacances pour reprendre le rythme je suppose! ;) Déjà, après quelques pages c'était plus facile de répondre aux questions des exercices et j'ai arrêté de mettre un "e" par réflexe à "metaphor". :p

D'ailleurs, j'aime bien ce que je lis à date... L'un des textes de référence définit la traduction comme l'art d'amener une culture à la portée de gens qui en étaient tenus éloignés par la barrière de la langue. Séduisant concept! ;)

vendredi 7 septembre 2012

Après deux semaines de vacances

Snif! Voilà déjà ma deuxième semaine de vacances qui se termine.

Mais...

Le Chasseur est lancé.

Le plancher du garage a été repeint.

Les plate-bandes ont été défaites. (Moins de jardinage à faire dorénavant! Youppi!)

Un synopsis a été préparé pour le projet LD. S'il est approuvé, la rédaction ira vite.

Et je suis plutôt reposée (si on exclut que j'ai pogné un torticoli je sais pas où et que là j'ai du mal à trouver une position confortable pour dormir).

Objectif de la dernière semaine : écrire, lire et commencer mon cours universitaire.

Pis essayer de ne pas déprimer parce que je retourne bientôt au travail. :p

Et vous, ça va? :)

mercredi 5 septembre 2012

Lendemain d'élections

Je me réveille à matin dans un Québec qui a enfin élu une Première ministre.

Mais c'est une femme antipathique à l'os. (Et je me demande comment elle va réussir à composer avec sa position minoritaire).

Où les Libéraux ont été détrôné.

Mais de justesse. (Après tous les scandales, il fallait quoi de plus?!?)

Où Québec Solidaire a doublé ses députés.

Mais Option Nationale est même pas passé proche d'avoir un siège. (Dommage, ils avaient de bonnes idées, mais c'était un autre parti souverainiste de gauche, dans un paysage politique où ce qu'il nous manque, c'est une gauche fédéraliste).

Où le Parti Québécois est vainqueur.

Mais où il y a eu un attentat mortel contre ses partisans, sous prétexte de l'opposition anglophones/francophones. (Opposition que le PQ a pas eu le tour d'atténuer... et c'est un euphémisme! À tous ceux qui pensent que le PQ a "échappé" la majorité à cause de son appui aux étudiants, je vous conseille d'aller faire un tour dans les cafés de Montréal : vous entendrez bien plus parler de la loi 101 qu'on voulait appliquer aux cégeps et de la Charte de laïcité, qui fait peur aux immigrants, aux cas où la question de l'indépendance ne les aurait pas suffisamment terrorisés.)

Et mon patelin a élu un Caquiste.

Solution : espérer que c'est un mauvais rêve et retourner me coucher.

Si c'est encore pareil dans deux heures, et après quelques cafés, j'vais au moins pouvoir me dire que les prochains mois vont être intéressants. Pas dans le sens de "le fun", mais dans le sens de "ça va valoir la peine de lire les journaux".

dimanche 2 septembre 2012

Le lancement du Chasseur en photos

Ouf! Le lancement est terminé! C'est fou quand même comme c'est stressant ces événements!

Au début, j'suis toujours stressée à mort. Et si les administrateurs du lieu ne me laissaient pas m'installer finalement? Et si l'endroit était inapproprié? Une fois installée derrière ma table, ça ne va pas vraiment mieux. Et si personne ne venait? Que dirait mon éditeur? De quoi j'aurais l'air aux yeux des gens qui me regardent déjà de travers, en se demandant ce que je fais là? ...

Mais bon, heureusement, ça a bien tourné. Comme une image vaut mille mots et que j'ai déjà quelques milliers de mots à écrire dans les prochains jours si je veux avancer mes autres projets, voici des photos de l'événement! ;) (Gracieuseté de Vincent et d'Isa, qui se sont partagé la caméra).

Une idée des lieux. Non pas un, mais bien deux ring! L'endroit (un ancien magasin de meuble) est gigantesque! Si seulement c'était pas si loin de chez moi!
Vincent et moi qui avons décidé de faire une petite démonstration de combat pour s'amuser. À l'arrière plan, vous voyez l'un des huit côtés d'une cage de MMA (comme la cage complète prendrait trop de place, le gym utilise un seul coin pour pratiquer les techniques requérant d'avoir une clôture).
Je me débrouillais bien en début de combat, réussissant à faire reculer Vincent un peu, mais...
Il a plongé dans mes jambes et un "double leg" plus tard, me voilà au tapis!
Pas grave, même à ça, je vous attends dans la cage si vous osez! ;) (J'avais toujours rêvé d'avoir une photo de ce genre! lol! ;)
Lecture d'un extrait du Chasseur, avec le public assis en rond sur les tapis. On était dans l'ambiance, mais non, le gym ne sentait pas aussi mauvais que celui décrit dans le roman... Je pense que c'est parce que l'endroit est grand et récent! ;)
La foule, pieds nus, au plus fort du 5 à 7.
Ce fut vraiment une journée géniale! Même si un écrivain lors d'un lancement, j'ai l'impression que c'est comme une mariée le jour de ses noces : on veut que tout soit parfait, on s'en fait pour des détails, on court à droit et à gauche... Et c'est en voyant les photos qu'on constate à quel point tout a bien tourné!

Merci à tout le monde qui s'est déplacé, ainsi qu'à tout ceux qui ont pensé à nous! ;) Même si la paye est mauvaise et que les heures sont interminables, vous me donnez le goût de continuer à écrire!