dimanche 2 août 2009

Bon, v'là la pluie qui prend un air moins sympa...

Parce que je viens de recevoir un nouveau refus de Solaris (le deuxième en deux essais) et j'ai le coeur gros. Ça commence mal les vacances. Je fondais pas mal d'espoirs sur ce texte... On me dit d'essayer de le publier dans un fanzine... Mais pourquoi? Si c'est pas du niveau d'un auteur professionnel, pourquoi m'acharner à l'imposer à des lecteurs?

Broyage de noir intensif. Journée foutue pour l'écriture. En plus il pleut...

6 commentaires:

Pierre H.Charron a dit…

Je comprend ton désarroi causé par ce refus, mais je ne trouve pas que de publier dans un fanzine, c'est d'imposer un texte refusé par une revue "dite" professionnelle. Bien sûr que de percer du côté de Solaris donne du gallon au texte mais pour moi aucun texte ne devrait finir dans les fonds de tiroir, alors avec un peu de recul,si tu crois que ton texte est de qualité , fais confiance À ton jugement et cherche un nouveau preneur, Solaris a maintes raisons d'avoir refuser ton texte et cela ne veux pas dire qu'il n'était pas de taille. Souris, après la pluie...le beau temps :)

Isabelle Lauzon a dit…

Hé! Je suis d'accord avec Pierre. Des fois, c'est juste une question de "timing". Essaie-toi ailleurs, on ne sait jamais! Et en attendant, écris autre chose, ça te changera les idées. Et puis, tu sais, même les plus grands auteurs se font refuser des textes...

richard tremblay a dit…

Pierre et Isa ont raison. C'est aussi une question de timing et d'opportunité : si Solaris a trop de textes de zombies, ça nuit à ceux et celles qui tentent d'en placer un, par exemple.

D'autre part, Brins d'éternité, le meilleur de nos fanzines, a une ligne éditoriale très sûre et la majorité de ses textes n'ont rien à envier à ceux de Solaris.

ClaudeL a dit…

Je ne connais pas ces éditeurs, mais je sais ce que c'est un refus. Je comprends que ça déprime pour un temps et puis comme le soleil, comme des vacances, comme un amour profond, ça revient. Il suffit d'attendre. En faisant autre chose si possible, bien loin de l'écriture et même de la lecture parce qu'on se dit: "comment ça se fait que ce texte fut publié et pas le mien? Le mien est bien meilleur que celui-là".

François Bélisle a dit…

Persévérance, voire tête de cochon, viendra à bout de bien des peines.

J'ai eu ma première publication (nouvelle) d'un texte que je n'aimais pas et personne ne veut d'un texte que j'adore.

Faut juste continuer, et continuer encore...

Frédéric Raymond a dit…

Faudrait bien que j'ouvre mes tiroirs...